Lire en Europe. Textes, formes, lectures, XVIII-XIX siècles, 2020
Semblablement à ce qui s'est produit dans le champ de l'historiogra-phie, les histoires littérair... more Semblablement à ce qui s'est produit dans le champ de l'historiogra-phie, les histoires littéraires du xix e siècle sont devenues des éléments permettant de définir l'identité nationale. Le canon littéraire national a dessiné l'image que les différents pays européens ont créé de leur passé culturel, un passé culturel qui a été très clairement projeté sur le présent. Cependant, il y a aussi une projection extérieure du passé culturel. Autrement dit, les collections littéraires, comme presque toutes les créations culturelles du xix e siècle, ont servi non seulement comme instruments d'auto-reconnaissance pour un peuple, mais aussi comme image extérieure. La création du canon a donc un double rayonnement : à l'intérieur et à l'extérieur. Dans ces pages je vais analyser ce processus à travers trois collections d'oeuvres littéraires espagnoles publiées au cours du xix e siècle. Je vais utiliser comme base de réflexion le public potentiel de ces collections, c'est-à-dire le contexte de réception. Dans les trois collections qui seront étudiées ici, on pourra observer que l'intervention de l'État est soit inexistante soit relativement faible, de sorte que l'on peut dire que, dans ce processus de construction de l'histoire littéraire canonique, des agents extérieurs qui poursuivaient leurs propres intérêts (commerciaux, politiques, religieux) ont été également impliqués. La première collection dont je vais parler est la « Bibliothèque des auteurs espagnols », qui a commencé à être publiée à Madrid en 1846. La deuxième est la « Collection des meilleurs auteurs espagnols », dont les premiers livres datent de 1838. Elle a été publiée à Paris par le libraire et éditeur Louis-Claude Baudry (« Collection Baudry »). Enfin, la troisième, apparue à Leipzig en 1860 par le biais de la maison d'édition Brockhaus, se dénomme « Collection des auteurs espagnols » (ou « Collection Brockhaus »). La comparaison entre les catalogues de ces trois collections présente l'intérêt suivant : chacune a été réalisée dans un contexte différent © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers
to change the concept of honour held by males of the elite classes at the time. The most important project taken was the holding of the First International Anti-Duellist Conference in Budapest in June of 1908. The aim of this article is to examine an event that offers information on the mobilising capacity of the European aristocracy and the efforts of aristocrats to find their place in a society with egalitarian tendencies.
to change the concept of honour held by males of the elite classes at the time. The most important project taken was the holding of the First International Anti-Duellist Conference in Budapest in June of 1908. The aim of this article is to examine an event that offers information on the mobilising capacity of the European aristocracy and the efforts of aristocrats to find their place in a society with egalitarian tendencies.
EDUARDO HIGUERAS CASTAÑEDA: “El constitucionalismo del Sexenio Democrático: derechos y libertades en las constituciones de 1869 y 1873”
SEBASTIÁN MARTÍN MARTÍN: “Derechos y libertades en el constitucionalismo de la II República”
RUBÉN PÉREZ TRUJILLANO: “La Constitución deseada: la República federal entre Estado y Nación”
EDUARDO GONZÁLEZ CALLEJA: “Cuestión territorial, autonomismo y federalismo en la Segunda República”
GREGORIO DE LA FUENTE MONGE: “Una aproximación al personal político de la Primera República española”
FRANCISCO SÁNCHEZ PÉREZ: “Algunas observaciones sobre el panorama político en los años treinta”
DIEGO CARO CANCELA: “La Primera República. Violencia y conflicto social”
FRANCISCO COBO ROMERO: “La cuestión de la tierra, la intensificación del conflicto campesino y los orígenes agrarios de la Guerra Civil, 1931-1936”
RAFAEL SERRANO GARCÍA: “La educación y la cultura (La I República)”
ALEJANDRO TIANA FERRER: “La educación en la Segunda República”
GREGORIO ALONSO GARCÍA: “La Primera República y la Iglesia”
ÁNGEL LUIS LÓPEZ VILLAVERDE: “Iglesia y República: ¿Conflicto o persecución religiosa?”
La vida intelectual y artística de un país no solo está formada por los grandes nombres consagrados por el canon, sino también por una densa red de personas que sientan las bases de las que surgen revistas, editoriales, traducciones e instituciones culturales. El objetivo de este libro es descubrir cómo se construyó ese entramado en la España isabelina a través de la figura de Eugenio de Ochoa (1815-1872). En su juventud, Ochoa fue conocido por su trabajo en una de las publicaciones más importantes del romanticismo español, El Artista, proyecto en el que se embarcó con su amigo y cuñado el pintor Federico Madrazo. Posteriormente, su labor como traductor, escritor, editor y crítico literario le puso en contacto con los protagonistas más significativos no solo de la cultura española, sino también de la europea. Ochoa nos ofrece, además, un ejemplo de la proyección del escritor en la esfera pública y de su particular relación con la política y con el mundo cortesano.
http://www.bne.es/es/AreaPrensa/noticias2016/0721-BNE-exposicion-Jose-Zorrilla-200-aniversario-nacimiento.html