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Louis-Joseph Daumas

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Louis-Joseph Daumas
Guerrier romain, sur le pont d'Iéna (Paris).
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Distinction
Vue de la sépulture.
Tombe de Louis Daumas au cimetière du Montparnasse (div. 18), à Paris.

Louis-Joseph Daumas, né à Toulon le et mort à Paris le , est un sculpteur et médailliste français.

Daumas étudie d'abord à l'atelier de l'arsenal de sa ville natale, puis, arrivé à Paris, il intègre l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1826 où il a David d'Angers comme professeur. À partir de 1833 il expose régulièrement dans les Salons où ses travaux sont remarqués, il est surnommé Le Petit Puget[1]. Il obtient plusieurs médailles de récompense.Il obtient plusieurs commandes officielles mais ne parvient pas à atteindre une notoriété de premier plan. Bien qu'inspirée par la fougue romantique, sa sculpture n'arrive pas à s'extraire d'un certain académisme.

En Argentine
  • Buenos Aires, place San Martin, Monument à José de San Martín, statue équestre en bronze (1862). Cette statue était à l'origine placée sur un simple piédestal et entourée d'une grille. L'inauguration a lieu le . En 1909 le gouvernement argentin décide de placer cette statue dans une composition plus vaste et en confie la réalisation au sculpteur allemand Gustav Eberlein. La statue équestre de Daumas est alors placée sur un piédestal en marbre rouge orné de deux bas-reliefs et devant lequel est placée une statue en bronze du dieu Mars tenant de sa jambe gauche un condor, symbole de la victoire. Ce nouvel ensemble repose sur un socle parallélépipédique, également en marbre rouge et décoré de bas-reliefs, et aux quatre coins duquel sont placées des statues de bronze représentant Le Départ, La Bataille, la Victoire et Le Retour. Cette composition sera inaugurée le . Par la suite, de nombreuses copies de la seule statue sommitale équestre de Daumas sont réalisées. En 2016 on en dénombre 70 exemplaires dont 47 pour des villes d'Argentine et 13 offertes à différentes villes étrangères[2] dont : Cadix ; Madrid, parc de l'ouest[3] ; Paris, Parc Montsouris ; Bruxelles, Woluwe-Saint-Pierre ; New-York, Central Park[4], etc.
Au Chili
  • Santiago, Monument à José de San Martín, statue équestre en bronze (1860). Cette statue coulée en France en 1860 arrive au Chili en 1861 mais ne sera inaugurée que le , jour anniversaire de la bataille de Maipú. Cette statue réalisée un peu avant celle de Buenos Aires présente avec cette dernière deux différences notables. Tout d'abord le général San Martin est représenté tenant de sa main droite un drapeau, alors que dans la version de Buenos Aires il montre de son index le chemin de la liberté. L'autre différence réside dans la queue du cheval qui, au lieu d'être en panache, est abaissée jusqu'au sol afin d'assurer à la structure une meilleure stabilité nécessitée par les risques sismiques du Chili nettement plus élevés qu'à Buenos Aires[5].
En France

Notes et références

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  1. Article sur le site Wikiphidias.fr.
  2. (es) Revues des archives générales de la nation de la république argentine, (lire en ligne), p. 18.
  3. Madrid.
  4. (en) Ville de New-York, Central parc - général José de San Martin (lire en ligne).
  5. (es) Revues des archives générales de la nation de la république argentine, (lire en ligne), p. 14.
  6. Génie de la navigation.
  7. « Charles d'Anjou », notice no IM83001231, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. Jacques-Noël Sané, musée national de la Marine.
  9. Cavalier romain.
  10. « Cavalier romain », notice no AP43LE17559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  11. Mézeray, Orsay.
  12. Aurelia Victorina.
  13. Joseph-dominique d'Inguimbert.
  14. [1].
  15. Saint-Vincent-de-Paul.
  16. Gallica.
  17. Gering.
  18. « Après la guerre », notice no 000SC018099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. « Cote LH/667/77 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Liens externes

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