Nationalit� : France
N�(e) � : La Bouille, Seine-Maritime , le 20/05/1830
Mort(e) � : Fontenay-sous-Bois , le 18/07/1907
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N�(e) � : La Bouille, Seine-Maritime , le 20/05/1830
Mort(e) � : Fontenay-sous-Bois , le 18/07/1907
Biographie :
Hector-Henri Malot, dit Hector Malot, est un romancier fran�ais.
Il fait ses �tudes au lyc�e Corneille de Rouen. Ensuite il entreprend des �tudes de droit tout en travaillant pour son p�re, qui est notaire, et commence � �crire.
En 1855, abandonnant ses �tudes de droit, il s'installe � Paris et tente de faire repr�senter une premi�re pi�ce, en vain. Pour assurer sa subsistance, il publie quelques articles. Il se retire chez ses parents et entreprend l'�criture de la trilogie "Les victimes d'amour". Le premier volume, "Les amants", publi� en 1859 conna�t un grand succ�s.
En 1864, il fait construire � Fontenay-sous-Bois un chalet qu'il habitera jusqu'� sa mort. En 1867, il �pouse Anna Dari�s. Leur fille, Lucie, na�t en 1868. En 1880, Anna d�c�de. Hector Malot se remarie l'ann�e suivante avec Marthe Oudinot de la Faverie, jeune femme alors �g�e de 31 ans, avec laquelle il accomplit de nombreux voyages.
Malot n'est pas attir� par les salons litt�raires, mais n'h�site pas � s'impliquer localement. Il est conseiller municipal de 1867 � 1885.
En 1878, Hector Malot fait para�tre son �uvre la plus c�l�bre : "Sans famille". En 1893, un an apr�s l'�criture de "En Famille", na�t sa petite-fille Perrine (son pr�nom est celui de l'h�ro�ne du roman).
En 1894, Hector Malot fait para�tre son dernier roman "Amours de vieux". Il d�cide de mettre un terme � sa carri�re litt�raire et de se retirer dans sa demeure de Fontenay-sous-Bois o� il planifie de nouveaux voyages. Toutefois, il publie, deux ans plus tard, un ouvrage autobiographique, "Le roman de mes romans".
Hector Malot a �crit plus d'une soixantaine de romans pour enfants et pour adultes. Son �uvre s'inscrit dans la veine r�aliste.
+ Voir plusHector-Henri Malot, dit Hector Malot, est un romancier fran�ais.
Il fait ses �tudes au lyc�e Corneille de Rouen. Ensuite il entreprend des �tudes de droit tout en travaillant pour son p�re, qui est notaire, et commence � �crire.
En 1855, abandonnant ses �tudes de droit, il s'installe � Paris et tente de faire repr�senter une premi�re pi�ce, en vain. Pour assurer sa subsistance, il publie quelques articles. Il se retire chez ses parents et entreprend l'�criture de la trilogie "Les victimes d'amour". Le premier volume, "Les amants", publi� en 1859 conna�t un grand succ�s.
En 1864, il fait construire � Fontenay-sous-Bois un chalet qu'il habitera jusqu'� sa mort. En 1867, il �pouse Anna Dari�s. Leur fille, Lucie, na�t en 1868. En 1880, Anna d�c�de. Hector Malot se remarie l'ann�e suivante avec Marthe Oudinot de la Faverie, jeune femme alors �g�e de 31 ans, avec laquelle il accomplit de nombreux voyages.
Malot n'est pas attir� par les salons litt�raires, mais n'h�site pas � s'impliquer localement. Il est conseiller municipal de 1867 � 1885.
En 1878, Hector Malot fait para�tre son �uvre la plus c�l�bre : "Sans famille". En 1893, un an apr�s l'�criture de "En Famille", na�t sa petite-fille Perrine (son pr�nom est celui de l'h�ro�ne du roman).
En 1894, Hector Malot fait para�tre son dernier roman "Amours de vieux". Il d�cide de mettre un terme � sa carri�re litt�raire et de se retirer dans sa demeure de Fontenay-sous-Bois o� il planifie de nouveaux voyages. Toutefois, il publie, deux ans plus tard, un ouvrage autobiographique, "Le roman de mes romans".
Hector Malot a �crit plus d'une soixantaine de romans pour enfants et pour adultes. Son �uvre s'inscrit dans la veine r�aliste.
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L'actrice, autrice et metteuse en scène Léna Bréban signe pour la Comédie Française une adaptation théâtrale de "Sans Famille", le roman d'Hector Malot : une heure trente d'enchantement, à voir et à écouter jusqu'au 9 janvier 2022 au Vieux Colombier (Paris). Recueilli à sa naissance par Monsieur Barberin, le petit Rémi est élevé dans l'amour par sa mère adoptive jusqu'à ses 8 ans quand, pressé par des dettes, Barberin décide de le louer à Vitalis. Cet artiste ambulant devient son tuteur, et les (més)aventures peuvent commencer, de Paris à Londres en passant par les forêts pleines de neige ...
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C�est difficile de lire ? demandai-je � Vitalis, apr�s avoir march� assez longtemps en r�fl�chissant.
� C�est difficile pour ceux qui ont la t�te dure, et plus difficile encore pour ceux qui ont mauvaise volont�.
� C�est difficile pour ceux qui ont la t�te dure, et plus difficile encore pour ceux qui ont mauvaise volont�.
Tu as le coeur gros, continua Vitalis, je comprends cela et ne t'en veux pas. Tu peux pleurer librement si tu en as envie. Seulement t�che de sentir que ce n'est pas pour ton malheur que je t'emm�ne. Que serais-tu devenu? Tu aurais �t� tr�s probablement � l'hospice. Les gens qui t'ont �lev� ne sont pas tes p�re et m�re. Ta maman, comme tu dis, a �t� bonne pour toi et tu l'aimes, tu es d�sol� de la quitter, tout cela est bien ; mais fais r�flexion qu'elle n'aurait pas pu te garder malgr� son mari. Ce mari, de son c�t�, n'est peut-�tre pas aussi dur que tu crois. Il n'a pas de quoi vivre ; il est estropi� ; il ne peut plus travailler, et il calcule qu'il ne peut pas se laisser mourir de faim pour te nourrir. Comprends aujourd'hui, mon gar�on, que la vie est trop souvent une bataille dans laquelle on ne fait pas ce qu'on veut.
Dans la vie j'avais un but: �tre utile et faire plaisir � ceux que j'aimais et qui m'aimaient.
Dans la vie j�avais un but : �tre utile et faire plaisir � ceux que j�aimais et qui m�aimaient.
Quand tout va bien, on suit son chemin sans trop penser � ceux qui vous accompagnent, mais quand tout va mal, quand on se sent dans une mauvaise voie, [...] on a besoin de s�appuyer sur ceux qui vous entourent et on est heureux de les trouver pr�s de soi.
Ah ! que le langage des l�vres est peu de chose compar� � celui des yeux ! que les mots sont froids et vides compar�s aux regards !
Le silence s'�tait fait dans la mine; aucun bruit ne parvenait plus jusqu'� nous; � nos pieds l'eau �tait immobile, sans une ride ou un murmure. La mine �tait pleine, comme l'avait dit le magister, et l'eau, apr�s avoir envahi toutes les galeries depuis le plancher jusqu'au toit, nous murait dans notre prison plus solidement, plus herm�tiquement qu'un mur de pierre. Ce silence lourd, imp�n�trable, ce silence de mort �tait plus effrayant , plus stup�fiant que ne l'avait �t� l'effroyable vacarme que nous avions entendu au moment de l'irruption des eaux; nous �tions au tombeau, enterr�s vifs, et trente ou quarante m�tres de terre pesaient sur nos c�urs.
...la vie est trop souvent une bataille dans laquelle on ne fait pas ce qu�on veut.
REMI :
-- Elle n'�tait pas toute seule, m�re Barberin. Il y avait avec elle un p�re Barberin qui �tait le ma�tre de la maison, et qui l'avait bien prouv� en me vendant un jour quarante francs � un vieux musicien.
-- Elle n'�tait pas toute seule, m�re Barberin. Il y avait avec elle un p�re Barberin qui �tait le ma�tre de la maison, et qui l'avait bien prouv� en me vendant un jour quarante francs � un vieux musicien.
[...] la moquerie peut avoir du bon pour r�former un caract�re vicieux, mais lorsqu'elle s'adresse � l'ignorance, elle est une marque de sottise chez celui qui l'emploie.
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