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Sawran, Gouvernorat d'Alep

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Sawran, Gouvernorat d'Alep
Sawran est le centre administratif de Nahiya Sawran du district d'Azaz
Nom officiel
(ar) صورانVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(ar) صورانVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Gouvernorat
District
Sous-district
Sawran Subdistrict (en)
Altitude
444 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
6 988 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Village, populated place in Syria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Sawran ( arabe : صوران (Ṣawrān) ), également orthographié Suran, Souran ou Sawwaran, est une ville du nord du gouvernorat d'Alep, au nord-ouest de la Syrie.

Géographie

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Sawran est itué à 22 km au nord de la ville d'Alep, c'est le centre administratif de Nahiya Sawran dans le district d'Azaz. Les localités voisines sont A'zaz et Kafra à l'ouest, Ihtaimlat et Dabiq à l'est et Mare' au sud.

Démographie

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Lors du recensement de 2004, Sawran comptait 6 988 habitants. La ville comprend des Turkmènes [1].

L'histoire de Sawran remonte à l'âge du fer alors colonie araméenne dans le royaume de Bit Adini connue sous le nom de «  Surunu ». Le roi néo-assyrien Shalmaneser III lors d'une campagne militaire contre le roi Ahuni de Bit Adini, a attaqué et pris Surunu[2]. Iqui passa par la suite sous le règne du roi assyrien Tiglath Pileser III [3].

À l'époque byzantine, Sawran était habitée par la tribu arabe des Tanukh. Avant la conquête musulmane, il comportait un centre chrétien arabe et un monastère fortifié. Au début de la domination islamique, Sawran faisait partie de Jund Qinnasrin (District militaire de Chalcis), partie de la plus grande province de Bilad al-Sham [4].

Guerre civile syrienne

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Pendant la guerre civile syrienne, la ville est le théâtre de massacres de civils par les forces régulières et irrégulières pro-gouvernementales : le (37 victimes civiles) et le (30 victimes civiles)[5]. L'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a pris le contrôle de la ville le [6]. Le , des rebelles soutenus par la Turquie ont repris la ville à l'EIIL[7],[8].

Séisme du

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Sawran a été touchée par le séisme du  : « Dans ce minuscule hameau, à la lumière de simples téléphones portables, à mains nues ou à l'aide d'outils rudimentaires, 32 corps ont été extraits des décombres[9] ». Les divisions politiques résultant de la guerre civile ont compliqué la situation des secouristes et entravé l'acheminement de l'aide humanitaire[9],[10].

Notes et références

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  1. Houssein Youssef, Halep Türkmen Masallarının Propp Metodu Açısından Çözümlenmesi, Ankara, (lire en ligne), p. 12.
  2. Bryce, 2009, pp. 674-675.
  3. Lipinsky, 2000, pp. 210-211.
  4. Shahid, 2009, p. 404.
  5. Baiou, « Under the Guise of Aid: The Far-Right French NGO Allegedly Supporting War Crimes in Syria », New Lines Institute, (consulté le ).
  6. « Dozens reported killed in violence across Syria », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en-GB) « Syria conflict: Rebels 'capture' IS stronghold of Dabiq », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. السيطرة على دابق تقضي على أهم ذرائع تنظيم “الدولة الإسلامية”..
  9. a et b (en) Cécile Hennion et Laure Stephan, « In Syria, earthquake damage widens fractures from war », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  10. (en) publish, « Removing rubble in Aleppo's Sawran after earthquake », sur North press agency, NPA.SYR, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Trevor Bryce, The Routledge Handbook of The People and Places of Ancient Western Asia: The Near East from the Earky Bronze Age to the fall of the Persians Empire, Routledge, (ISBN 978-1134159086, lire en ligne)
  • Edward Lipinsky, The Aramaeans: Their Ancient History, Culture, Religion, Peeters Publishers, (ISBN 9042908599, lire en ligne)
  • Irfan Shahid, Byzantium and the Arabs in the Sixth Century, Part 2, Harvard University Press, (ISBN 978-0884023470, lire en ligne)