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'''La Cure''' est un village jurassien situé sur la [[frontière entre la France et la Suisse]], partagé entre la [[communes de Suisse|commune suisse]] de [[Saint-Cergue]] (canton de Vaud) et la [[Commune (France)|commune française]] des [[Les Rousses|Rousses]] (département du Jura).
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== Géographie ==
=== Situation ===
Le village de la Cure est situé à environ deux kilomètres du centre des Rousses, cinq kilomètre du village de Saint-Cergue, 28 km de [[Gex]] et 50 km de [[Genève]] (par Gex).

=== Routes ===
La Cure est reliée aux Rousses par la [[Route nationale 5 (France métropolitaine)|route nationale 5]] (Paris-[[Ferney-Voltaire]]/[[Genève]]), déclassée à partir de la Cure en RD 1005. La route nationale passe un peu à l'ouest du village, mais deux bretelles de liaison ont été construites.

Parallèlement, il existe une route plus ancienne venant des Rousses et allant vers Saint-Cergue, appelée « route Royale » en France et « route de France » en Suisse.

=== Chemin de fer ===
[[Fichier:La_Cure_gare.jpg|thumb|left|Train Nyon-Saint-Cergue-Morez en gare de la Cure]]
De [[1921]] à 1958, après l’achèvement de la ligne métrique [[Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez|Nyon-Saint-Cergue-Morez]] (NStCM), La Cure bénéficie d’une liaison avec [[Gare de Nyon|Nyon]] en [[Suisse]] et [[Gare de Morez|Morez]] en France.

La partie française de cette ligne a été fermée en [[1958]], mais est toujours en service en Suisse<ref>[https://www.sbb.ch/fr/informations-voyages/gares/trouver-gare/gare.1060.la-cure.html « Gare La Cure SBB CFF FFS »] et [https://www.nstcm.ch/ligner55 Horaires].</ref>. La ligne s'arrête maintenant à la Cure, juste avant la [[Frontière entre la France et la Suisse|frontière]].

=== Relief et hydrographie ===
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== Histoire ==
== Histoire ==
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Depuis [[1862]] et le [[traité des Dappes]] entre la [[France]] et la [[Suisse]]<ref>{{Lien web |titre=Traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes |url=https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/VII/450_439_433/fr |site=www.fedlex.admin.ch |consulté le=2023-01-27}}</ref>, la majeure partie du village est intégrée à la Suisse, en échange de portions de terrain dans la vallée des Dappes. Quelques maisons du village, qui étaient françaises, devinrent ainsi suisses. Certaines se trouvent dans une situation particulière : traversées par la frontière, elles possèdent un pied en France et l'autre en Suisse.
=== Le traité des Dappes (1862) ===
Depuis le [[traité des Dappes]] entre la [[France]] et la [[Suisse]]<ref>{{Lien web |titre=Traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes |url=https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/VII/450_439_433/fr |site=www.fedlex.admin.ch |consulté le=2023-01-27}}</ref>, la majeure partie du village la Suisse, en échange portions de dans la vallée des Dappes.

Certaines maison ont été ainsi incluses dans le territoire suisse et {{refnec|certaines}} se trouvent dans la situation particulière d'être traversées par la frontière : elles ont donc un pied en France et l'autre en Suisse.


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== Hôtel à cheval sur la frontière ==
== à cheval sur la frontière ==
Profitant du changement de frontière de 1862, un jeune homme futé dénommé Ponthus construisit une maison à cheval sur la nouvelle frontière<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Philippe |nom=Hanus |titre=Du rififi à la frontière franco-suisse. La Cure, massif du Jura, {{sp-|XIX|-|XXI|s}} |url=https://lecpa.hypotheses.org/1046 |site=Ethnopôle "Migrations, Frontières, Mémoires" |consulté le=2023-01-27}}</ref> qui deviendra plus tard l'[[Hôtel franco-suisse]] dirigé par Jules Arbez (d'où le surnom d'''Arbezie'' donné à ce domaine transfrontalier par [[Edgar Faure]]) permettant de jouer sur les deux réglementations nationales. Lors de l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation de la France par l'Allemagne]], il servira de lieu de passage à des fugitifs, à l'insu des occupants allemands<ref>[http://www.arbezie.com/ arbezie.com]</ref>.
Profitant du , un jeune homme Ponthus une maison à cheval sur la nouvelle frontière<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Philippe |nom=Hanus |titre=Du rififi à la frontière franco-suisse. La Cure, massif du Jura, {{sp-|XIX|-|XXI|s}} |url=https://lecpa.hypotheses.org/1046 |site=Ethnopôle "Migrations, Frontières, Mémoires" |consulté le=2023-01-27}}</ref> l'[[Hôtel franco-suisse]] dirigé par Jules Arbez (d'où le surnom d'Arbezie donné à ce domaine transfrontalier par [[Edgar Faure]]) permettant de jouer sur les deux réglementations nationales.


=== La Cure pendant la Seconde Guerre mondiale ===
== Transport ==
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[[Fichier:La_Cure_gare.jpg|thumb|left|Train Nyon-Saint-Cergue-Morez en gare de la Cure]]
Après la signature de l'[[armistice du 22 juin 1940]], la commune des Rousses se trouve dans la [[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|zone d'occupation allemande]] (zone Nord), et plus particulièrement dans la zone interdite au retour des réfugiés ([[Exode de 1940 en France|habitants ayant quitté leur résidence]] au moment de l'[[Campagne de France (1940)|offensive allemande]] de mai-juin 1940).
Avec l’achèvement de la ligne métrique de [[Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez]] (NStCM) en [[1921]], La Cure bénéficie d’une liaison avec [[Nyon]] en [[Suisse]] et avec [[Morez]] en France (gare PLM). La partie française de cette ligne a été fermée en [[1958]], et la ligne s'arrête maintenant à la Cure, juste avant la [[Frontière entre la France et la Suisse|frontière]].

Durant cette période (1940-1944), l'hôtel Arbez sert de lieu d'hébergement et de passage à des fugitifs, tout en servant des repas aux militaires allemands chargés de surveiller la frontière<ref>[http://www.arbezie.com/ arbezie.com]</ref>.


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==Références==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Traité des Dappes]]
* [[Traité des Dappes]]

Version du 8 octobre 2024 à 10:11

La Cure
Géographie
Pays
Commune française
Canton
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Identifiants
TGN
Indicatif téléphonique
022Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

La Cure est un village jurassien situé sur la frontière entre la France et la Suisse, partagé entre la commune suisse de Saint-Cergue (canton de Vaud) et la commune française des Rousses (département du Jura).

Géographie

Situation

Le village de la Cure est situé à environ deux kilomètres du centre des Rousses, cinq kilomètre du village de Saint-Cergue, 28 km de Gex et 50 km de Genève (par Gex).

Routes

La Cure est reliée aux Rousses par la route nationale 5 (Paris-Ferney-Voltaire/Genève), déclassée à partir de la Cure en RD 1005. La route nationale passe un peu à l'ouest du village, mais deux bretelles de liaison ont été construites.

Parallèlement, il existe une route plus ancienne venant des Rousses et allant vers Saint-Cergue, appelée « route Royale » en France et « route de France » en Suisse.

Chemin de fer

Train Nyon-Saint-Cergue-Morez en gare de la Cure

De 1921 à 1958, après l’achèvement de la ligne métrique Nyon-Saint-Cergue-Morez (NStCM), La Cure bénéficie d’une liaison avec Nyon en Suisse et Morez en France.

La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, mais est toujours en service en Suisse[1]. La ligne s'arrête maintenant à la Cure, juste avant la frontière.

Relief et hydrographie

Histoire

Le traité des Dappes (1862)

Depuis le traité des Dappes (8 décembre 1862) entre la France et la Suisse[2], la majeure partie du village fait partie de la Suisse, qui a cédé en échange des portions de territoire dans la vallée des Dappes.

Certaines maison ont été ainsi incluses dans le territoire suisse et certaines[réf. nécessaire] se trouvent dans la situation particulière d'être traversées par la frontière : elles ont donc un pied en France et l'autre en Suisse.

Un hôtel à cheval sur la frontière

Profitant du délai entre la signature du traité et sa ratification en 1863, un jeune homme Ponthus a construit une maison à cheval sur la nouvelle frontière[3]. Cette maison devient ultérieurement l'Hôtel franco-suisse dirigé par Jules Arbez (d'où le surnom d'« Arbezie » donné à ce domaine transfrontalier par Edgar Faure[pas clair]) permettant de jouer sur les deux réglementations nationales[pas clair].

La Cure pendant la Seconde Guerre mondiale

Après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la commune des Rousses se trouve dans la zone d'occupation allemande (zone Nord), et plus particulièrement dans la zone interdite au retour des réfugiés (habitants ayant quitté leur résidence au moment de l'offensive allemande de mai-juin 1940).

Durant cette période (1940-1944), l'hôtel Arbez sert de lieu d'hébergement et de passage à des fugitifs, tout en servant des repas aux militaires allemands chargés de surveiller la frontière[4].

Notes et références

  1. « Gare La Cure SBB CFF FFS » et Horaires.
  2. « Traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes », sur www.fedlex.admin.ch (consulté le )
  3. Philippe Hanus, « Du rififi à la frontière franco-suisse. La Cure, massif du Jura, XIXe – XXIe siècles », sur Ethnopôle "Migrations, Frontières, Mémoires" (consulté le )
  4. arbezie.com

Voir aussi

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Articles connexes