AccueilMes livresAjouter des livres
D�couvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.01/5 (sur 65409 notes)

Nationalit� : France
N�(e) � : Paris , le 02/04/1840
Mort(e) � : Paris , le 29/09/1902
Biographie :

�mile Zola est un �crivain, nouvelliste et journaliste fran�ais.

A Aix-en-Provence, il fr�quente le m�me coll�ge que Paul C�zanne, et noue une longue amiti� avec lui mais pas � vie.

En 1864, il �crivit les "Contes � Ninon", sa premi�re �uvre litt�raire publi�e. C'est trois ans plus tard, en 1867, qu'il �crivit "Th�r�se Raquin", consid�r� comme son premier chef-d'oeuvre.

Cependant, il est principalement connu pour "Les Rougon-Macquart", fresque romanesque en vingt volumes (notamment "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "Germinal", 1885; "L'�uvre", 1886; "La Terre", 1887; "La B�te humaine", 1890; "L'Argent", 1891) d�peignant la soci�t� fran�aise sous le Second Empire et qui met en sc�ne la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, � travers ses diff�rentes g�n�rations et dont chacun des repr�sentants d'une �poque et d'une g�n�ration particuli�re fait l'objet d'un roman.

Indign� par la d�gradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, � l��cole militaire, il d�nonce � la fin de l�ann�e dans trois articles publi�s par Le Figaro les campagnes de presse contre la R�publique et les Juifs. Convaincu que le v�ritable coupable de l�affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitt� � l�unanimit� le 11 janvier 1898, Zola publie dans L�Aurore deux jours plus tard l�article "J�accuse". Condamn� � un an d�emprisonnement et � 3000 francs d�amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898.

Apr�s son cycle des "Trois Villes", il entame la cr�ation d'un nouveau cycle, "Les Quatre �vangiles", dont le premier volume, "F�condit�" est publi� en 1899. "Travail" suit en 1901. "V�rit�" para�t � titre posthume. Et "Justice" ne para�tra jamais, l'ouvrage �tant rest� � l'�tat d'�bauche au moment de la mort de l'�crivain.

De retour de M�dan, il serait mort asphyxi� dans la nuit, par la combustion lente r�siduelle d'un feu couvert, produite par la chemin�e de leur chambre dans leur appartement. Une foule immense rendit hommage pendant ses obs�ques � celui qui avait os� mettre en jeu sa notori�t� au nom de la morale et de la justice.
La th�se de l'assassinat est toujours actuelle.
Les cendres de Zola sont transf�r�es au Panth�on de Paris le 4 juin 1908, une fois que Dreyfus fut r�habilit�.


+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de �mile Zola   (249)Voir plus


Dossier et informations sur cet auteur

Pourquoi lire Emile Zola aujourd�hui ?



�crivain et journaliste, �mile Zola est l�un des romanciers fran�ais les plus publi�s et traduits au monde. Chef de file du courant naturaliste, ses romans ont connu de tr�s nombreuses adaptations au cin�ma et � la t�l�vision. �galement c�l�br� pour son engagement politique dans l�affaire Dreyfus, l��crivain a toujours port� haut ses opinions, s�armant d�une plume directe et simple � laquelle la prose du si�cle dernier doit beaucoup.

N� � Paris en 1840, �mile Zola, orphelin de p�re, est �lev� par sa m�re et sa grand-m�re dans la capitale. Envoy� �tudier � Aix-en-Provence, le jeune �mile rencontre Paul C�zanne, gr�ce � qui il se d�couvre une passion pour la peinture. Son int�r�t pour l��criture se manifeste d�s son entr�e au coll�ge, o� il entame la r�daction de son premier roman. A 18 ans, Zola d�cide de quitter la province pour rejoindre sa m�re, dans l�espoir de trouver le succ�s. L�ann�e suivante, il �choue pour la deuxi�me fois au baccalaur�at. Fortement marqu�, le jeune homme est persuad� d�avoir d��u sa m�re et s�effraie face aux difficult�s financi�res qui l�attendent sans son dipl�me. 1861 est l�ann�e de son premier amour d��u, un an apr�s sa rencontre avec Berthe, une prostitu�e qu�il tente de remettre dans le droit chemin en essayant de lui donner go�t au �travail�. Confront� aux dures r�alit�s de la vie, il raconte sa d�ception dans son premier roman, La Confession de Claude, publi� quelques ann�es plus tard. Toujours fascin� par la peinture, il se rapproche des artistes impressionnistes et se lie d�amiti� avec Manet. En revanche, la publication de son roman, L�Oeuvre, met fin pour de nombreuses ann�es � sa relation avec son vieil ami C�zanne, qui croit se reconna�tre dans la figure de l�artiste rat� Claude Lantier.

Sans son baccalaur�at, Zola affronte la r�alit� du march� et apr�s quelques petits emplois pr�caires, il parvient � se faire embaucher par Louis Hachette en tant que commis dans sa librairie en 1862. Tr�s vite, il s��l�ve au rang de publicitaire, l��quivalent actuel d�attach� de presse, dont la mission consiste � lire les publications Hachette pour convaincre les critiques de la qualit� des ouvrages. Baign� dans l�univers d�une grande entreprise, il se servira plus tard des souvenirs de cette �poque pour �crire Les Rougon-Macquart, tome 11: Au bonheur des dames. Travailleur acharn�, il parvient � faire publier son premier ouvrage, Les Contes � Ninon en 1864. D�s lors, l��crivain en herbe collabore r�guli�rement avec les rubriques de critiques litt�raires et artistiques de diff�rents journaux, ce qui lui permet de d�voiler ses qualit�s d��crivain au grand public. Faisant preuve d�une grande sociabilit�, Zola int�gre peu � peu les grands journaux � qui il propose des chroniques dramatiques et litt�raires. Parmi ces critiques, il aime � d�fendre les peintres impressionnistes, dont il essaye de s�inspirer dans son �criture. C�est ainsi qu�appara�t pour la premi�re fois ce qui ne s'appelle pas encore le � naturalisme � avec la publication de Th�r�se Raquin dans lequel il esquisse l��criture �biologique�. L�ouvrage rencontre un immense succ�s public, alors que les critiques d�noncent sa duret� et n�h�sitent pas � le qualifier de �litt�rature putride�, for�ant l�auteur � reprendre la plume afin d�en justifier les pr�tentions scientifiques. D�ailleurs, plus que ses chroniques, ce sont surtout ses romans publi�s sous forme de feuilletons par l�interm�diaire des journaux comme La Presse, qui vont faire grandir sa notori�t�.

D�s 1868, la popularit� de Zola grandit, ce qui lui permet de rencontrer Gustave Flaubert qui l�introduit aupr�s d�Alphonse Daudet et de Ivan Tourgueniev. Ce petit groupe d��crivains se retrouve lors de r�unions dominicales, dont Zola restera nostalgique toute sa vie. 1868 reste avant tout l�ann�e o� Zola d�cide de se lancer dans le plus grand projet de sa vie d��crivain : Les Rougon-Macquart. Histoire Naturelle Et Sociale D`Une Fam..., saga litt�raire plus connue sous le nom de Rougon-Macquart. Inspir� par M. Honore de Balzac et le pluralisme de son oeuvre, Zola d�cide de proposer un cycle reposant sur l�histoire d�une famille issue de deux branches : les Rougon, la famille l�gitime, et les Macquart, la branche b�tarde. Mettant en sc�ne cinq g�n�rations de personnages, l�ensemble ne compte pas moins de 20 volumes. Si Zola est encore connu aujourd�hui, c�est en grande partie pour ce monument litt�raire qu�il a construit pendant une vingtaine d�ann�es. Critiqu�s par les uns, admir�s par les autres, les Rougon-Macquart ach�vent d�imposer Zola � la t�te d�une �cole litt�raire per�ue comme la synth�se du romantisme de Victor Hugo, du r�alisme de Balzac et des analyses de la soci�t� contemporaine empreinte de sociologie des fr�res Edmond et Jules de Goncourt.

C�est en 1878 que d�marrent les soir�es de M�dan, province dans laquelle Zola poss�de une maison de campagne. Avec Guy de Maupassant, Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans, L�on Hennique et Henry C�ard, ils constituent �le groupe des six� � partir de 1880. Cette p�riode est relativement prolifique pour l��crivain qui publie un roman par an ainsi que quelques pi�ces de th��tre. Depuis en proie � des difficult�s financi�res, sa situation se stabilise suite � l��norme succ�s rencontr� par la publication de Les Rougon-Macquart, tome 7 : L`Assommoir en 1877 qui l�installe dans la position de ma�tre du naturalisme. Bien s�r, si l��crivain rencontre un certain succ�s aupr�s de son public, cela n�emp�che pas la foudre de la critique de s'�pandre. Ce d�m�l� avec ses pairs est loin d��tre le seul � son actif, il essuie en effet par la suite les injures subs�quentes � la publication de Les Rougon-Macquart, tome 9 : Nana en 1879. L�ouvrage, inscrit dans la th�matique tr�s courue � l��poque de �bicherie parisienne�, est qualifi�e par ses adversaires d�oeuvre pornographique et sordide. Du c�t� des lecteurs, il en est tout autre : les exemplaires de Nana s�arrachent en librairie, par del� m�me les fronti�res fran�aises.

Les derni�res ann�es de Zola sont domin�es par l�affaire Dreyfus et ses contrecoups. Entr� � La Tribune, un hebdomadaire r�publicain quelques ann�es auparavant, il pratique ses talents de pol�mistes en proposant des satyres anti-imp�rialistes. Quelques ann�es plus tard, il s�engage dans la d�fense des communards amnisti�s, qu�il �voquera par l�interm�diaire des parias de la R�volution de 1848, dans Le Ventre de Paris, par �mile Zola [�dition 1873]. Mais ce que l�histoire retient principalement de lui c�est son engagement dans l�affaire Dreyfus en 1897. C�est dans le journal L�Aurore qu�il publie son c�l�bre �J�accuse� lettre ouverte au pr�sident de la R�publique, dans laquelle il s�oppose ouvertement � l�antis�mitisme r�gnant :

�Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m�avez fait un jour, d�avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre �toile, si heureuse jusqu�ici, est menac�e de la plus honteuse, de la plus ineffa�able des taches ? Vous �tes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les coeurs. Vous apparaissez rayonnant dans l�apoth�ose de cette f�te patriotique que l�alliance russe a �t� pour la France, et vous vous pr�parez � pr�sider au solennel triomphe de notre Exposition Universelle, qui couronnera notre grand si�cle de travail, de v�rit� et de libert�. Mais quelle tache de boue sur votre nom - j�allais dire sur votre r�gne - que cette abominable affaire Dreyfus !�

Face aux vives r�actions que provoque la publication de son article, l�auteur choisit de partir pour l�Angleterre avant la fin du proc�s et ne reviendra que onze mois plus tard, avec F�condit�, son dernier roman en poche. Le 29 septembre 1902, Zola et son �pouse sont intoxiqu�s pendant la nuit, par la combustion d�un feu couvert produit par la chemin�e de leur chambre. A l�arriv�e des m�decins, Zola dispara�t alors que son �pouse lui survit.

Parmi les plus grands mentors de la modernit�, Zola, l�homme sociable par excellence, a su atteindre le Panth�on fran�ais des �crivains classiques. C�est pour son �criture cin�matographique, pour sa lutte acharn�e pour la libert� et son combat contre l�antis�mitisme que les phrases d�Emile Zola r�sonnent et pour longtemps encore dans la plupart des salles de classes. �crivain humain, il est l�auteur qui parle � l�homme parmi la foule, c�est la plume qui donne pour la premi�re fois � la science, au peuple et au social toute son importance.


Le saviez-vous ?



� Il existe un barrage Zola � Aix-en-Provence. Il porte le nom de son architecte, Fran�ois Zola, le p�re d�Emile

� Zola a accept� la croix de la L�gion d'honneur � condition d'�tre dispens� d�en faire la demande �crite officielle. Il en sera cependant suspendu le 26 juillet 1898 en raison de sa condamnation cons�cutive � l�affaire Dreyfus

� �mile Zola essuie 25 refus successifs � l�Acad�mie Fran�aise

� Zola a r�dig� son premier roman alors qu�il entrait au coll�ge, un roman sur les Croisades. Il affirme � ses amis qu�il sera un jour c�l�bre pour ses �crits

� Zola est un fanatique de peinture. Il a eu la chance de c�toyer de nombreux peintres comme C�zanne ou encore Renoir ou Manet

� Manet a d�ailleurs peint le portrait de Zola en guise de remerciement � l�auteur qui avait mis en avant les talents du peintre dans la Revue du XX�me si�cle pour laquelle il �crivait

� Zola poss�dait un chien nomm� Pinpin

� En plus de l��criture, Zola se passionne pour la photographie. Fascin� par l'exposition universelle de 1900, il la photographie sous toutes les coutures, laissant un impressionnant reportage photographique pour l'histoire

Chronologie



2 avril 1840 : Naissance � Paris d'�mile Zola

1843 : La famille Zola s'installe � Aix-en-Provence

1858 : Entre au lyc�e Saint-Louis, � Paris. Premi�res tentatives dramatiques

1862 : Commence � travailler � la librairie Hachette. Il y reste jusqu'en 1866

1867 : Publication de Th�r�se Raquin

1872 : Zola signe avec Charpentier un contrat pour la publication des Rougon-Macquart

1873 : Publication du Ventre de Paris

1877 : Publication de L'Assommoir

1879 : Cr�ation de l'Assommoir au th��tre, qui conna�t un �norme succ�s

1880 : Publication du roman exp�rimental, Le qui fait de Zola le chef de l'�cole naturaliste

1883 : Publication d�Au bonheur des dames

1893 : Publication du Les Rougon-Macquart, tome 20: Le Docteur Pascal. Ce roman cl�t le cycle des Rougon-Macquart

1897 : D�but de la publication d'articles en faveur de Dreyfus

1898 : � J'accuse �, lettre ouverte � F�lix Faure, Pr�sident de la R�publique

1899 : Retour de Zola en France

1902 : Zola meurt, asphyxi� � son domicile, dans la nuit du 28 au 29 septembre

1908 : Les cendres de Zola sont transf�r�es au Panth�on de Paris le 4 juin

Influence et h�ritiers :



�mile Zola est consid�r� comme le chef de file du mouvement naturaliste. Ce genre litt�raire n� dans les derni�res ann�es du XIX�me si�cle cherche � construire ses romans gr�ce � des m�thodes emprunt�es aux sciences humaines et sociales, et notamment celles de Claude Bernard.

Cousin germain du r�alisme, le naturalisme le d�passe dans la description du monde, en s�attaquant m�me � ses aspects les plus immoraux et vulgaires en y ajoutant un contexte physiologique cherchant � d�montrer le d�terminisme de la vie sociale des personnages sur leur comportement. Dans une d�marche comparable � celle de la science, le naturalisme de Zola accorde la vision du peintre � celle du sociologue, attentif aux contraintes qui r�glent la vie quotidienne du peuple. Reflet hautement fid�le de la r�alit�, le naturalisme s�int�resse aux bourgeois comme aux prostitu�es, et c�est une des raisons pour laquelle les �crits de Zola ont pu �tre d�cri�es par ses pairs, accus� � l��poque de porter atteinte aux bonnes moeurs. Les relations entre les personnages, centrales dans ce type de litt�rature, demandent des efforts particuliers � l�auteur qui doit bien souvent d�peindre de fa�on pr�cise un grand nombre de protagonistes. Zola de son c�t�, pr�parait la r�daction de chacun de ses romans par la constitutions d�importants dossiers comprenant toutes les informations sur chacun des personnages et les d�tails � int�grer � chaque chapitre afin d�assurer un rythme � son roman.

C�est dans la pr�face de Th�r�se Raquin et surtout dans le Roman exp�rimental que Zola formule sa th�orie naturaliste pour la premi�re fois. Il explique : � Notre h�ros n'est plus le pur esprit, l'homme abstrait du XVIIIe si�cle. Il est le sujet physiologique de notre science actuelle, un �tre qui est compos� d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est p�n�tr� � chaque heure. � Observateur direct des causes du vice dans l�h�r�dit�, l�auteur naturaliste accumule des renseignements sur la soci�t� et ses milieux, sur les conditions de vie et d'environnement de ses personnages.

Le roman zolien r�v�le des images et obsessions qui peuvent permettre de l�apparenter � plusieurs grands courants surgis du romantisme et qui conduiront au surr�alisme. Par exemple, le th�me de la nature, r�guli�rement �voqu� par Zola, est tr�s souvent �voqu� sous un angle impressionniste, qui pr�te � la mati�re les pulsions du vivant, un vivant anxiog�ne et ali�nant. L�image du peuple de son c�t�, avec sa vision morale, r�unit les images burlesques d�un Fran�ois Rabelais ou d�un Moli�re. En d�autres termes, l��criture zolienne appara�t comme la synth�se des si�cles pass�s poss�dant de nombreuses origines �parses, bien qu�elle s�inscrive principalement dans le prolongement direct du r�alisme et de l�impressionnisme.


Ils ont dit d�Emile Zola



Jean Cocteau: �On devrait tous le relire�

Anatole France : �L��uvre litt�raire de Zola est immense�

Henri Guillemin : �Un homme d�un format pas ordinaire�

Murielle Szac : �Ce phare vibrant de courage et d'ind�pendance d'esprit nous �claire encore �

Gustave Flaubert, s�adressant � Zola : � Vous avez un fier talent et vous �tes un brave homme �
Lire la suite

�tiquettes
Videos et interviews (123) Voir plusAjouter une vid�o
Vid�o de

Début écrivain

Podcasts (41) Voir tous


Citations et extraits (7964) Voir plus Ajouter une citation
Fichez-moi donc la paix, avec votre �volution ! Allumez le feu aux quatre coins des villes, fauchez les peuples, rasez tout, et quand il ne restera plus rien de ce monde pourri, peut-�tre en repoussera-t-il un meilleur.
Commenter  J�appr�cie�         2811
Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence.
Commenter  J�appr�cie�         2441
�mile Zola
L'argent est b�te, si on ne le d�pense pas.

AU BONHEUR DES DAMES.
Commenter  J�appr�cie�         2011
�mile Zola
La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la v�rit�, et la question est de savoir si l�on fera jamais du bonheur avec de la v�rit�.
Commenter  J�appr�cie�         1894
Lorsque l'avenir est sans espoir, le pr�sent prend une amertume ignoble.
Commenter  J�appr�cie�         1804
�mile Zola
La passion est encore ce qui aide le mieux � vivre.
Commenter  J�appr�cie�         1710
Dans la vie, il n�y a que les plus honteux qui perdent. L�argent est l�argent : quand on n�en a pas, le plus court est de se coucher. Moi, lorsque j�ai eu vingt sous, j�ai toujours dit que j�en avais quarante ; car toute la sagesse est l�, il vaut mieux faire envie que piti� On a beau avoir re�u de l�instruction, si l�on n�est pas bien mis, les gens vous m�prisent. Ce n�est pas juste, mais c�est ainsi� Je porterais plut�t des jupons sales qu�une robe d�indienne. Mangez des pommes de terre, mais ayez un poulet, quand vous avez du monde � d�ner� Et ceux qui disent le contraire sont des imb�ciles !
Commenter  J�appr�cie�         1541
C�est dr�le, les hommes riches s�imaginent qu�ils peuvent tout avoir pour leur argent... Eh bien, et si je ne veux pas ?... Je me fiche de tes cadeaux. Tu me donnerais Paris, ce serait toujours non... Vois-tu, ce n�est gu�re propre, ici. Eh bien, je trouverais �a tr�s gentil, si �a me plaisait d�y vivre avec toi ; tandis qu�on cr�ve dans tes palais, si le c�ur n�y est pas... Ah ! l�argent ! mon pauvre chien, je l�ai quelque part ! Vois-tu, je danse dessus, l�argent ! je crache dessus !
Commenter  J�appr�cie�         1380
Alors, Nana devint une femme chic, renti�re de la b�tise et de l'ordure des m�les, marquise des hauts trottoirs.
Commenter  J�appr�cie�         1310
- Alors, c�est d�cid�, reprit-il, nous la marquons cinq francs soixante� Vous savez que c�est � peine le prix d�achat.
- Oui, oui, cinq francs soixante, dit vivement Mouret, et si j��tais seul, je la donnerais � perte. [...]
- Si nous la donnons � cinq francs soixante, c�est comme si nous la donnions � perte, puisqu�il faudra pr�lever nos frais qui sont consid�rables� On la vendrait partout � sept francs.
Du coup, Mouret se f�cha. Il tapa de sa main ouverte sur la soie, il cria nerveusement :
- Mais je le sais, et c�est pourquoi je d�sire en faire cadeau � nos clientes� En v�rit�, mon cher, vous n�aurez jamais le sens de la femme. Comprenez donc qu�elles vont se l�arracher, cette soie !
- Sans doute, interrompit l�int�ress�, qui s�ent�tait, et plus elles se l�arracheront, plus nous perdrons.
- Nous perdrons quelques centimes sur l�article, je le veux bien. Apr�s ? le beau malheur, si nous attirons toutes les femmes et si nous les tenons � notre merci, s�duites, affol�es devant l�entassement de nos marchandises, vidant leur porte-monnaie sans compter ! Le tout, mon cher, est de les allumer, et il faut pour cela un article qui flatte, qui fasse �poque. Ensuite, vous pouvez vendre les autres articles aussi cher qu�ailleurs, elles croiront les payer chez vous meilleur march�. [...]
- Comprenez-vous ! je veux que dans huit jours le Paris-Bonheur r�volutionne la place. Il est notre coup de fortune, c�est lui qui va nous sauver et qui nous lancera. On ne parlera que de lui, la lisi�re bleu et argent sera connue d�un bout de la France � l�autre� Et vous entendrez la plainte furieuse de nos concurrents. Le petit commerce y laissera encore une aile. Enterr�s, tous ces brocanteurs qui cr�vent de rhumatismes, dans leurs caves !

Chapitre II.
Commenter  J�appr�cie�         1185

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de �mile Zola Voir plus

Quiz Voir plus

Les personnages des Rougon Macquart

Dans l'assommoir, quelle est l'infirmit� qui touche Gervaise d�s la naissance

Elle est alcoolique
Elle bo�te
Elle est myope
Elle est d�pensi�re

7 questions
601 lecteurs ont r�pondu
Th�me : �mile ZolaCr�er un quiz sur cet auteur
��

{* *} .._..