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3.72/5 (sur 1309 notes)

Nationalit� : �tats-Unis
N�(e) � : Vienne, Autriche , le 28/08/1903
Mort(e) � : Silver Spring, Maryland , le 13/03/1990
Biographie :

Bruno Bettelheim est un psychanalyste et p�dagogue am�ricain d'origine autrichienne.

Il effectue son parcours universitaire en philosophie � Vienne, o� est conserv�e sa th�se de doctorat. Il s'int�resse ensuite � la psychanalyse, se forme aupr�s des psychanalystes de l'�cole de Vienne.
Son p�re �tant mort pr�matur�ment de la syphilis, il lui succ�de � la t�te de son commerce de bois.

Arr�t� par les nazis en mai 1938, il est d�port� dans les camps de concentration de Dachau puis, apr�s les accords de Munich, de Buchenwald. Lib�r� en mai 1939, il �migre aux �tats-Unis. Son exp�rience des camps de concentration est une des cl�s de ses th�ories psychanalytiques. Il publie en 1943 "Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extr�mes", dont la lecture est rendue obligatoire par Eisenhower pour tous les officiers am�ricains en Allemagne. Cet ouvrage est compl�t� par "Le c�ur conscient" (1960).

Il s'est rendu c�l�bre par la publication de livres de vulgarisation o� il explique les th�ories p�dagogiques et psychoth�rapiques, nouvelles � l'�poque, mises en �uvre � l'�cole d'orthog�nie de l'Universit� de Chicago qu'il a dirig� pendant trente ans.
Ses th�ories sur les causes de l'autisme, expos�es dans la "Forteresse vide" (1967), sont aujourd'hui largement remises en cause, par les progr�s de la g�n�tique, et par nombre de psychanalystes.

Il a entre autres publi�: "Les blessures symboliques" (1954), "Les enfants du r�ve" (1969), "Un lieu o� rena�tre" (1974), "Psychanalyse des contes de f�es" (1976), "Survivre" (1979), "Dialogues avec les m�res" (1962).

Ayant perdu sa femme et redoutant la d�gradation de sa sant�, il se suicide le 13 mars 1990 � l'�ge de 86 ans.
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Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
Il semble que pour l'enfant l'existence soit une s�rie de p�riodes sereines, brusquement interrompues, et d'une fa�on incompr�hensible, quand il se trouve projet� dans une situation tr�s dangereuse. Il s'est senti en s�curit�, sans l'ombre d'une inqui�tude, et, en un instant, tout est chang�, et le monde, si amical, devient un cauchemar h�riss� de p�rils. C'est ce qui se produit quand l'un des parents, jusque l� tout amour, �met des exigences qui paraissent d�raisonnables et des menaces terrifiantes. L'enfant est convaincu qu'il n'y a rien de raisonnable � l'origine de ces choses.Il constate simplement qu'elles existent. C'est la cons�quence d'un destin inexorable. L'enfant n'a alors que deux solutions : ou bien il s'abandonne au d�sespoir ( et c'est exactement ce que font certains h�ros de conte de f�es, ils pleurent jusqu'au moment o� un ami magique survient pour leur dire ce qu'ils doivent faire pour lutter contre la menace); ou bien comme Blanche-Neige, il essaie d'�chapper � son horrible destin par la fuite, "la malheureuse fillette �tait d�sesp�r�ment seule dans la vaste for�t et tellement apeur�e... qu'elle ne savait que faire et que devenir. Elle commen�a � courir, s'�corchant aux �pines et sur les pierres pointues".

Premi�re Partie - De l'utilit� de l'imagination-
Chap Imagination, gu�rison, d�livrance et r�confort
P 251
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Bruno Bettelheim
Les parents ne doivent pas s'adonner � cr�er l'enfant qu'ils voudraient avoir mais, au contraire, l'aider � devenir ce qu'il est en puissance, � �panouir ses potentialit�s.
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La Gardeuse d'oies comporte une autre le�on, tr�s importante : la m�re, m�me si elle est aussi puissante qu'une reine, est incapable d'assurer l'�volution de son enfant vers la maturit�. Pour devenir lui-m�me, l'enfant doit affronter seul les �preuves de la vie ; il ne peut pas compter sur ses parents pour l'aider � surmonter les cons�quences de sa faiblesse.
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Pour pouvoir r�gler les probl�mes psychologiques de la croissance (c�est � dire surmonter les d�ceptions narcissiques, les dilemmes eodipiens, les rivalit�s fraternelles ; �tre capable de renoncer aux d�pendances de l�enfance ; affirmer sa personnalit�, prendre conscience de sa propre valeur et de ses obligations morales), l�enfant a besoin de comprendre ce qui se passe dans son �tre conscient et, gr�ce � cela , de faire face �galement � ce qui se passe dans son inconscient . Il peut acqu�rir cette compr�hension non pas en apprenant rationnellement la nature et le contenu de l�inconscient , mais en se familiarisant avec lui, en brodant des r�ves �veill�s, en �laborant et en ruminant des fantasmes issus de certains �l�ments du conte qui correspondent aux pressions de son inconscient .........
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Quoi qu'il se soit pass� � d'autres �poques, l'homme moderne souffre de son incapacit� � faire un choix entre la libert� et l'individualisme d'une part, le confort mat�riel de la technologie moderne et la s�curit� d'une soci�t� de masse d'autre part. C'est le v�ritable conflit de notre temps.
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Voil� quelque chose que l'enfant comprend tr�s bien : pour lui, rien n'est plus vrai que ce qu'il d�sire.
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� Tout conte de f�es est un miroir magique qui refl�te certains aspects de notre univers int�rieur et des d�marches qu'exige notre passage de l'immaturit� � la maturit�. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de f�es a � communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refl�ter notre image ; mais derri�re cette image, nous d�couvrons bient�t le tumulte int�rieur de notre esprit, sa profondeur et la mani�re de nous mettre en paix avec lui et le monde ext�rieur, ce qui nous r�compense de nos efforts. �
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Certains parents, et surtout les p�res, pensent que le jeu de poup�e est contraire � la virilit�, ce qui est absolument faux. (...) Si les parents ne voyaient aucun inconv�nient � ce que leur fils joue � la poup�e, ils lui fourniraient une occasion inestimable d'enrichir sa vie ludique. (...) les deux parents doivent lui montrer qu'ils estiment tout � fait normal qu'un gar�on ait les m�mes jeux qu'une fille.
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L�enfant pr� pubertaire ou adolescent peut se dire : � Je n�entre pas en rivalit� avec mes parents, je suis d�j� bien meilleur qu�eux ; ce sont eux qui entrent en rivalit� avec moi. � Malheureusement, il existe aussi des parents qui veulent convaincre leurs enfants adolescents qu�ils leur sont sup�rieurs ; il y a beaucoup de chances pour qu�ils le soient � certains �gards, mais, pour la s�curit� de leurs enfants, ; ils feraient mieux de garder pour eux cette r�alit�. Le pire est qu�il existe des parents qui veulent valoir mieux, sur tous les plans, que leurs enfants adolescents ; c�est par exemple, le p�re qui tente de se maintenir � la hauteur de la force juv�nile et des prouesses sexuelles de ses fils ; ou la m�re qui veut par son allure, sa fa�on de s�habiller et son comportement, paraitre aussi jeune que sa fille. L�anciennet� du th�me de � Blanche-neige � prouve qu�il s�agit d�un ph�nom�ne vieux comme le monde. Mais la rivalit� parents-enfants rend la vie insupportable aux uns comme aux autres. Plac� dans de telles conditions, l�enfant veut se lib�rer et se d�barrasser de celui de ses parents qui veut l�obliger � rivaliser ou � se soumettre. Ce d�sir de se d�barrasser du p�re ou de la m�re �veille un fort sentiment de culpabilit� bien que ce d�sir soit justifi� si on observe objectivement la position de l�enfant. Ainsi, par un renversement qui �limine le sentiment de culpabilit�, ce d�sir, lui aussi, est transf�r� sur les parents. C�est pourquoi nous trouvons dans les contes de f�es des parents qui essaient de se d�barrasser de leur enfant, comme la reine de � Blanche-Neige �.
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Bien des jeunes gens, de nos jours, se mettent soudain � chercher l'�vasion dans les r�ves procur�s par la drogue, se font initier par un gourou, croient � l'astrologie, s'adonnent � la "magie noire" ou, de toute autre fa�on, fuient la r�alit� en se r�fugiant dans des r�ves �veill�s relatifs � des exp�riences magiques qui sont cens�es am�liorer leur vie ; ces jeunes, souvent, ont �t� pr�matur�ment contraints de conna�tre la r�alit� d'une fa�on adulte. Le fait qu'ils essaient d'�chapper � la r�alit� par ces diff�rents moyens a ses racines profondes dans des exp�riences formatrices pr�coces qui les ont emp�ch�s de se convaincre personnellement que la vie doit �tre ma�tris�e de fa�on r�aliste.
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