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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

=== Cartographie ===
*Carte IGN au 1/25 000 SB (série bleue) Guémené-Penfao Nozay (partie nord)
*Carte IGN au 1/25 000 SB (série bleue) Blain (partie sud)
* ''Cadastre ancien'' (1835), sur le site des Archives départementales, [https://archives-numerisees.loire-atlantique.fr/v2/ad44/cadastre.html Cadastre] (Le Gâvre, Plan du cadastre ancien)
* ''Cadastre rénové'' (1954), sur le site des Archives départementales, [https://archives-numerisees.loire-atlantique.fr/v2/ad44/cadastre.html Cadastre] (Le Gâvre, Plan du cadastre rénové)

=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Alignement du Pilier]]
* [[Alignement du Pilier]]

Version du 17 février 2024 à 11:34

Forêt du Gâvre
Image illustrative de l’article Forêt du Gâvre
Sous-bois de la forêt du Gâvre
Localisation
Coordonnées 47° 31′ 00″ nord, 1° 48′ 00″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Géographie
Superficie 4 460 ha
Altitude
 · Maximale
 · Minimale
31 m
60 m
25 m
Compléments
Statut Forêt domaniale
Essences Chêne, hêtre, charme, pin, bouleau
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Forêt du Gâvre
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Forêt du Gâvre
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Forêt du Gâvre

La forêt du Gâvre, située dans la commune du Gâvre en Loire-Atlantique, est une forêt domaniale, la forêt plus étendue du département (44 km²). Issue de la forêt ducale établie en 1225 par le duc Pierre Ier, en même temps que la « ville franche du Gâvre », elle est devenue forêt royale en 1532, puis forêt d'État à la Révolution.

On y a récemment découvert (1976) un alignement mégalithique, l'alignement du Pilier, qui serait, à ce jour, le plus long d’Europe[1], mais dont les pierres sont de taille moindre que celles des alignements les plus célèbres, notamment ceux de Carnac.

Géographie

Superficie

Avec ses 44,6 km², la forêt domaniale du Gâvre couvre plus de 80 % de la superficie de la commune (53,6 km²).

Plus vaste forêt de la Loire-Atlantique, elle est la troisième des Pays de la Loire, après la forêt de Perseigne et la forêt de Bercé, toutes deux dans la Sarthe. En ce qui concerne les départements de la Bretagne historique, elle est précédée par la forêt de Paimpont.

Il existe une petite extension forestière sur la commune de Plessé, hors de la forêt domaniale.

Situation

Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Nantes. Son extrémité sud se trouve à 1,2 km du cours de l'Isac, c'est-à-dire du canal de Nantes à Brest.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes (hors le Gâvre dont la partie non forestière se trouve à l'est de la forêt) sont, du nord au sud : Guémené-Penfao, Plessé (à l'ouest) et Blain.

On peut noter que l'extrémité nord-est de la forêt se trouve à quelques mètres seulement de la croix des Quatre Contrées, point de rencontre des territoires des communes du Gâvre, de Vay, de Marsac-sur-Don et de Guémené-Penfao.

Voies de communication

Le « rond-point de l'Étoile » est le carrefour principal de la forêt, point de rencontre de plusieurs routes et pistes forestières :

La partie nord de la forêt est traversée par la RD 2 reliant Vay à Plessé et par la RD 42 reliant Blain au Gâvre, puis à Conquereuil au nord du Don.

Relief et hydrographie

Les strates géologiques sont visibles sur une coupe du terrain réalisée au cœur de la forêt[Où ?] et permettent d’identifier les couches suivantes :

  • une couche d'humus sur 20 centimètres
  • un socle constitué d’argile et de fer, de couleur orangée.

La forêt est traversée par un certain nombre de cours d'eau, dont le principal est le ruisseau du Perche (entre la Madeleine et le bourg du Gâvre)[2] affluent de l'Isac à Blain (où l'Isac est intégré au canal de Nantes à Brest) qui prend sa source à Vay (où il est nommé ruisseau de Clégreuc). Les autres ruisseaux de la forêt sont des affluents du Perche.

Climat

La forêt est située dans la zone tempérée nord. Le climat y est semblable à celui de la Bretagne, le climat océanique variable. Les températures y sont relativement clémentes toute l'année. La forêt du Gâvre reçoit environ 700 mm d'eau par an.

Étymologie

Gâvre proviendrait du vieux breton gawr prononcer « gaour » signifiant « ogre » ou « géant », plus tard l'origine s'étant perdue avec la disparition locale de la langue bretonne, actuellement il est dit que « gâvre » (en breton « gavr ») signifie « chèvre » ou « cervidé » . Ce changement de signification toponymique a été répandu par le fait que la forêt fut un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne pendant le Moyen Âge et la Renaissance et actuellement pour la chasse à courre.

D'après Ernest Nègre[3], il existait au XIIe siècle des références à la forêt du Gâvre sous le nom de Gavrium silva. Cet auteur rattache ce nom à une des formes de la langue d'oïl (le gallo) : « Gâvre » qui pourrait définir un « droit […] qu’un puissant seigneur percevait sur un vassal qui voulait s’assurer de sa protection ». D’autre part, la localité du Gâvre avait la particularité d’avoir d'importants privilèges et exemptions, qui pourraient se définir comme des droits acquis : elle était donc une ville franche. Mais, ses conclusions sont douteuses car ce toponymiste était un spécialiste des langues d'oïl et non des langues celtiques.

Histoire

La forêt du Gâvre a été propriété des ducs de Bretagne, puis des rois de France à partir de l'union de la Bretagne à la France (1532), devenant à partir de la Révolution française une forêt d'État, aujourd'hui la forêt domaniale du Gâvre[4].

Elle est liée à l'histoire de la ville franche du Gâvre, dont les habitants disposaient de droits particuliers sur la forêt.

Néolithique

Alignement du Pilier.

Les premières traces connues sur le territoire de l'actuelle forêt remontent au néolithique, la forêt était occupé dès (-5500 à -2200 avant J.C.), l'alignement du Pilier, en est une illustration, elle semblent avoir eu un rôle astronomique ou votif. Certains alignements peuvent avoir une fonction d'observatoire astronomique en servant de visées à ciel ouvert qui permettent de déterminer les dates importantes de l'année solaire pour des sociétés d'agriculteurs-éleveurs (période des semailles ou de la transhumance des troupeaux). Et le marquage d’une zone frontière entre les Namnètes et les Riedones[5],[6].

La découverte de haches de pierre et de bronze montre que des objets réalisés en cuivre natif travaillé à froid ou à faible température sont attestés[7].

Après l’opération de reconnaissance, sous la direction de Serge Cassen (CNRS/LARA, université de Nantes), l’opération de prospection thématique 2009 avait pour but de mieux comprendre le patrimoine archéologique exceptionnel du secteur, il y a bien évidemment, le site mégalithique du Pilier, mais tout autour de la forêt du Gavre, on y a mis au jour, des menhirs de granit, travaillées par la main de l’homme. Or dans la région, il n’y a pas de carrière en granit. Le poids du mégalithe le plus considérable est de 17 000 kg[8],[9],[10].

Antiquité

Les Celtes y établissent un centre de transformation du minerai de fer[11]. le massif forestier constituait effectivement une zone frontière entre les Namnètes et les Riedones. De cette époque subsisterait le toponyme : allée de la Chesnaie des Drus, où dru serait un reste du celtique dru wid (très savant), c'est-à-dire druide.

Le canton des Ilettes met en évidence l’utilisation de la forêt pendant l’époque romaine par la présence de thermes.

Moyen Âge

Au XIe siècle, la forêt est le domaine des comtes de Nantes puis des rois et ducs de Bretagne à qui elle sert de réserve de chasse.

Au XIIe siècle est fondée au cœur de la forêt une léproserie (le prieuré de la Magdeleine) dont une petite chapelle subsiste aujourd’hui.

Vierge de la Chapelle
Vierge de la Chapelle de la Magdeleine.

C’est au XIIe siècle avec Pierre 1er de Dreux, duc de Bretagne, que la population de la forêt commence à croître plus rapidement par la fondation d’un village, actuellement commune, Le Gâvre. Les habitants pourront utiliser les ressources de la forêt à leurs besoins ce qui favorise l’exploitation forestière déjà pour la construction navale et pour la production de sabots.

Renaissance

Le Gâvre a appartenu à Gilles Retz, seigneur de Bretagne. La forêt passant pour être le centre de sorcellerie en Bretagne, il fut étranglé et son corps livré aux flammes. L'évêque de Nantes ordonna à l'abbé des Carmes d'aller sur le lieu maudit des Quatre Voies dans la forêt du Gâvre et d'exorciser le pays. Les scènes y cessèrent, mais continuèrent dans la forêt de Lorge.

Lorsque le mariage d’Anne de Bretagne avec Charles VIII de France unifie la Bretagne au royaume de France en 1491, les terres détenues par la duchesse sont léguées à la couronne.

La forêt conserve son titre de forêt royale jusqu’à la Révolution, où elle prend son titre actuel[12].

Période de la Révolution française

Croix des Chouans.

La période de la Révolution ouvre une autre page de l'histoire du bois. La forêt sert d’abri aux prêtres réfractaires, ce qui est souligné par les noms de nombreuses allées forestières[13].En [14], les troupes républicaines commandées par Kléber (au Gâvre, sur la lande de la Grée) et Marceau (à Guémené-Penfao) contrôlent les accès de la forêt et obligent l'armée vendéenne, poursuivie par Westermann, à se diriger vers Savenay où elle subit une dernière défaite, qui met fin à la virée de Galerne. Cette période est commémorée depuis par la Croix du Chêne de la Messe ou Croix des Chouans (en forêt, ligne de la Grée). Après l’utilisation de la forêt par le culte et les compagnies royalistes. La forêt encore très sauvage est aménagée par la percée d’allées vers 1810 qui constituent encore aujourd'hui le réseau des voies de communications qui la traverse.

XXe siècle

Ligne de chemin de fer Saint-Malo-Hendaye

Pendant le XXe siècle, les aménagements vont se poursuivre par la percée d’une ligne de chemin de fer (ligne Saint-Malo / Hendaye) dont seules les infrastructures de franchissement sont restées, la voie et la gare ayant été retirées. Le tracé de la ligne figure toujours sur les plans touristiques de la forêt, où le nom de ligne a été préféré à l'attribution d'un nom d'allée forestière[15]. La ligne permettait de joindre Châteaubriant à Nantes par la commune du Gâvre.

Guerres mondiale

Blockhaus de la Géline.

Datant de la Première Guerre mondiale un camp de prisonnier était localisé au rond-point de Néricou, il y avait aussi au rond-point de la Belle-Étoile un camp de soldats blessés[16],[17]

Pendant la Seconde Guerre mondiale des stocks militaire ont été abandonnés par la British Army dans la forêt du Gâvre. Une expédition est aussitôt organisée par le Sous-Préfet LECORNU et la mairie du Gâvre. Un groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich installe une vingtaine de blockhaus et des tours de garde, de dix mètres de long sur vingt mètres de large, distants les uns des autres de manière régulière. Dans la partie sud de la forêt, dont 2/3 sont classés Zone interdite. En juillet 1944, un bombardement allié a lieu dans ce secteur (la Chaussée).

Le site est toujours visible aujourd'hui, il est l’un des plus importants du département pour l’hibernation des chauves-souris elle y accueille près d’une dizaine d’espèces de Chiroptères, , représentant plusieurs centaines d’individus.,[18],[19]

Fin du XXe siècle

Durant la seconde moitié du XXe siècle, les routes ont été goudronnées pour désenclaver les petits villages et les relier à la commune par des routes départementales ou des accès plus modestes[20].

Cueillette de champignons

La forêt du Gâvre est un haut-lieu de la récolte de champignons dans tout le département, notamment pendant la saison mycologique qui s’étale de l’été jusqu’à la fin de l’automne, les observateurs de l'ONF (Office national des forêts) ont enregistré des pointes de fréquentation allant jusqu'à 4 000 personnes par jour[21],[22].

Espèces et variétés

Plus de 460 espèces et variétés de champignons peuvent être rencontrées au cours de l’automne. Une cinquantaine d’entre elles sont comestibles, dont les plus connues : les cèpes, les chanterelles, girolles, l'accaire amétyste et le cortinaire violet. Plus de 300 sont sans intérêt, plus de 60 sont toxiques et 7 sont mortelles, parmi elles la tristement célèbre amanite phalloïde[23].

Exploitation forestière

L'Office national des forêts

L'ONF, qui gère la forêt domaniale du Gâvre, rappelle les consignes importantes à respecter en matière de cueillette de champignons[24].

  • Les parcelles de jeunes semis ou en régénération sont interdites à la cueillette, vous écraseriez les jeunes pousses, l’avenir de la forêt.
  • Respectez les plans de circulation des massifs forestiers et ne vous garez pas devant les barrières.
  • Pour permettre l’identification du champignon, ramassez-le en entier, avec son pied. En cas de doute, rendez-vous chez un pharmacien mycologue.
  • Ne mélangez jamais des espèces connues avec d’autres inconnues ou douteuses.
  • N’utilisez pas de sac plastique pour les transporter mais un petit panier largement ouvert. Laissez les lieux propres après votre passage.
  • Garez-vous sur les espaces appropriés. Ne bloquez ni les voies dédiées à l’intervention des secours ni les voies consacrées au travail des forestiers.
  • Optez pour une tenue voyante et ne pénétrez pas dans les zones d’exploitation forestière ni les zones de chasse.

Historique de l'exploitation forestière

Au XIIIe siècle, c’est le duc de Bretagne, Pierre 1er qui décide d’y construire un château, encourageant par là même, l’exploitation de ses ressources. La forêt comporte des conifères (pins maritimes et sylvestres principalement) exploités à l’âge de 100 ans. Parmi les feuillus, les chênes sessiles dominent[25]. Leur bois est utilisé pour la charpente, la menuiserie, mais aussi la fabrication de tonneaux et la construction de bateau (par exemple La Recouvrance). Les hêtres ont longtemps constitué le bois de référence des sabotiers qui, encore au début du XXe siècle, exportaient une grande partie de leur production vers les États-Unis[26].

La forêt produit de 18 000 à 24 000 m3 de bois par an, ce qui correspond à l’accroissement naturel, la régénération se fait par plantation ou semis (régénération naturelle).

l’association des Amis de la forêt du Gâvre et des élus sont inquiets du devenir de la forêt domaniale du Gâvre, les principales sources de revenus de l’ONF (Office national des forêts) sont la vente de bois. Le problème, c’est qu’étant donné l’endettement croissant de cette structure créée par l’État, beaucoup estiment que désormais, sa principale préoccupation est le rendement économique, au détriment des fonctions environnementales et sociales de la forêt[27],[28].

Faune et Flore

Flore

Les principales essences d’arbres qui poussent en Forêt du Gâvre sont le chêne sessile (Quercus petraea), le hêtre (Fagus sylvatica), le pin maritime (Pinus pinaster) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris)[29].

Corentin Levesque, responsable de la Loire-Atlantique à l'ONF (Office national des forêts), pointe du doigt la sécheresse, certaines essences d'arbres sont particulièrement touchées par les fortes chaleurs. Des phénomènes qui s'amplifient d'années en années en raison du réchauffement climatique[30].

Faune

La forêt du Gâvre offre un refuge pour de nombreuses espèces[31]

Les reptiles et les amphibiens

La Grenouille rousse, les Grenouilles vertes, la Salamandre terrestre, le Triton palmé ou le Triton alpestre, la Salamandre tachetée, la Vipère péliade, la Vipère aspic; la Coronelle lisse des animaux fragiles et exigeants quant à la qualité de leur milieu de vie[32],[33].

Les oiseaux

Des oiseaux typiquement forestiers comme le farouche Pic noir et le Pic mar. Citons également la Chouette hulotte, ou encore l'énigmatique Engoulevent d'Europe. Entre avril et août, la forêt résonne également du chant des Coucous, migrateurs eux aussi. Elle offre en outre un asile pour les rapaces comme l'autour des palombes, chasseurs d'oiseaux et de petits mammifères, ou le gracile Busard saint-Martin, affectionnant les landes et les milieux ouverts. N'oublions pas la Bécasse des bois et la Fauvette pitchou, la Locustelle tachetée, l’Alouette lulu ou le Pouillot de Bonelli[34].

Les mammifères

Quelque 180 chiroptères trouvent refuge dans d’anciens quais de stockage militaire de l'organisation Todt, le domaine forestier abrite près de ¾ des espèces de chauves-souris dont le Grand Rhinolophe, le Grand Muri, Murin à oreilles échancrées, le Murin de Bechstein et la Barbastelle[35], la forêt abrite aussi la Musaraigne musette, ainsi que des Chevreuils et des Sangliers, qui la traversent en quête de nourriture, et des cerfs (environ une centaine) qui se font entendre la nuit durant le brame, entre la mi-septembre et le début du mois d'octobre[36],[37],[38].

Les insectes

C’est dans la forêt du Gavre que vit l’Azuré des mouillères (Phengaris alcon). Cette espèce, rare et protégée, est présente dans le domaine forestier[39]. Les plus anciennes observations de Lépidoptères connues sont actuellement celles de Jules Revelière a témoigné en effet avoir chassé Lycaena argus ( Plebejus idas Linnaeus ) en 1761 et Alfred Heurtaux (1832-1909) membre correspondant de l’Académie de médecine, témoigna, en forêt du Gâvre, de la présence d'une espèce de Satyrinae actuellement éteinte de la Loire-Atlantique. Depuis, nombreux sont les chasseurs de papillons qui y ont prélevé en abondance les Hesperiidae, les Papilionidae, les Pieridae, les Lycaenidae et le Petit Sylvain[40],[41].

Le mythique Carabus (Archicarabus) et le Carabe doré (auratus) le Clyte arqué, le Sympétrum rouge-sang sont présents dans la forêt du Gavre[42],[43].

Un rucher communal a été mis en place, 10 Bénévoles participent régulièrement à la récolte du miel et des abeilles[44],[45],[46].

Voir aussi

Cartographie

  • Carte IGN au 1/25 000 SB (série bleue) Guémené-Penfao Nozay (partie nord)
  • Carte IGN au 1/25 000 SB (série bleue) Blain (partie sud)
  • Cadastre ancien (1835), sur le site des Archives départementales, Cadastre (Le Gâvre, Plan du cadastre ancien)
  • Cadastre rénové (1954), sur le site des Archives départementales, Cadastre (Le Gâvre, Plan du cadastre rénové)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Serge Cassen, Sophie Blain, Pierre Guibert et Guirec Querré, « Les pierres dressées de la forêt du Gâvre (Loire-Atlantique) : nature et origine des matériaux, premiers éléments de chronologie (14C, OSL) », ArcheoSciences. Revue d'archéométrie, no 37,‎ , p. 173–188 (ISSN 1960-1360, DOI 10.4000/archeosciences.4057, lire en ligne, consulté le )
  2. Sandre, « Les cours d’eau affluents du perche situés en aval du gavre jusqu'à la confluence avec le canal de nantes à brest [0402295] - Segment de classement de continuité écologique_Liste1 », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France.
  4. La forêt du Gâvre, site de la mairie de Plessé.
  5. « La forêt du Gâvre, ce poumon vert gorgé d'eau », sur Office national des forêts, (consulté le )
  6. Serge Cassen, Cyrille Chaigneau et Pierre Guibert, « Le Gâvre – Alignement du Pilier », ADLFI. Archéologie de la France,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Patrimoine », sur amis foret gavre (consulté le ).
  8. « Le Gâvre. Des mégalithes de taille et de toutes les formes », sur labaule.maville.com (consulté le )
  9. « CROIX DU CHENE DE LA MESSE: Autres monuments et patrimoines France, Pays de la Loire », sur www.enpaysdelaloire.com (consulté le )
  10. Cyrille Chaigneau, « Géographie mégalithique dans et autour de la forêt du Gâvre », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
  11. « Un peu d'Histoire... », sur Mbmf (consulté le )
  12. La France littéraire, artistique, scientifique, vol. 5, , 731-735 p. (lire en ligne).
  13. La forêt domaniale du Gâvre, site de la mairie du Gâvre.
  14. Cf. Les Cavaliers du Gâvre, pages 37-38, pour ce paragraphe et le suivant.
  15. Carte touristique, carte touristique de la forêt du Gâvre.
  16. « Un camp de prisonniers existait au Néricou en 14-18 », Ouest france,‎ (lire en ligne)
  17. « Le Gâvre, seule forêt domaniale de Loire-Atlantique », sur actu.fr (consulté le )
  18. Marcel Letertre, Telles furent nos jeunes années Le Pays Castelbriantais sous l’Occupation, Châteaubriant, La Mée socialiste, 304 p. (lire en ligne), p. 8, 10, 18, 75, 223
  19. (en) Geocaching, « Geocaching - The Official Global GPS Cache Hunt Site », sur www.geocaching.com (consulté le )
  20. La forêt du Gâvre, un peu d'histoire, chêne au Duc.
  21. « La forêt du Gâvre garde le souvenir des ducs de Bretagne », sur Le Telegramme, (consulté le )
  22. « Champignons : où aller faire sa cueillette en Loire-Atlantique et en Vendée ? », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  23. Legay Benjamin, « La cueillette des champignons en forêt domaniale du Gâvre. », thèse en pharmacie,‎ (lire en ligne [PDF])
  24. « Conseils, précautions... Comment bien cueillir les champignons en forêt ? », sur Office national des forêts, (consulté le )
  25. « La forêt du Gâvre, ce poumon vert gorgé d'eau », sur Office national des forêts, (consulté le )
  26. « Patrimoine », sur amis foret gavre (consulté le )
  27. « Le Gâvre. Les Amis de la forêt se mobilisent contre l’abattage », sur nantes.maville.com (consulté le )
  28. « Accueil | amis de la foret du Gavre », sur amis foret gavre (consulté le )
  29. « Patrimoine », sur amis foret gavre (consulté le )
  30. « "Comme si on mettait un arbre dans un four": la sécheresse a fait des dégâts en forêt du Gâvre », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  31. « En forêt du Gâvre, la faune s'expose au regard de tous... », sur Office national des forêts, (consulté le )
  32. ouest france, « À la découverte des amphibiens de la forêt du Gavre »
  33. « Loire-Atlantique : les animaux de la forêt du Gâvre en photos géantes le long du parcours sportif », sur actu.fr (consulté le )
  34. « Sortie guidée pour écouter et observer l'Engoulevent d'Europe dans la forêt domaniale du Gâvre », sur Ornithomedia.com (consulté le )
  35. « La forêt du Gâvre, un site d'intérêt national pour les chauves-souris », sur Office national des forêts, (consulté le )
  36. « Pourquoi y a-t-il autant de chauves-souris dans la forêt du Gâvre ? », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  37. « Forêt du Gâvre : site d'intérêt national pour les chauves-souris », sur PEFC Auvergne Rhône-Alpes (consulté le )
  38. « Préservation de l'habitat des chiroptères en forêt du Gâvre », sur Agir pour la Forêt, (consulté le )
  39. ouest france, « Chasse aux papillons et libellules à la maison de la forêt »
  40. Christian Perrein, Jean-Alain Guilloton, « Lépidoptères rhopalocères en forêt domaniale du Gâvre », Revue scientifique encadré de l’Office national des Forêts,‎ (lire en ligne Accès libre)
  41. ouest france, « Le Gâvre. À la découverte de papillons et d’engoulevents, demain »
  42. « les Carabes (Carabus) de France; toutes les espèces ! », sur www.insectes-net.fr (consulté le )
  43. « AER - Carabus auratus à rechercher en mai ! », sur www.aer-nantes.fr (consulté le )
  44. « Le Gâvre. Un rucher communal bientôt installé », sur nantes.maville.com (consulté le )
  45. Ouest France, « Le Gâvre. Des habitants volontaires s’occuperont du rucher communal »
  46. « Rucher communal - Commune du Gâvre », sur legavre.fr (consulté le )