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Castelnaud-de-Gratecambe

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Castelnaud-de-Gratecambe
Castelnaud-de-Gratecambe
Le bourg de Castelnaud-de-Gratecambe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord
Maire
Mandat
Gilbert Serres
2020-2026
Code postal 47290
Code commune 47055
Démographie
Gentilé Castelnaudais
Population
municipale
515 hab. (2021 en évolution de +5,32 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 50″ nord, 0° 40′ 05″ est
Altitude 212 m
Min. 80 m
Max. 214 m
Superficie 17,23 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Villeneuve-sur-Lot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut Agenais Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Castelnaud-de-Gratecambe
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Castelnaud-de-Gratecambe

Castelnaud-de-Gratecambe est une commune du Grand Sud-Ouest français, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. En 2016, elle compte 499 habitants.

Géographie

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Localisation

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Castelnaud-de-Gratecambe est une commune située en Agenais, dans le quart nord-est du département de Lot-et-Garonne.

Communes limitrophes

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Castelnaud-de-Gratecambe est limitrophe de sept autres communes, dont Villeneuve-sur-Lot au sud, sur à peine trente mètres. Les communes limitrophes sont La Sauvetat-sur-Lède, Beaugas, Boudy-de-Beauregard, Lédat, Monflanquin, Pailloles et Villeneuve-sur-Lot.

Hydrographie

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Le vallon de la Mascarde, au nord-est du bourg.

La commune est arrosée par deux affluents de la Lède, la Mascarde — qui prend sa source dans le nord-ouest de la commune — et l'Aygue-Rousse, cette dernière bordant le territoire communal à l'ouest.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cancon à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Castelnaud-de-Gratecambe est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), forêts (12,7 %), cultures permanentes (11 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), zones urbanisées (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Castelnaud-de-Gratecambe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[16]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnaud-de-Gratecambe.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006 et 2009, par la sécheresse en 1998, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[14].

Le toponyme est documenté sous les formes latine Castrum novum (1307-1317)[20] et romane Gratacamba (XIIIe siècle)[21].

La graphie Castelnaud est une corruption de Castelnau qui signifie 'château neuf' (du latin castellum novum, le diminutif castellum ayant supplanté le latin classique castrum 'fort militaire').

Gratecambe est un toponyme composé des termes occitans :

  • grata 'roche' dans lequel gr- renvoie à la racine préindoeuropéenne *kar- 'pierre' ;
  • camba qui signifie 'courbe' ou 'hauteur arrondie' d'après Alphonse Trombetti[22].

N.B. une étymologie latine par gratus campus « camp agréable » n’est pas vraisemblable, ne peut pas donner « grate- » et conduirait à un toponyme terminé par « camp ».

Castelnaud de Gratecambe est une ancienne bastide de Guyenne, fondée au XIIIe siècle par Alphonse de Poitiers[23].

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1983 Georges Saphy    
mars 1983 mars 2014 Michel Mazet   Retraité agricole
mars 2014 juin 2020 Olivier Garmond    
juin 2020 En cours Gilbert Serres    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 515 habitants[Note 3], en évolution de +5,32 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5884896527351 038968983883856
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
871830783841839709679650628
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
668617615525530517564471431
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
442463428465513517542549499
2018 2021 - - - - - - -
518515-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Castelnaud-de-Gratecambe et Cancon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Castelnaud-de-Gratecambe ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Castelnaud-de-Gratecambe », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Castelnaud-de-Gratecambe », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. Yves Renouard, Rôles gascons : 1307-1317, t. IV, Paris, Imprimerie nationale, , 712 p. (lire en ligne)..
  21. Cartulaire d'Agen.
  22. Bénédicte Boyrie-Fénié, avec la collaboration d’André Bianchi, Pèire Boissière, Patrice Gentié et Maurice Romieu, Dictionnaire toponymique des communes - Lot-et-Garonne, Pau, Éditions Cairn, , 320 p. (ISBN 978-2-35068-231-0), p. 84..
  23. Inventaire général du patrimoine culturel, « bastide », notice no IA47001290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 juin 2017.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Inventaire général du patrimoine culturel, « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA47001217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 juin 2017.
  29. « Église paroissiale Saint-Martin. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  30. Inventaire général du patrimoine culturel, « église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA47001216, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 juin 2017.
  31. « Église paroissiale Saint-Pierre. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  32. Inventaire général du patrimoine culturel, « manoir », notice no IA47001239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 13 juin 2017.