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Moi y'en a vouloir des sous

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Moi y'en a vouloir des sous

Réalisation Jean Yanne
Scénario Gérard Sire
Jean Yanne
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 110 min
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Moi y'en a vouloir des sous est une comédie satirique réalisée par Jean Yanne, sortie en 1973.

Les conflits sociaux battent leur plein. Adrien Colbart (Bernard Blier), président de la puissante CGI, est considéré comme un leader syndical de tendance radicale. Son neveu, Benoît Lepape (Jean Yanne) est un homme tranquille, qui travaille comme analyste financier dans un groupe industriel. Contrairement à ce que pense son oncle, il n'est pas hostile aux ouvriers. En revanche, il voit les manifestations et les banderoles comme des « singeries ».

Après une initiative malheureuse, Lepape est licencié par son PDG en chaise roulante, Chouras. Il va voir son oncle et lui expose sa stratégie : « contre le capitalisme, utiliser le capitalisme ». Il le convainc d'investir les fonds du syndicat dans une entreprise de bicyclettes qui va connaître le succès. Avec les mêmes fonds et les bénéfices des bicyclettes, Lepape ouvre bientôt une usine-modèle d'électronique.

Fiche technique

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Distribution

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Slogans des manifestations

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  • « Des sous! Des sous! »
  • « Liberté ! Egalité ! Sexualité ! »
  • « Liberté Sexe ! »

Autour du film

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  • Une boîte de jeu, inspirée du film, créée par Jean Yanne et Tito Topin, a été éditée par Cinéquanone, éditions Images et Formes.
  • Une composition de Teddy Lasry avec Magma, intitulée "Dotz Hundïn", de trois minutes environ et restée inédite sur disque, peut être appréciée au bout d'une heure quinze du film[1].

Une distance critique

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Jean Yanne tourne en dérision aussi bien les capitalistes que les syndicalistes. Il n'épargne pas non plus les gauchistes. Pour lui, ces derniers ne sont que des bourgeois qui s'ignorent à peine, à l'image du leader des Forces Révolutionnaires Clandestines, roulant dans une décapotable rouge équipée du téléphone, et habillé par les grands couturiers[2].

Lieux de tournage

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Références

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  1. « magma »
  2. Philippe Riutort, « Dérision et cinéma commercial: les limites de l'humeur anti-institutionnelle de Jean Yanne », Hermès, La Revue, no 29,‎ , p. 209-2016 (lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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