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Lav Diaz

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Lav Diaz
Description de cette image, également commentée ci-après
Lav Diaz au festival On the Edge de Cleveland en 2015.
Nom de naissance Lavrente Indico Diaz
Naissance (65 ans)
Cotabato, (Mindanao)
Philippines
Nationalité Drapeau des Philippines Philippin
Profession Réalisateur
Films notables Norte, la fin de l'histoire
Death in the Land of Encantos
Site internet lavdiaz.com

Lav Diaz, né le à Cotabato, est un cinéaste[1] philippin.

Reconnu comme le « père idéologique du nouveau cinéma philippin », ses films sont réputés pour leur ampleur et leur précision esthétique et discursive[2].

Il remporte le Léopard d'or au Festival international du film de Locarno 2014 pour From What is Before et le Lion d'or à la Mostra de Venise 2016 pour The Woman Who Left.

Né aux Philippines le , Lavrente Indico Diaz grandit à Cotabato, Mindanao, sous le règne de Ferdinand Marcos et dans les années sanglantes de la loi martiale. Après des études d’économie et de droit, il signe des scénarios et réalise ses premiers courts métrages au milieu des années 1980.

Achevé dix ans plus tard alors qu’il partage sa vie entre New York et les Philippines, Evolution of a Filipino Family (2004) lui vaudra, avec West Side Kid (2001) et Heremias, Book One: The Legend of the Lizard Princess (2006), une reconnaissance internationale. Death in the Land of Encantos (2007) et Melancholia (2008) sont tous deux récompensés à la Mostra de Venise.

En 2009, il est sélectionné pour écrire et réaliser un segment du Jeonju Digital Project, intitulé Butterflies Have No Memories. Suivent Century of Birthing (2010), Florentina Hubaldo, CTE (2012), et Norte, la fin de l'histoire (2013) qui figure dans la sélection « Un certain regard » du Festival de Cannes. En 2014, il remporte le Léopard d'or au Festival de Locarno pour From What is Before (Mula sa Kung Ano ang Noon).

En 2013, Lav Diaz réalise Prologue to the Great Desaparecido, court métrage d'introduction à un vaste projet en devenir, The Great Desaparecido, sur la disparition en 1897 d'Andres Bonifacio, fondateur de la Révolution philippine assassiné par ses rivaux[3].

Une rétrospective lui est consacrée en au Jeu de Paume[4].

Lav Diaz est également musicien et auteur de bandes dessinées.

Esthétique

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La critique Élise Domenach voit dans les « longs plans fixes en station basse, où le champ est traversé de diagonale(s) formée(s) par la trajectoire d'un ou plusieurs personnages) », la signature esthétique de Lav Diaz. Le cinéaste philippin confirme, citant d'une part le théoricien du cinéma André Bazin comme son « héros » et sa « découverte cruciale » en tant qu'artiste ; d'autre part, ses romans de jeunesse comme ceux de Tolstoï ou Dostoïevski[5].

Filmographie

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Distinctions

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Lav Diaz est — entre autres — réalisateur, scénariste, monteur, acteur et producteur indépendant.
  2. « Les très riches heures : Première rétrospective en France des films de Lav Diaz du 03 novembre au 05 décembre 2015, Concorde, Paris », sur Jeu de Paume (consulté le )
  3. (en) « Prologue to the Great Desaparecido », sur LavDiaz.com (consulté le )
  4. Julien Gester, « Lav Diaz : fleuve secret », sur liberation.fr, .
  5. Élise Domenach, « Lav Diaz : "La dévastation fait partie de notre psyché" », sur Débordements,

Liens externes

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