FONTES, João Luís, ANDRADE, Maria Filomena, PIRES, Natália Albino, SOUSA, Teresa Faria de (coord.), Dom Lourenço Vicente. Percursos de um Arcebispo em tempos de mudança, Centro de Estudos Históricos da Lourinhã / Município da Lourinhã, , 2023
FONTES, João Luís, ANDRADE, Maria Filomena, PIRES, Natália Albino, SOUSA, Teresa Faria de (coord.... more FONTES, João Luís, ANDRADE, Maria Filomena, PIRES, Natália Albino, SOUSA, Teresa Faria de (coord.), Dom Lourenço Vicente. Percursos de um Arcebispo em tempos de mudança, Centro de Estudos Históricos da Lourinhã / Município da Lourinhã, 2023.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books
Essays
Part of ISBN: 9789004360761
Part of ISBN: 9789004360761
identité, fiscalité, juridiction
Au Portugal, comme à Léon et à Castille, les reines médiévales reçoivent de ses maris ou de ses beaux-parents des villes qui faisaient partie du patrimoine de la Couronne. Ces villes ne rentraient pas dans le domaine des reines, bien que la juridiction et les droits royaux leur reviennent après la concession royale.
Cette communication cherchera à analyser la relation que s’établissait entre chaque de ces villes et leur seigneur, la reine. Celle-ci exerçait en son propre nom la juridiction sur les gens, de même qui ordonnait la collecte des les rentes et les droits royaux destinés à soutenir sa cour de la reine à l’intérieur de la cour royale. Ces rentes payaient les services et la manutention de dizaines de femmes et d’hommes qui servaient la reine.
Cependant, quelques de ces villes n’ont jamais connu les dames de qui elles dépendaient. Les reines suivaient presque toujours ses maris quand ils voyageaient travers le royaume, devenant ainsi rares les évidences de leur présence en quelques-unes de ses villes, à l’exception de certaines saisons de l’année où elles y séjournaient fréquemment avec sa famille.
Les palais qu’existaient à Sintra et à Aldeia Galega da Merceana, par exemple, étaient beaucoup plus confortable que les châteaux pouvant les accueillir. Ainsi, lorsqu’elles séjournaient dans leurs villes, il ne leur manquait pas une maison correspondant à leur rang.
Pour l’administration de leurs villes, les reines pouvaient compter sur un corps de fonctionnaires habitant en ville ou qui y faisaient des randonnées d’inspection plusieurs fois l’an. Ce groupe de fonctionnaires pouvaient donc parfois rencontrer les officiers du roi qu’y œuvraient aussi au nom de leur maître, notamment pour ce qui était du recrutement militaire des vilains, quelques matières de justice, etc.
Mots clés : reines, identité, fiscalité, juridiction
In Portugal, as in León and Castile, medieval queens received from their husbands or
in-laws towns that were part of the Crown’s possessions. Th ese towns were not permanently
integrated into the queen’s household, although queens were entrusted with
the corresponding jurisdiction and royal rights from the moment of the concession.
Th is paper seeks to analyse the relationship that developed between each of these
towns and their liege, the queen. She exercised jurisdiction over the people in her
own name, and commanded the collection of rents and royal privileges destined to
support the queen’s household within the royal court. Such rents were used to pay for
the service and keeping of dozens of women and men who served the queen.
Some of these towns, however, never sheltered the ladies they were subject to.
Queens nearly always followed their husbands when these travelled through the kingdom;
evidence of their presence in some of their own towns is therefore rare, except for
certain times of the year when queens would frequently stay there with their families.
When staying in their towns, queens did not lack for accommodation suitable to
their station; the palaces that then stood in Sintra and in Aldeia Galega da Merceana,
for instance, were much more comfortable than the castles usually available for their
lodging.
For the administration of their towns, queens could rely on a body of offi cials
who either lived locally or visited the place for supervision several times a year. Th ese
offi cials could sometimes come across the king’s own, who can be found discharging
duties in the name of their lord, especially regarding some matters of justice and the
military recruitment of villeins.