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Robert Silverberg

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Robert Silverberg
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Robert Silverberg en 2005
Alias
Calvin M. Knox
David Osborne
Dan Eliot
David Challon
Don Elliott
Don Holliday
Ivar Jorgenson
Jeremy Dunn
John Dexter
Loren Beauchamp
Marlene Longman
Robert Randall
Walter Drummond[1]
Naissance (89 ans)
New York, État de New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres

Œuvres principales

Signature de Robert Silverberg

Robert Silverberg, né le à Brooklyn (New York), est un romancier et nouvelliste américain. Ses domaines de prédilection sont la science-fiction et la fantasy.

Biographie et carrière littéraire

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Une jeunesse extrêmement prolifique

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Robert Silverberg publie sa première nouvelle à 18 ans et son premier roman, Révolte sur Alpha C, à peine un an plus tard. Il se voit attribuer à 20 ans le prix Hugo de « l'auteur le plus prometteur »[2]. Cette première consécration l'entraîne dans un travail considérable avec, en quelques années (période 1957-1959), l'écriture d'au moins 200 histoires courtes ou nouvelles et une dizaine de romans, la plupart alimentaires, sous de nombreux pseudonymes.

En 1958, la faillite de l'American News Company, le principal distributeur de pulps, entraîne dans sa chute un bon nombre de titres. Silverberg est obligé de se diversifier, et va s'essayer à des genres aussi divers que le western, les histoires de super-héros, et même des publications adultes, comme Le Sexe dans les armées, ou 1001 questions sur le sexe. Lors des années 1960, il publie ainsi près de 70 ouvrages sur des thèmes historiques ou archéologiques. Il devient aussi un mercenaire fiable pour toutes les revues ayant survécu, notamment grâce à l'entregent de Randall Garrett, auteur mineur mais qui est une plume de secours bien connue. On dit même que certaines années, à eux deux, ils ont signé, sous divers pseudonymes, la moitié de tout ce qui était publié.

Robert Silverberg est président de la Science Fiction and Fantasy Writers of America pendant les années 1967-1968.

Puis, au milieu des années 1960, Frederik Pohl, le rédacteur en chef de la revue Galaxy Science Fiction, lui propose un marché unique. Il achète tout ce que Silverberg lui proposera, à condition que celui-ci donne le meilleur de lui-même. S'il retombe dans ses travers de mercenaire de l'édition, le marché deviendra caduc. L'occasion est trop belle pour Silverberg, qui cherche depuis quelques années déjà à sortir de la spirale mercantile dans laquelle il était entré afin de prendre une retraite précoce[3]. Il va mettre à profit cette période pour travailler style et thématiques, et livrer certains de ses meilleurs romans et nouvelles. Ainsi, il écrira L'Homme dans le labyrinthe (1968), au ton sombre et introspectif, L'Oreille interne (1972), où l'on suit David Selig, son héros qui constate avec des sentiments partagés la perte de ses dons télépathiques, et le célèbre Le Livre des crânes (aussi en 1972), qui obtient de nombreuses récompenses.

Années 1970

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Cependant, lassé du monde de l'édition qui prend une tournure mercantile qui ne lui plaît guère, Robert Silverberg, après la sortie du rageur L'Homme stochastique, annonce en 1975 qu'il prend sa retraite. Sortira sur un reliquat de contrat, en 1976, Shadrak dans la fournaise, un des premiers romans de science-fiction à mettre en scène un héros noir.

C'est une retraite bien occupée : il quitte New York pour San Francisco, se sépare de sa première femme et dirige plusieurs anthologies.

Années 1980

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En 1979, il revient sur sa décision et entame la rédaction du Cycle de Majipoor, œuvre située entre la fantasy et le space opera. Le roman inaugural, Le Château de Lord Valentin, est un immense succès, et reste à ce jour son livre le plus vendu. Ce cycle comprend sept romans écrits entre 1980 et 2002, augmenté d'un recueil de nouvelles en 2013, et s'il comporte moins d'originalité que ses ouvrages précédents, il possède par contre tous les ingrédients nécessaires à ce genre de saga, avec une étude détaillée des personnages et de leur environnement. Parallèlement, il écrit en 1985 Le Seigneur des ténèbres, une épopée africaine inspirée par son modèle littéraire de toujours, Joseph Conrad, ainsi que l'un des plus fameux romans de la fantasy, Gilgamesh, roi d'Ourouk, publié en 1989.

Années 1990 et 2000

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La décennie des années 1990 reste prolifique avec des ouvrages où la maîtrise technique du genre ne cache guère les priorités alimentaires. Toujours brillant anthologiste, Robert Silverberg participe à la composition de recueils tels que Légendes, Horizons lointains et Légendes de la fantasy.

Silverberg fait taire les critiques en 2003 avec la publication de Roma Æterna, une uchronie qui décrit à quoi ressemblerait notre monde si la chute de l'Empire romain n'avait pas eu lieu.

En 2004, l'association des Science Fiction and Fantasy Writers of America lui décerne le titre de Grand Master (“grand maître”), la plus haute distinction honorifique du genre.

En France, la quasi-intégralité de ses nouvelles aurait dû paraître dans la collection Imagine dirigée par Jacques Chambon, mais le décès de ce dernier aura arrêté cette initiative au troisième volume. Néanmoins, le quatrième et ultime tome est finalement paru chez J'ai lu (directement en poche, donc) en septembre 2006 sous le titre Mon nom est Titan. C'est la première fois au monde que ses meilleures nouvelles sont ainsi rassemblées.

Années 2010

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En , les éditions ActuSF publient dans la collection « Les Trois Souhaits » le roman court Les Vestiges de l'automne, qui clôt la trilogie ouverte avec À la fin de l'hiver et La Reine du printemps. On y retrouve aussi le synopsis du roman qui aurait dû achever la trilogie et qui est présenté en édition bilingue.

En 2012 paraît Le Dernier Chant d'Orphée, en 2014 Dernières nouvelles de Majipoor dernier tome du Cycle de Majipoor et en , Glissement vers le bleu (co-écrit avec Alvaro Zinos-Amaro).

Vie privée

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Marié en 1956 à Barbara Brown, le couple se sépare en 1976 et divorce en 1986. Silverberg se marie une seconde fois en 1987 avec Karen Haber, elle aussi auteure de science-fiction. Le couple habite San Francisco.

Pseudonymes

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Robert Silverberg a utilisé au cours de sa longue et chaotique carrière de nombreux pseudonymes. Citons parmi ceux-ci Ivar Jorgenson (sur plusieurs nouvelles et le roman Starhaven), Calvin M. Knox (sur des nouvelles et sur les romans The Plot Against Earth et An Asteroid is Missing), David Osborne (pour les romans Aliens from Space et Invisible Barriers) et Robert Randall, lors de collaborations avec son premier éditeur, Randall Garrett (notamment pour The Shrouded Planet).

Récompenses

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Robert Silverberg a reçu quatre fois le prix Hugo[4], cinq fois le prix Nebula[5] et neuf fois le prix Locus[6].

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Œuvre de Robert Silverberg.

Cycle de Majipoor

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Cycle de Gilgamesh

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Cycle du nouveau printemps

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Recueils et anthologies

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Recueils des meilleures nouvelles de l'auteur

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Nouvelle de Robert Silverberg.

Notes et références

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Article connexe

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Liens externes

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