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{{Ébauche|commune de l'Ardèche}}
{{voir homophones| Priva}}
{{Voir homonymes|Préaux}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Privas
| nom =
| statut = 3
| =
| image = Privas2.jpg
| = .
| légende = La ville de Privas et les montagnes qui l'entourent.
|
| blason = Blason Privas.svg
|
| légende blason = Privas#Héraldique
| =
| drapeau = Logo Ville Privas.svg
| =
| arrondissement = [[Arrondissement de Tournon-sur-Rhône|Tournon-sur-Rhône]]
| légende drapeau =
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| = [[-]]
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription de l'Ardèche|Deuxième circonscription]]
| département = [[Ardèche (département)|Ardèche]] <br/><small>([[préfecture]])</small>
| insee = 07185
| arrondissement = [[Arrondissement de Privas|Privas]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
| canton = [[Canton de Privas]]<br/><small>([[bureau centralisateur]])</small>
|
| maire = Christian Roche
| circonscription législative = [[Première circonscription de l'Ardèche|Première circonscription]]
| insee = 07186
|
| cp = 07000
|
| maire = Michel Valla ([[Divers droite|DVD]])
| =
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans l'Ardèche|2020]]-2026
|
| alt mini = 353
| intercomm = [[Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
| longitude = 4.6
| =
| latitude = 44.7358333333
| = .
| alt mini = 200 <!--|alt moy=294 m -->
| =
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Annonay|Annonay]]<br /><small>(commune de la couronne)</small>
| alt maxi = 750
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| superficie = 12.14
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| type = Commune urbaine
| gentilé =
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Privas|Privas]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
| siteweb =
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Privas|Privas]] <br><small>(commune-centre)</small>
| géoloc-département = Ardèche/Auvergne-Rhône-Alpes
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
'''Préaux''' est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[département français|département]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]].
| population agglomération = {{Population Unité urbaine de Privas}}
| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière année}}
| gentilé = Privadois
| siteweb = [http://www.privas.fr/ privas.fr]
| géoloc-département = Ardèche/Auvergne-Rhône-Alpes
}}

'''Privas''' ([[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] {{MSAPI|p|ʁ|i|.|v|a}} ; ''Privàs'' en [[occitan]] [[vivaro-alpin]]) est une commune du Sud-Est de la France chef-lieu du [[département français|département]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]].

C'est la moins peuplée des [[Liste des préfectures de France|préfectures de France]] avec {{Dernière population commune de France|nombre}} habitants d'après le dernier recensement de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] en {{Population de France/dernière_année}}. Située au cœur du bassin privadois et ville-siège de la [[communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche]], la ville se trouve à {{unité|42|km}} au sud-ouest de [[Valence (Drôme)|Valence]], préfecture de la [[Drôme (département)|Drôme]].

Historiquement la cité fut un des foyers du [[protestantisme]] français lors des [[guerres de Religion (France)|guerres de Religion]]. Elle est également la ville natale de [[Clément Faugier]] qui lança une entreprise spécialisée dans les recettes à base de la célèbre [[Châtaigne d'Ardèche AOC|châtaigne de l'Ardèche]] à la fin du {{S-|XIX}}. À ce titre, Privas s'est déclarée, avec [[Aubenas]], capitale du [[marron glacé]] et de la [[crème de marrons]]<ref>[https://www.planete-ardechoise.com/tourisme/ardeche/309/privas--prefecture-de-l-ardeche.html Site planète ardéchoise, page sur Privas, préfecture de l'Ardèche], consulté le {{1er}} avril 2019</ref>.

Ses habitants [[gentilé|sont dénommés]] les ''Privadois''<ref>[http://www.habitants.fr/habitants_privas_07186.html Gentilé sur le site habitants.fr],consulté le 23/07/2008</ref>.
{{Sommaire|niveau=2}}
{{Sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
=== Situation ===
=== Situation ===
[[Fichier:Préaux vue générale.jpg|vignette|gauche|Sur un large plateau du piémont ardéchois.]]
{{Article détaillé|Aire urbaine de Privas}}
La commune de Préaux s'étend au sud de la rivière d'Ay sur une vaste surface vallonnée de {{unité|22|km|2}}. Les altitudes évoluent depuis {{unité|353|m}} au pont des Gauds jusqu'à {{unité|989|m}} au-dessus du col du Juvenet. On trouve aussi, à {{unité|884|m}}, l'ancien château de Seray, qui dépendait au {{s-|XIII}} de la seigneurie de Mahun.
La [[ville]] est située au pied du [[plateau du Coiron]] dans la vallée de l'[[Ouvèze (Ardèche)|Ouvèze]], au cœur de l'ancienne province du [[Vivarais]], devenue en 1789, le département [[Ardèche (département)|Ardèche]], à quelques kilomètres à l'ouest du [[Rhône]]. Son extrémité est à la confluence du ruisseau le [[Mézayon]] et de l'[[Ouvèze (Ardèche)|Ouvèze]] et la ville est traversée par un affluent du Mézayon, le ruisseau le [[Mézayon#Affluents|Charalon]]. La ville se situe à environ {{nombre|30|minutes}} (par la route) de l'agglomération [[Valence (Drôme)|valentinoise]].


Le village s'est développé sur un plateau en pente entre les deux ruisseaux de la Couranne et du Furon. Sur le reste de la commune, des fermes et des hameaux dispersés ont cultivé les reliefs les plus abordables. L'agriculture s'est plutôt bien maintenue jusqu'à présent, mais a quand même laissé s'emboiser les surfaces les plus escarpées.
La commune de Privas se positionne également dans la [[Région naturelle de France|région naturelle]] du bassin privadois ainsi que dans la [[communauté d'agglomération]] de [[Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche|Privas Centre Ardèche]] dont elle est la ville siège. Cette communauté intègre également les deux vallées de l'Ouvèze et de la Payre jusqu'au Rhône.


=== Communes limitrophes ===
Le centre de Privas est situé (par la route) à {{unité|142|kilomètres}} de [[Lyon]], ville siège de la préfecture de région, {{unité|135|kilomètres}} de [[Grenoble]], ville siège de la [[Académie (éducation en France)|région académique]], {{unité|209|kilomètres}} de [[Marseille]] et {{unité|602|kilomètres}} de [[Paris]].
{{Localisation ville

| ville = Préaux
{{Communes limitrophes
|nord-ouest=[[Veyras (Ardèche)|Veyras]]
|nord=[[]]
|nord=[[Lyas]]
|nord=
|nord-est=[[Coux (Ardèche)|Coux]]
|est=[[]]
|ouest=[[Saint-Priest (Ardèche)|Saint-Priest]]
|=[[Saint- (Ardèche)|Saint-]]
| sud =
|commune=Privas
| sud-ouest = [[Vaudevant]]
|est=[[Coux (Ardèche)|Coux]]
|sud-ouest=[[Freyssenet]]
|ouest=[[]]
| nord-ouest =
|sud=[[Alissas]]
| enclave =
|sud-est=[[Alissas]]
}}
}}


=== Géologie et relief ===
=== Géologie et relief ===
{{...}}
{{Article connexe|Moyen-Vivarais}}
[[Fichier:Map commune FR insee code 07186.png|vignette|upright=1.3|droite|Carte de la commune de Privas et des proches communes.]]
Situé au sud et à l'ouest de l'agglomération de Privas, le [[plateau du Coiron]], ensemble de hauteurs et plateaux basaltiques bien individualisés par une forte [[rupture de pente]]. Ce plateau forme une barrière massive, boisée et sombre, une élévation d'origine volcanique s'élevant entre {{unité|500|mètres}} et plus de {{unité|1000|mètres}} d'altitude.


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat de l'Ardèche}}
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat de l'Ardèche}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T6|climat méditerranéen altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne]] et le [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5| °C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T6|climat méditerranéen altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne]] et le [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans [[Climat de la France#MF-| ]] de | <ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|12.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.6| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1065 mm}}, avec {{Unité|7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|4.7|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Chomérac Sa_rce », sur la commune de [[Chomérac]] à {{Unité|6|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Privas,Ardèche/Chomérac,Ardèche |titre=Orthodromie entre Privas et Chomérac |site=fr.distance.to |consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|13.2| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1104.9|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_07066001.pdf|titre= Station Météo-France « Chomérac Sa_rce », sur la commune de Chomérac - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_07066001.pdf|titre= Station Météo-France « Chomérac Sa_rce », sur la commune de Chomérac - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|.| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité| mm}}, avec {{Unité||jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|.|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique sur la commune est de {{tmp|.| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|.|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/.pdf|titre= Station Météo-France « », - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/.pdf|titre= Station Météo-France « », - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 07066001.
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant .


Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
{{Climat
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records CHOMERAC SA_RCE (07) - alt : 216m, lat : 44°41'58"N, lon : 4°38'53"E<br><small>Records établis sur la période du 01-01-1971 au 04-01-2024</small>
|titre=Statistiques 1991-2020 et records (07) - alt : , lat : °'"N, lon : 4°'"E<br><small>Records établis sur la période du 01-01- au --</small>
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_07066001.pdf|titre=Fiche 7066001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base}}
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/.pdf|titre=Fiche |site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base}}
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|Charte=commune
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|tmin-record-ann=-| tmin-record-date-ann=
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Ligne 181 : Ligne 167 :


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
La partie septentrionale de la commune est bordée par l'[[Ay (rivière)|Ay]], un [[affluent]] direct du [[Rhône]] sur sa rive gauche.
[[Fichier:Ouvèze (Ardèche) à Privas - mai 2018 - 1.JPG|vignette|L'Ouvèze à Privas.|alt=]]
Le territoire communal est traversé par l'[[Ouvèze (Ardèche)|Ouvèze]], un [[affluent]] de la rive droite du [[Rhône]], d'une longueur totale de {{unité|27.3|km}}<ref>{{sandre|V4300500|L'Ouvèze|consulté le=23 mai 2013}}</ref> et son principal affluent, le [[Mézayon]], une rivière d'une longueur de {{unité|13,5|kilomètres}}<ref>{{sandre|V4300540|Le Mézayon|consulté le=17 juin 2020}}</ref>, qui conflue sur le territoire de la commune voisine de [[Coux (Ardèche)|Coux]], en rive gauche.


=== Voies de communication ===
Le projet de [[Schéma d'aménagement et de gestion des eaux|contrat de rivière]] pour l'Ouvèze lancé en [[2000]] par Michel Gaignier<ref>[https://www.dailymotion.com/video/x4d7vw_michel-gaignier_politics Vidéo Daily Motion sur le Michel Gaignier]</ref> alors maire-adjoint de Privas et président du syndicat Ouvèze Vive progresse très lentement.
{{...}}

Jusqu'à la fin des [[années 1970]], la [[Source (hydrologie)|source]] du Verdus fut la seule source à alimenter la ville en eau potable<ref>[https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/05/25/la-fin-de-38-ans-d-histoire-au-syndicat-des-eaux Site ledauphine.com, article "La fin de 38 ans d’histoire au syndicat des eaux"], consulté le 20 septembre 2021.</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
==== Voies de communication ====
[[Fichier:Privas (Ardèche, Fr) Le Mézayon, panneau du pont.JPG|vignette|Panneau sur le pont du Mézayon.]]
Le centre-ville de Privas est traversé par la [[route départementale 104 (Ardèche)|route départementale n° 104]] (RD 104), ancienne route nationale (RN 104) jusqu'à son [[Déclassements de 1972|déclassement en 1972]] et venant de la vallée de l'[[Ouvèze]]. Cet axe touristique d'importance, lien entre la sortie d'autoroute [[Loriol-sur-Drôme]] et l'Ardèche méridionale, est connu pour être surchargé l'été mais très agréable néanmoins puisque point de départ du [[col de l'Escrinet]].

Outre cet axe, la route départementale n° 2 (RD 2) est l'autre itinéraire principal menant à la préfecture en arrivant du sud (route de [[Montélimar]]) par la plaine de Saint-Lager-Bressac, [[Chomérac]], puis [[Alissas]]. Cette route dessert la plaine du lac, principale zone commerciale de l'agglomération de Privas.

==== Transports routiers ====
La ville est desservie par des lignes régulières d'autocars. Elle se situe sur la ligne [[cars Région Express]] {{n°}}73 ([[Aubenas]] - Privas - [[Valence (Drôme)|Valence]]) qui permet de relier la ville facilement à la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]], la ville de [[Valence (Drôme)|Valence]] ou encore à la [[gare de Valence TGV]] (environ 30 autobus allers-retours quotidiens). Une liaison TER hebdomadaire est possible jusqu'à [[Grenoble]]. Une des lignes d'autobus Le Sept (service express public de transports) gérées par le conseil général (ligne {{n°}}18) permet de relier facilement Privas à la ville de [[Montélimar]].

Par ailleurs, depuis le {{date-|3 septembre 2018}}, Privas et son agglomération sont desservies par un réseau de bus : T'CAP. Il consiste en quatre lignes urbaines (du lundi au samedi) en complément du réseau préexistant de bus scolaires, désormais ouvert au grand public<ref>{{Lien web|titre=Nouveau : les services scolaires réguliers désormais accessibles à tous les (...) - Communauté d’Agglomération Privas Centre Ardèche|url=http://www.privas-centre-ardeche.fr/Nouveau-les-services-scolaires|site=privas-centre-ardeche.fr|consulté le=2016-12-07|brisé le = 2023-11-30}}.</ref>.

De plus, la ville se situe à environ {{unité|15|kilomètres}} de l'[[Autoroute A7 (France)|autoroute A7]] (entrée/sortie de [[Loriol-sur-Drôme]]), ce qui facilite son accès en voiture à depuis [[Valence (Drôme)|Valence]] à {{nombre|45|minutes}} ; [[Avignon]], [[Grenoble]] et [[Lyon]] à 1 heure 30 ; [[Marseille]] et [[Montpellier]] à 2 heures et [[Paris]] à 6 heures.

==== Transports publics ====
{{Article connexe|Transports en commun de Privas}}
Le réseau de transport collectif de Privas et de son agglomération dénommé T'CAP est réseau urbain de sept lignes urbaines, deux lignes régulières, deux lignes complémentaires ainsi que vingt-deux lignes scolaires, toutes situées dans le bassin privadois<ref>[https://www.privas-centre-ardeche.fr/T-CAP-le-nouveau-reseau-de Site de la communauté d'agglomération Privas centre Ardèche, page "T’CAP le nouveau réseau de transport collectif"], consulté le {{1er}} avril 2019</ref>.

==== Transport ferroviaire ====
{{Article connexe|Gare de Privas}}
[[Fichier:Carte postale - gare de Privas - 2.jpg|vignette|Ancienne gare de Privas autour de 1900.]]
La ville de Privas n'est plus desservie par une [[gare ferroviaire]] depuis 1938, ce qui est un cas unique pour la préfecture d'un [[département français]] de la [[France métropolitaine]]. Le département de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]] étant le seul de [[France métropolitaine|métropole]] ([[Corse]] incluse) à ne pas bénéficier de trains voyageurs malgré la présence d'une ligne électrifiée pour le [[Fret SNCF|fret]] ([[ligne de Givors-Canal à Grezan]] dite "de la rive droite du Rhône" : itinéraire Lyon-Nîmes), servant parfois à détourner les TER en cas de travaux sur la [[Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles|ligne Lyon-Marseille]]<ref>{{Lien web|titre=communiqué de presse : Réouverture de la rive Droite du Rhône au Trafic voyageurs SNCF : La Région Auvergne-Rhône-Alpes s’engage|url=https://www.auvergnerhonealpes.fr/uploads/Presse/af/374_488_CP-12-20-Reouverture-rive-droite-du-rhone.pdf|site=auvergnerhonealpes.fr|date=20 décembre 2018|consulté le=26 avril 2019|archive-url=https://web.archive.org/web/20190426172619/https://www.auvergnerhonealpes.fr/uploads/Presse/af/374_488_CP-12-20-Reouverture-rive-droite-du-rhone.pdf|brisé le = 2023-11-30}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=(Trois gares vont rouvrir en Ardèche), seul département français sans train de voyageurs|url=https://www.geo.fr/voyage/trois-gares-vont-rouvrir-en-ardeche-seul-departement-francais-sans-trains-de-voyageurs-195207|site=Geo.fr|date=2019-04-09|consulté le=2019-04-26|archive-url=https://web.archive.org/web/20190426172948/https://www.geo.fr/voyage/trois-gares-vont-rouvrir-en-ardeche-seul-departement-francais-sans-trains-de-voyageurs-195207}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=horaires pendant travaux en avril 2019 des TER utilisant donc exceptionnellement la voie ferrée en Ardèche (gare de ST PERAY et LE TEIL)|url=https://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/auvergne_rhone_alpes/05_aff_du%2025%20mars%20au%2010%20mai%20-%20Version%20du%2016-04-19_tcm72-204212_tcm72-150766.pdf|site=ter.sncf.com|date=16 avril 2019|consulté le=26 avril 2019|archive-url=https://web.archive.org/web/20190426165945/https://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/auvergne_rhone_alpes/05_aff_du%2025%20mars%20au%2010%20mai%20-%20Version%20du%2016-04-19_tcm72-204212_tcm72-150766.pdf}}.</ref>.

Autrefois, une [[Ligne du Pouzin à Privas|ligne]] [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]] puis [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] desservait la préfecture de l'Ardèche jusqu'à [[Livron-sur-Drôme]] via [[Chomérac]], [[Le Pouzin]] et [[La Voulte-sur-Rhône]]. L'ancienne gare a été démolie dans les années [[2000]]<ref>{{Lien web |titre=Photo du site de la gare de Privas en juin 2002|url=http://www.massifcentralferroviaire.com/fiches/fichegar_n.php?VARobjetID=828 |date=16 juin 2007|site=Massif Central Ferroviaire: Inventaire |consulté le= 11 novembre 2019}}.</ref> et la ligne de chemin de fer a été reconvertie en voie douce du [[Le Pouzin|Pouzin]] à Privas<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=L'Ardèche Buissonnière|titre=La voie douce de la Payre|lire en ligne=https://www.ardeche-buissonniere.fr/tourisme-privas-la-voulte-vallee-eyrieux/uploads/2020/04/Carte-de-la-Payre-2020.pdf}}</ref>.

La [[gare ferroviaire]] [[France|française]] la plus proche est la [[gare de Valence-Ville]] desservie des trains {{TER/correspondances|Auvergne-Rhône-Alpes}} et par des navettes ferroviaires qui établissent des correspondances avec les trains à grande vitesse qui desservent la [[gare de Valence TGV]] laquelle se situe à environ {{nombre|45|kilomètres}} par la route.

==== Transport fluvial ====
La ville de Privas se trouve à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau du [[Rhône]] et à {{unité|14|kilomètres}} du port de la commune du [[Le Pouzin|Pouzin]], elle-même rattachée à la [[communauté de communes Privas - Rhône et Vallées]].

Cette commune et sa communauté sont équipées depuis 2016 d'un [[port fluvial]], pour le transport de marchandises diverses. Une halte de plaisance a également été installée pour assurer une vocation touristique<ref>[https://www.hebdo-ardeche.fr/actualite-8087-un-premier-port-industriel-inaugure Site hebdo-ardeche.fr, article "Le Pouzin - Un premier port industriel inauguré"], consulté le 5 novembre 2021.</ref>.


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
[[File:Panorama de Privas en mai 2021.jpg|thumb|upright=1.4|Panorama de Privas en mai 2021.]]
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Privas est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.
est une commune <ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes ou , au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Privas]], une agglomération intra-départementale regroupant {{Unité|6|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202007301-privas |titre=Unité urbaine 2020 de Privas|site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref> et {{Unité|{{Population Unité urbaine de Privas}}|habitants}} en {{Population de France/dernière année}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.


Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Privas]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|24|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction ]], dont elle est commune<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité||communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité||habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:07186-Privas-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
forêts (47,2 %), prairies (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 23 avril 2021}}</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (41,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (32,1 %), forêts (29,7 %), prairies (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 23 avril 2021}}.</ref>.


L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 4.6&y= 44.7358333333&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 23 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
L' de l’occupation des sols de la commune de : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=4.&y=.&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.&mode=|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur = |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= }}.</ref>.
[[Fichier:07185-Préaux-Sols.png|vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Morphologie urbaine ===
Privas, qui est la plus petite préfecture de France par son nombre d’habitants, subit une baisse démographique marquée et régulière qui dépeuple en particulier le centre, à l'architecture ancienne. Un phénomène de périurbanisation s’est mis en place autour de la ville, sous l'effet d'un report des populations sur les communes limitrophes.

Le centre se présente, pour des raisons historiques, sous la forme d'un bâti très resserré, composé de hautes maisons (R+3) mitoyennes. Les quartiers qui entourent le centre se sont construits dans le prolongement du cœur de ville en épousant les contraintes du relief très accidenté, mais présentant des voies plus larges et un bâti nettement moins resserré.

Les constructions des quartiers extérieurs de la première couronne ont été lancées durant la période post-industrielle et l’après-guerre. Cette première couronne se compose essentiellement d’immeubles collectifs, de bâtiments regroupant les services administratifs et de quelques lotissements avec quelques espaces verts et des lieux de stationnement. Au delà, la densité devient de plus en plus faible et présente un tissu urbain mixte doté de petits collectifs, de villas et de bâtiments de services et commerciaux<ref>[https://privas.fr/ad_attachment/1_Rapport_Privas_appro.pdf Site privas.fr Rapport de présentation du PLU de mars 2019], consulté le 15 mai 2021.</ref>.

Privas est une « Ville porte » du [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]], créé le {{date-|9 avril 2001}}. La commune s’est dotée en 1982 d’un [[plan d’occupation des sols]] (POS) et d'un [[plan local d’urbanisme]] (PLU) dans les [[années 2010]]. Elle également inscrite dans le cadre du [[schéma de cohérence territoriale]] (SCOT) du Centre Ardèche.

=== Quartiers, lieux-dits, hameaux et écarts ===
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Privas, présentés selon les références toponymiques fournies par le site ''géoportail'' de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|Institut géographique national]]<ref>[https://www.geoportail.gouv.fr/carte Site géoportail, page des cartes IGN]</ref>.
{| border="1"
| valign="top" width="10%" |
* Bois Laville
* Ternis
* Chalaron
* la Feuille
* la Chaumette
* le Vanel
* Gratenas
* la Maladrerie
* Bésignoles
* Montjuliau
* Ouvèze
| valign="top" width="10%" |
* Tauléac
* Bonnefoy
* le Coteau
* Trois Cyprès
* Paste
* les Foulons
* le Logis du Roi
* le Lac
* la Palud
* les Mines
* Tourtoin
| valign="top" width="10%" |
* le Moulin du Seigneur
* Pounard
* Saint-Clair
* Caton
* les Sagnes
* Baudouin
* Coulomb
* Chabanet
* Côte du baron
* Avignas
* les Blaches
| valign="top" width="10%" |
* les Trois Chemins
* Cheynet
* Tauleac
* Chamaras
* Tovonne
* la Tule
* Pounard
* le Ranc
* Rochessauve
|}
{{clr|left}}

=== Risques naturels ===
==== Risques sismiques ====
{{Article connexe|Risque sismique dans l'Ardèche}}
La totalité du territoire de la commune de Privas est situé en [[Risque sismique en France|zone de sismicité]] {{n°|3}} (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone {{n°|2}} qui correspond au plateau ardéchois<ref>[https://www.rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-protection-de-la-population/La-securite-civile/Les-risques-majeurs/Les-risques-majeurs-dans-le-Rhone/Risques-sismiques Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques]</ref>.
<center>
{|class="wikitable" style="text-align:center;"
|+Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=F570A45869EEDBD490BEADF90CA4F911.tpdjo04v_3?idArticle=LEGIARTI000022958194&cidTexte=JORFTEXT000022941755&categorieLien=id&dateTexte=20110506 Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »] - [[Légifrance]]</ref>
|-
!Type de zone ||Niveau ||Définitions (bâtiment à risque normal)
|-
|'''Zone 3'''||Sismicité modérée|| accélération = {{unité|1.1|m/s|2}}
|}
</center>

==== Autres risques ====
La ville de Privas bénéficie d'un [[Plan de prévention du risque inondation|plan de prévention des risques d'inondation (PPRI)]]<ref>[http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_approbation_ppri_privas.pdf Site ardeche.gouv.fr, approbation du PPRI Privas].</ref>.

== Toponymie ==
Une hypothèse avance le fait que le nom de la ville de Privas proviendrait du [[Gaulois (langue)|gaulois]] ''briva'' qui désigne un pont ou un lieu de passage<ref>[http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2000.brechon_f&part=14941 Site theses.univ-lyon2.fr, page "Franchir l'eau"], consulté le 1er juin 2020.</ref> (Voir étymologie de [[Brive-la-Gaillarde|Brive]]<ref group=Note>Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing</ref>).


== Histoire ==
== Histoire ==
{{Article connexe|Histoire de l'Ardèche|Vivarais}}
{{Article connexe|Histoire de l'Ardèche}}
Comme dans toutes les communes du piémont ardéchois, les premiers habitats datent certainement de très longtemps. Les preuves écrites les plus lointaines datent des années 1000 avec un nom latinisé en Pradella. Le nom a ensuite pris diverses formes et on hésite encore dans la prononciation entre Préaux (pour les gens de l'extérieur) et Preaux (« pro ») (pour les locaux).
=== Préhistoire et Antiquité ===
Durant la période antique, le [[Gaule|peuple gaulois]] des [[Helviens]] (en [[latin]] ''Helvii'') est installé dans l'actuelle partie Sud du [[Ardèche (département)|département de l'Ardèche]], en limite du territoire des [[Segovellaunes]], essentiellement situé dans le Valentinois (région de [[Valence (Drôme)|Valence]])

Les premières traces de la ville sont attestées au hameau du Lac, secteur où des fouilles archéologiques récentes ont permis de mettre au jour une villa du début de l'[[Empire romain]] ainsi qu'une nécropole du [[haut Moyen Âge]]. Les moules à fausse monnaies découverts au {{s|XIX|e}} sur les pentes du [[Mont-Toulon]] ne suffisent pas pour extrapoler un premier habitat antique.

=== Moyen Âge ===
Le bourg primitif de Privas s'est développé autour de l'église Saint-Thomas, située place de la République et qui dépendait du [[Prieuré Saint-Pierre de Rompon|prieuré de Rompon]], rattaché à l'[[ordre de Cluny]]. Le château (''castrum'') de Privas n'est attesté qu'à partir du {{s|XIII|e}} et se situait à l'emplacement actuel du [[couvent des Récollets de Privas|collège-couvent des Récollets]]. Ruiné en [[1621]] puis en [[1629]], il n'en reste rien.

Au {{s|XII|e}}, Privas dépend de la seigneurie des [[Famille de Poitiers-Valentinois|Poitiers-Valentinois]], [[Liste des comtes puis ducs de Valentinois|comtes de]] [[Valence (Drôme)|Valence]], lesquels rendent hommage aux [[Liste des comtes de Toulouse|comtes de Toulouse]]. [[Aymar IV de Valentinois|Aymar de Poitiers]], en [[1281]] et son fils en [[1309]], accordèrent une [[Charte de franchises|charte de franchise]] à Privas, garantissant des droits économiques, fiscaux et militaires à la ville.

Au {{s|XIII|e}}, la ville sortit de ses deux quartiers d'origine (Bize et Clastre) pour se développer à l'est sur le plateau, dans deux nouveaux quartiers : Claux et Mazel.

=== Temps Modernes ===
[[Fichier:Siege de Privas 1640 Nicolas Prevost.jpg|vignette|Siège de Privas 1640 par Nicolas Prevost.|alt=]]
; Les guerres de Religion
Au {{s|XVI|e}}, la [[réforme protestante|Réforme]] (mouvement religieux protestant) s'implanta profondément et rapidement à Privas. Au début, le mouvement fut populaire et un grand nombre de personnes de la noblesse et de la haute-bourgeoisie [[Vivarais|vivaroise]] adhérèrent vite à ces idées. Privas joua un rôle de premier plan pendant les [[Guerres de Religion (France)|guerres de religion]], devint un centre protestant et nommé ''« petit état huguenot »''<ref>E.Reynier, Histoire de Privas, tome I, 1941.</ref>. important et un symbole de la résistance à la monarchie. Cela lui valut le titre de ''« Rempart de la Réforme »''.

Une répression très dure fut organisée. Beaucoup d'habitants furent exterminés, certains fuirent à [[Genève]]. Cependant, malgré la répression, le mouvement s'étendit et pendant près de {{nombre|70|ans}}, le [[Catholicisme|culte catholique]] ne fut plus célébré à Privas, l'église fut même détruite en [[1570]]. Un pasteur venu de [[Suisse]] organisa l'[[Églises réformées|Église réformée]] de Privas. On parla alors de la ville comme de la [[Genève]] du pays. La garnison du roi fut refusée par la ville<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.|289}}</ref>. Il n'y eut pas de [[massacre de la Saint-Barthélemy]] à Privas. Bien au contraire, dès que la nouvelle des massacres parvint à Privas, celle-ci se dressa.

En [[1566]], la baronnie de Privas fut divisée entre les deux filles de [[Diane de Poitiers]], baronne de [[Chalencon]] et de Privas. C'est l'aînée, [[Françoise de Brézé]], qui obtint la seigneurie de Privas. Cette baronnie fut ensuite vendue à [[Jacques de Chambaud]], chef protestant qui devint ainsi le premier seigneur [[huguenot]] de Privas.
Paule de Chambaud (v. 1584-1639), sa fille, veuve de René [[Famille de La Tour du Pin|de La Tour du Pin]]-[[Saint-Sauveur-Gouvernet|Gouvernet]] († 1616 ; marié en 1597), était courtisée par le seigneur Claude [[Château de Hautefort|de Hautefort]] [[Lapleau|de Lestrange]], catholique, [[Château de Boulogne|seigneur de Boulogne]], et par le sire [[Sanilhac (Ardèche)|de Brison]], alias Joachim [[Beaumont (Ardèche)|de Beaumont]], chef des huguenots. Elle fit en 1620 le choix du seigneur catholique<ref>[http://www.ardeche.gouv.fr/privas-et-la-reforme-protestante-a1889.html Site ardeche.gouv.fr, page "Privas et la réforme protestante"], consulté le 26 novembre 2021.</ref> (mais en 1614, [https://excerpts.numilog.com/books/9782307435396.pdf ''le Brave Brison''] devint son gendre en épousant sa fille Marie de La Tour-du-Pin-Gouvernet, † dès 1615/1617). Il en découla une nouvelle guerre qui nécessita l'intervention du [[Henri II de Montmorency|maréchal de Montmorency]], puis, en [[1629]] à la suite de la prise d’armes par les [[Huguenot|protestants]], la ville est assiégée par l’armée royale. Défendue par Montbrun avec {{nombre|800|hommes}}, elle est prise et rasée<ref>E.Reynier, Histoire de Privas, Tome II, 1941.</ref>.

{{Article détaillé|Siège de Privas}}

=== Époque contemporaine ===
==== Révolution française ====
En [[1790]], pendant la [[Révolution française]], Privas devint chef-lieu du département de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]] en alternance avec [[Annonay]], [[Aubenas]], [[Bourg-Saint-Andéol]] et [[Tournon-sur-Rhône]]. Elle fut également érigée en chef-lieu de [[District (subdivision départementale)|district]] mais fut très vite rattachée au [[district du Coiron]]. La première assemblée du nouveau département fut organisée à Privas et l'alternance n'eut jamais lieu et la ville devint de facto le seul chef-lieu<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Louis Masson|titre=Provinces, départements, régions|sous-titre=l'organisation administrative de la France, d'hier à demain|lieu=Paris|éditeur=F. Lanore|année=1984|pages totales=698|passage=pages 203-204|isbn=2-85157-003-X|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=pbspjvZst5UC&pg=PA203&dq=choix+du+chef-lieu+d%C3%A9partement+ard%C3%A8che}}.</ref>.

==== {{S-|XIX}} ====
Après la victoire des [[Septième Coalition|coalisés]] à la [[bataille de Waterloo]] en juin [[1815]], Privas ainsi que la majeure partie du département de l'Ardèche est occupé par les troupes [[Empire d'Autriche|autrichiennes]] de juin 1815 à novembre [[1818]] (voir [[Occupation#Occupations de la France à la fin du Premier Empire|occupation de la France à la fin du Premier Empire]]).


Au {{s-|XIX}}, la population de la commune est montée jusqu'à {{unité|1401|habitants}} en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à {{nobr|505 habitants}} seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec {{nobr|643 habitants}} en 2011.
La [[révolution française de 1848|révolution de 1848]] est également bien accueillie, une messe étant célébrée en l’honneur des victimes des trois jours de la révolution de février<ref>Éric Darrieux, « [http://rives.revues.org/document97.html L'accueil de la Seconde République au village en Ardèche] », in ''Rives nord-méditerranéennes, Paysans et pouvoirs local, le temps des révolutions'', mis en ligne le 22 juillet 2005, consulté le 16 mai 2013</ref>.


En parallèle, la commune s'est équipée. En 1997, le rachat du bâtiment de l'école privée a permis d'aménager un local de poste, un bar restaurant et sept logements. Le village est pourvu d'un terrain de foot, d'un boulodrome, d'une salle des fêtes, d'un théâtre de verdure, d'un parc pour enfants et d'une bibliothèque. Une galerie d'art privée s'est aussi installée.
==== {{S-|XX}} ====
Dès la libération de la ville le {{date-|12 août 1944}}, les autorités de la [[Résistance intérieure française|Résistance]] prennent en main l’administration de la préfecture de Privas. Le département fut dès lors dirigé par Jacques Meaudre de Sugny dit [[Jacques Trémolin]], alias ''Loyola'', responsable de la résistance locale qui durant un certain temps assura la liaison entre l’état-major et le Comité départemental de Libération<ref>[http://museedelaresistanceenligne.org/media2373-La-libertA Site museedelaresistanceenligne, page "La liberté retrouvée à Privas après le 12 août 1944], consulté le 26 novembre 2021.</ref> et reste en place jusqu'au {{date-|5 septembre 1944}}<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article174954 Notice {{citation|SUGNY (MÉAUDRE DE) Jacques Auguste, dit Loyala, dit Trémolin}}], par Pierre Bonnaud, ''[[Le Maitron]] en ligne''</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
=== Administration municipale ===
{{...}}
[[Fichier:Hôtel de ville de Privas.jpg|vignette|Hôtel de ville de Privas en mai 2021.]]
En 2020, le [[conseil municipal (France)|conseil municipal]] de Privas est composé de vingt-neuf membres (quatorze femmes et quinze hommes) dont un maire, huit adjoints au maire, cinq conseillers délégués et quinze autres conseillers municipaux. Il existe également 4 commissions, chacune composée de douze membres<ref>[https://www.privas.fr/votre-mairie-et-ses-services/vie-municipale/conseil-municipal Site de la ville de Privas, page sur le conseil municipal], consulté le 18 mars 2023</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
==== Élections locales ====
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 dans l'Ardèche}}
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans l'Ardèche}}

==== Élections nationales ====
{| class="wikitable"
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!Élection
!Résultats au {{1er}} tour (% Exprimés)
!Résultats au {{1er}} tour (% inscrits)
!Résultats au {{2e}} tour (% Exprimés)
!Résultats au {{2e}} tour (% Inscrits)
|-
|Présidentielle 2017<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=l'Intérieur|prénom1=Ministère de|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/084/007/007186.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=2018-04-12}}.</ref>
|[[Emmanuel Macron]] (24,74 %) /
[[Jean-Luc Mélenchon]] (24,24 %) /

[[Marine Le Pen]] (17,63 %)
|Emmanuel Macron (17,96 %) /
Jean-Luc Mélenchon (17,60 %) /
Marine Le Pen (12,60 %)
|Emmanuel Macron (69,98 %) /
Marine Le Pen (30,02 %)
|Emmanuel Macron (43,64 %) /
Marine Le Pen (18,72 %)
|-
|Legislatives 2017<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=l'Intérieur|prénom1=Ministère de|titre=Résultats des élections législatives 2017|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/007/00701186.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=2018-04-12}}.</ref>
|Hervé Saulignac Candidat PS (27,97 %) /
André Dupont Candidat REM (19,02 %)
|[[Hervé Saulignac]] Candidat PS(13,69 %) /
André Dupont Candidat REM (9,31 %)
|Hervé Saulignac candidat PS (62,81 %) /
André Dupont Candidat REM (37,19 %)
|Hervé Saulignac candidat PS (24,73 %) /
André Dupont Candidat REM (14,64 %)
|}
{{…}}


=== Liste des maires ===
=== Liste des maires ===
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}
{{Élu|Début=septembre 1880|Fin=14 août 1887<br /><small>(décès)</small><ref>{{lien web |titre=Registre des naissances de PrivasNC-17116 - Naissances - (1887 à 1887) |lieu=Privas |site=Archives départementales de l'Ardèche |url=https://archives.ardeche.fr/ark:/39673/vta733d2b47b1ccfb94/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_0398c6010a2b805afdbbda258f80386f#id:2106358638?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=1622.073,-1063.746&zoom=11&rotation=0.000 }} Le premier adjoint Roux Jacques junior prit la relève comme «faisant fonction de Maire»</ref>|Identité=Ulfrin de Rivière|Parti= |Qualité=Expert-Géomètre}}
{{Élu|Début=18 septembre 1887|Fin=13 mai 1888|Identité=Eugène Giffon|Parti= |Qualité=}}
{{Élu|Début=13 mai 1888|Fin=12 janvier 1896|Identité=Camille Benoit|Parti= |Qualité=}}
{{Élu|Début=12 janvier 1896|Fin=17 mai 1896|Identité=Philippe Mazoyer|Parti= |Qualité=}}
{{Élu|Début=17 mai 1896|Fin=15 mai 1904|Identité=Lucien Napoléon Blache|Parti= |Qualité=}}
{{Élu|Début=15 mai 1904|Fin=10 mai 1925|Identité=Pierre Filliat|Parti= |Qualité=Avoué}}
{{Élu|Début=10 mai 1925|Fin=19 mai 1935|Identité=[[Clément Faugier]]|Parti=[[Droite (politique)|Républicain modéré]] |Qualité=Directeur de société}}
{{Élu|Début=19 mai 1935|Fin=12 août 1944|Identité=Emile Toussaint|Parti=[[Droite (politique)|Républicain modéré]] |Qualité=Avocat}}
{{Élu|Début=15 août 1944 |Fin=17 octobre 1947|Identité=Ludovic Bacconnier|Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité=Retraité<br />Président du Comité de Libération}}
{{Élu|Début=19 décembre 1947 |Fin=28 mars 1965|Identité=Charles Gounon |Parti=[[Parti radical (France)|Radical]] |Qualité=Droguiste<br />Conseiller général}}
{{Élu|Début=28 mars 1965 |Fin=18 avril 1979<br /><small>(démission)</small>|Identité=Pierre-Marie Chaix|Parti=[[Divers droite|DVD]] puis [[Union pour la démocratie française|UDF]] |Qualité=Avocat<br />Conseiller général<br />Conseiller régional}}
{{Élu|Début=19 avril 1979 |Fin=18 mars 2001|Identité=[[Amédée Imbert]]|Parti=[[Union pour la démocratie française|UDF]]-[[Parti républicain (France)|PR]] puis [[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] |Qualité=Assureur<br />Conseiller régional<br />Conseiller général<br />Député de 1993 à 1997}}
{{Élu|Début=18 mars [[2001]]|Fin=19 mars [[2006]]|Identité=Michel Valla|Parti=[[Démocratie libérale|DL]] puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]|Qualité=Assureur puis consultant<br />Conseiller général de Saint-Pierreville}}
{{Élu|Début=19 [[mars (mois)|mars]] [[2006]]|Fin={{date|4 avril 2014}}|Identité=[[Yves Chastan]]|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=Fonctionnaire<br />Conseiller général<br />Sénateur de 2008 à 2014<br />Président de la CAPCA en 2014}}
{{Élu|Début={{date|4 avril 2014}}|Fin=en cours|Identité=Michel Valla|Parti=[[Divers droite|DVD]]|Qualité=Consultant}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu|Début=mars 1965|Fin=mars 1977|Identité=M. Dumont|Parti=[[Sans étiquette|SE]]|Qualité=}}
{{Élu|Début=mars 1977|Fin=mars 1983|Identité=Paul Sotton|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=mars 1983|Fin=juin 1995|Identité=Charles Fourel|Parti=|Qualité=}}
{{Élu actuel|Début=juin 1995|Date à jour={{Date-|6 août 2020}}|Identité=Christian Roche<ref>{{Lien web|format=pdf|url=http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_des_maires_Version_du_24_04_2014_cle5e49e1-1.pdf|titre=Liste des maires du département de l'Ardèche|jour=24|mois=avril|année=2014|site=le site de la préfecture de l'Ardèche|consulté le=30 juillet 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|format=pdf |description=Liste des maires de l'Ardèche |url=http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/fichier_des_maires_pour_diffusion_2.pdf |date=6 août 2020 |éditeur=Préfecture de l'Ardèche |consulté le=17 mars 2021}}.</ref>|Parti=[[Sans étiquette|SE]]|Qualité=Cadre}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}

=== Autres administrations ===
[[File:Préfecture de l'Ardèche à Privas.jpg|vignette|Entrée de la préfecture de Privas.]]
La ville de Privas héberge le bâtiment de la préfecture de l'Ardèche, situé rue Pierre Fillat, les sièges départementaux de la [[Direction départementale des Territoires|DDT]] et de la DDETSPP<ref>[http://www.ardeche.gouv.fr/presentation-des-services-r753.html, page de présentation des services], consulté le 15 mai 2021.</ref>, ainsi que le bâtiment du [[tribunal d'instance]] et de [[Tribunal de grande instance (France)|tribunal de grande instance]], situés, 10 cours du Palais<ref>[http://www.ardeche.gouv.fr/tribunal-de-grande-instance-de-privas-a1882.html Site ardeche.gouv.fr, page sur le TGI de Privas], consulté le 15 mai 2021.</ref>.

Situé dans un bâtiment récent et d'une partie plus ancienne du quartier de la Chaumette à Privas, l'hôtel du département de l'Ardèche, siège du [[conseil départemental de l'Ardèche]] et qui accueille les élus de l'assemblée départementale et une partie des 1 700 agents de l'administration départementale<ref>[http://lyon.aujourdhui.fr/etudiant/lieu/hotel-du-departement-privas.html Site lyon.aujourdhui.fr, page sur l'hôtel du département de l'Ardèche], consulté le 15 mai 2021.</ref>.

Le groupement de gendarmerie de l'Ardèche et la délégation militaire départementale sont situés dans le bâtiments de la caserne Rampon, place du Champ-de-Mars<ref>[http://www.ardeche.gouv.fr/delegation-militaire-departementale-de-l-ardeche-r1570.html Site ardeche.gouv.fr, page sur la délégation militaire départementale de l’Ardèche], consulté le 15 mai 2021.</ref>. Il existe également un service de police nationale, installé dans de nouveaux locaux situé boulevard de la Chaumette<ref>[https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2021/01/06/privas-le-nouveau-commissariat-ne-donne-pas-entiere-satisfaction Site ledauphine.com, article de Laurent Fumas "Privas : le nouveau commissariat ne donne pas entière satisfaction"], consulté le 15 mai 2020.</ref>, ainsi qu'un bureau de police municipale.

Créée en 1820, la maison d'arrêt de Privas est l'unique centre de détention de l'Ardèche. Cette prison présente également la particularité d'être située à proximité du centre-ville, place des Récollets, non loin du couvent du même nom. Une exposition, dénommée « 200 ans derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Privas », ayant pour thème l’histoire de l'administration pénitentiaire depuis l’Ancien régime avec des documents historiques issus de cet établissement, a été organisée en décembre 2020 à la [[médiathèque]] de Privas.

=== Jumelages ===
[[File:'Privas 1282km' sign on Wetherby Town Hall (30th August 2015).jpg|thumb|right|Pancarte à l'[[hôtel de ville de Wetherby]].]]
Privas est jumelée avec quatre autres villes européennes :
* {{jumelage|Tortone|Italie}}
* {{jumelage|Weilbourg|Allemagne}}
* {{jumelage|Wetherby|Royaume-Uni}}
* {{jumelage|Zevenaar|Pays-Bas}}


== Population et société ==
== Population et société ==
Ligne 442 : Ligne 212 :


{{Population de France/section}}
{{Population de France/section}}
Au {{s-|XIX}}, la population de la commune est montée jusqu'à {{unité|1401|habitants}} en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à {{nobr|505 habitants}} seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec {{nobr|643 habitants}} en 2011.
[[Fichier:Préaux vu d'en haut.jpg|vignette|centré|upright=3|Préaux dans son environnement.]]


=== Associations et Culture ===
Privas se situe au-dessous du seuil des {{nombre|10000|habitants}}, ce qui en fait notamment la moins peuplée des [[préfecture]]s de France.
Le tissu associatif de Préaux est assez riche, avec une quinzaine d'associations : Anciens combattants, Sapeurs pompiers, Club des Trois vallées (aînés), Foyer des jeunes, École Plus (cantine et périscolaire), ACCA, Les déterreurs du mont Seray (vènerie sous terre),
* Amicale boule, Seray (gym et yoga), Randonnées, foot au sein de l'Union Sportive du Val d'Ay.
* Bibliothèque « Les Buveurs d'encre », Préaux en Scène, Cancabièle (organisation d'évènements culturels).
* La Galerie de peinture


=== Enseignement ===
=== Enseignement ===
La commune, rattachée à l'[[académie de Grenoble]], héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire.
La commune rattachée à l'[[académie de Grenoble]].
==== Enseignement primaire ====
On dénombre sept écoles dont quatre écoles publiques sur le territoire de la commune : l'école primaire Roger-Planchon, l'école primaire Clotilde-Habozit, l'école publique maternelle et élémentaire Rosa-Parks, l'école publique élémentaire et maternelle René-Cassin et trois écoles privées, l'école élémentaire Saint-Louis, l'école maternelle Notre-Dame et l'école primaire Saint-Joseph <ref>[https://www.privas.fr/ecoles Site de la mairie de Privas, page sur les écoles], consulté le {{1er}} avril 2019</ref>.

==== Enseignement secondaire ====
La commune compte sur son territoire deux collèges : le collège [[Bernard de Ventadour|Bernard-de-Ventadour]], établissement public, situé dans le quartier de Tauléac. Lors de la rentrée scolaire 2018/2019, celui-ci présente un effectif total de 890 élèves<ref>[https://bv.ac-grenoble.fr/carteforpub/uai/0071246S Site bv.ac-grenoble, page sur le collège Bernard de Ventadour], consulté le 22 octobre 2019.</ref> et le collège privé du Sacré-Cœur de Privas.

La commune héberge plusieurs lycées : le lycée polyvalent Vincent-d'Indy<ref>[https://vincent-indy.ent.auvergnerhonealpes.fr/, Site vincent-indy.ent.auvergnerhonealpes.fr page d'accueil], consulté le 1er juin 2020.</ref>, le lycée du Sacré-Cœur Privas<ref>[http://www.sacrecoeur-notredame.com/Site_SCND_TEST/Accueil.html Site sacrecoeur-notredame.com, page d'accueil], consulté le {{1er}} juin 2020.</ref> et le lycée des métiers Notre-Dame.

==== Enseignement supérieur ====
La commune dispose de formation de santé avec l’Institut de Formation des Professions de Santé (IFPS) Sainte-Marie de Privas qui propose des formations d'[[Infirmier|infirmiers]], d'[[Aide-soignant|aide-soignants]], d'[[Ambulancier|ambulanciers]] ainsi que d’accompagnant éducatif et social (AES)<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=L'IFPS en quelques mots |url=https://www.ifpsprivas.ahsm.fr/presentation/ifps/ |site=IFPS Privas |consulté le=2023-09-07}}.</ref>.

Un BTS Tourisme est également proposé au lycée Vincent d'Indy<ref>{{Lien web |titre=BTS TOURISME - BTS TOURISME - Lycée Vincent d'Indy |url=https://vincent-indy.ent.auvergnerhonealpes.fr/bts-tourisme/ |site=vincent-indy.ent.auvergnerhonealpes.fr |consulté le=2023-09-07}}.</ref>.

=== Équipements sanitaire et social ===
[[Fichier:CHSM Privas.jpg|vignette|Hôpital Sainte-Marie de Privas.]]

La commune héberge sur son territoire deux structures hospitalières.

==== Centre hospitalier des Vals d'Ardèche ====
En 2006, le centre hospitalier de Privas fusionne avec l'établissement de [[La Voulte-sur-Rhône]] donnant ainsi naissance au centre hospitalier des Vals d'Ardèche<ref>[http://www.c-h-v-a.fr/ Site du Centre Hospitalier des Vals d'Ardèche, page d'accueil], consulté le {{1er}} avril 2019.</ref>.

==== Centre hospitalier Sainte-Marie de Privas ====
Il s'agit d'un établissement à vocation psychiatrique de gestion privée ayant mission de service public gérant cinq secteurs de psychiatrie générale, trois services intersectoriels et trois secteurs de psychiatrie infanto-juvénile<ref>[http://www.ahsm.eu/etablissements_ahsm/07 Site de l'ahsm, page de présentation du Centre Hospitalier Sainte-Marie Privas], consulté le {{1er}} avril 2019.</ref>.

=== Équipements et activités sportives ===
==== Équipements ====
[[Fichier:Piscine de Privas - extérieur.JPG|vignette|[[Piscine Tournesol]] de Privas.]]
La commune héberge et gère de nombreux équipements sportifs dont :

* trois [[gymnase]]s (Tauléac, Lancelot et Montjulieau)
* deux stades dont le stade de football André-Blacher et le stade municipal du lac, qui comprend un terrain de rugby, plusieurs terrain de football, deux terrains de basketball, les infrastructures du club d'athlétisme et des terrains de tennis intérieurs et extérieurs
* un [[boulodrome]];
* une salle omnisport.
* un [[piscine|centre aquatique]];

Le centre aquatique Cap'Azur, ouverte le {{date-|21 juillet 2021}} et située avenue de la Gare, au départ de la voie douce de la Payre, a succédé à la piscine Tournesol et à la piscine Gratenas qui sont définitivement fermées<ref>[https://www.hebdo-ardeche.fr/actualite-8423-cap-azur-a-ete-officiellement-inaugure Site hebdo-ardeche.fr, article "Privas - Cap'Azur a été officiellement inauguré"], consulté le 15 juin 2020.</ref>{{,}}<ref>[https://www.privas-centre-ardeche.fr/CAP-AZUR-centre-aquatique-a-Privas Site privas-centre-ardeche.fr, page sur CAP’AZUR, centre aquatique à Privas].</ref>.

==== Manifestations ====
Depuis 2014, une compétition de [[course à pied]] et de [[marche athlétique]] dénommée les [[6 jours de France]] est organisée au stade du lac.
{{...}}


=== Médias ===
=== Médias ===
Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
* ''[[L'Hebdo de l'Ardèche]] :'' Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à [[Valence (Drôme)|Valence]] et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
* ''[[L'Hebdo de l'Ardèche]]''
Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à [[Valence (Drôme)|Valence]] et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité tout le département de l'Ardèche.


* ''[[Le Dauphiné libéré]]''
* ''[[Le Dauphiné libéré]] :'' Il s'agit d'un journal quotidien de la [[Presse écrite régionale en France|presse écrite française régionale]] distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition Aubenas / Privas / Vallée du Rhône.
: Il s'agit d'un journal quotidien de la [[Presse écrite régionale en France|presse écrite française régionale]] distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).


=== Cultes ===
=== Cultes ===
La communauté catholique et l'église paroissiale de Préaux (propriété de la commune) sont rattachées à la [[paroisse]] Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au [[diocèse de Viviers]]<ref>[https://ardeche.catholique.fr/saint-francois-regis/ Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis].</ref>.
Historiquement, Privas fut au cœur d'une des régions où se déroulèrent de nombreux combats des [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]] et au {{S-|XXI}} les communautés catholiques et protestantes sont encore vivantes et très présentes.

==== Culte catholique ====
[[File:Eglise de Privas - panoramio.jpg|vignette|Intérieur de l'église de Privas.]]
La [[catholicisme|communauté catholique]] et l'église de Privas (propriété de la commune) dépendent de la [[paroisse]] Sainte-Mère-Térésa qui comprend de neuf communes. Cette paroisse est elle-même rattachée au [[diocèse de Viviers]]<ref>[ https://ardeche.catholique.fr/saint-jean-pays-privas/ Site Ardèche catholique, page sur la paroisse de Sainte Mère Térésa], consulté le 24 mars 2023.</ref>.

==== Culte protestant ====
La [[protestantisme|communauté protestante]] est rattachée à la paroisse de Privas-Flaviac qui dépend de l'[[Église protestante unie de France]]<ref>[https://www.eglise-protestante-unie.fr/privas-flaviac-p11092/dossier/vivre-l-eglise-5 Siteeglise-protestante-unie.fr, page sur la paroisse de Privas-Flaviac], consulté le 12 mai 2020.</ref>.

==== Culte musulman ====
Les [[Islam|musulmans]] forment une [[minorité]] considérée comme bien intégrée et estimée par l'association musulmane de Privas à {{nombre|300|familles}}, soit environ {{nombre|1500|personnes}}. Ils disposent d'un [[lieu de culte]] installé en 2008 dans les locaux de l'ancien Foyer de l'enfance (appartenant au département de l'Ardèche), qui remplace des locaux vétustes ou des aides de la part de la paroisse catholique<ref>''Des locaux plus fonctionnels-Les musulmans privadois gagnent en confort pour pratiquer leur culte'', Philippe Haimart, ''Le Dauphiné Libéré'', 22 avril 2008, {{p.|7}}.</ref>.


== Économie ==
== Économie ==
=== Revenus de la population et fiscalité ===
=== et ===
L'agriculture résiste bien sur la commune avec encore quinze exploitations : des élevages de bovins, caprins ou brebis. Les chèvreries produisent en particulier des fromages d'appellation « caillé doux de Saint-Félicien ». Certaines développent la vente directe.
Les Privadois ont un revenu médian annuel d'environ {{euro|17804}} et inférieur de 11,13 % au revenu médian français ({{unité|19785|€}}).


Dans le domaine du bâtiment, plusieurs artisans sont installés sur la commune.
La commune affiche un taux de pauvreté de 18,6 %, plus important que celui de la France (13,9 %).


=== Équipements et services ===
49,4 % de foyers fiscaux sont non imposables.
* École publique avec une {{3e|classe}} ouverte en 2012. Cantine.
* Bibliothèque.
* Terrain de foot, boulodrome.
* Salle des fêtes, théâtre de verdure, parc pour enfants.
* Poste, café restaurant l'Effet Local (produits du terroir et de l'agriculture locale), boucherie charcuterie, boulangerie épicerie.
*Chambres d’hôtes La Pradella


== Culture locale et patrimoine ==
Les impôts locaux sont en moyenne de {{unité|1363|€}} par foyer fiscal, soit un résultat plus élevé que la moyenne du département ({{unité|589|€}} par foyer fiscal).
=== Lieux et monuments ===
==== Les ruines du château de Seray ====
[[Fichier:Préaux Seray ruines.jpg|vignette|gauche|Il ne reste que des ruines de l'ancien château de Seray.]]
Le château de Seray, sur une crête à {{unité|880|m}} d'altitude, occupait un poste d'observation privilégié, tant du côté de Préaux que de Satillieu, mais aussi sur tout le plateau d'Annonay.


Il a peut-être été d'abord un poste militaire romain sur la voie qui menait de Tournon à la région du Puy.
En moyenne, en ce qui concerne l'impôt sur le revenu, les Privadois sont taxés à hauteur de {{unité|959|€}} par foyer fiscal. À l'échelle du département, cet impôt est de {{unité|892|€}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Données fiscales et impôts pour Privas {{!}} Le Monde.fr|url=https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/ardeche,07/privas,07186/fiscalite/|site=Le Monde.fr|consulté le=2018-10-16}}.</ref>.


Il a été ensuite place forte, avec une tour d'observation et deux corps de bâtiments d'une superficie totale de {{unité|400|m|2}}. C'est là qu'à certaines époques, la population venait abriter ses récoltes et ses richesses en cas de danger. Au {{s-|XIII}} il appartenait aux seigneurs Pagan de Mahun.
=== Emploi ===
Le taux de [[chômage]], en 2013, pour la commune s'élève à 18,2 %<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Comparateur de territoire−Commune de Privas (07186) {{!}} Insee|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-07186|site=insee.fr|consulté le=2017-03-19}}.</ref>, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,2 %)


Aujourd'hui, il ne reste plus que des ruines de ses larges murs, de plus en plus envahis par la végétation. On peut l'approcher en voiture par le chemin goudronné qui part du hameau de Malatray vers La Chavas. Mais la fin du sentier a tendance à s'embroussailler et la végétation empêche toute vue lointaine. Par contre, avant d'arriver au château, un sentier sur la gauche mène à un sommet qui offre une large vue panoramique.
=== Entreprises et secteur d'activités ===
Privas ne compte que six entreprises réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com|url=https://www.verif.com/liste-entreprises/?search=v&code_postal=07000&/1/ca/d|site=verif.com|consulté le=2018-10-17}}.</ref>.


==== L'église et le village ====
<center>'''Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016'''</center>
[[Fichier:Préaux église intérieur_H.JPG|vignette|gauche|Intérieur de l'église.]]
<center>
[[Fichier:Préaux croix de peste.jpg|vignette|Une croix érigée en 1587, après la peste de 1522.]]
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:80%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
L'[[Église (édifice)|église]] Saint-[[Didier de Vienne|Didier]] de Préaux frappe déjà de loin par sa taille imposante. Elle a été construite dans les années 1870 pour une commune qui comptait 1400 habitants. À l'intérieur, l'imitation du style gothique a été poussée assez loin, avec de multiples fûts de colonnes qui soutiennent des voûtes à nervures. Cet édifice relativement récent abrite quand même trois mobiliers plus anciens : deux stalles individuelles vénérables et, à droite près du chœur, un [[bénitier]] en pierre ouvragée estimé du {{s-|XV}}.
! style="background: #FF8080; color: #000000" height="17" |
! style="background: #FF8080; color:#000000;" | Nombre
! style="background: #FF8080; color:#000000;" | Taux
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |ENSEMBLE
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" |'''590'''
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | '''100'''
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |Industrie
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 45
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 7,6 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |Construction
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 41
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 6,9 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |Commerces, transport, hébergement et restauration
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 200
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 33,9 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |Services aux entreprises
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 130
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 22 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |Service aux particuliers
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 174
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 29,5 %
|}
</center>
(''Source : Insee, DENT3 Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016'')<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-07186#chiffre-cle-4]</ref>.


{{Article détaillé|Église Saint-Didier de Préaux}}
==== Secteur industriel ====
[[Fichier:Clément Faugier, publicité 1938.jpg|vignette|Publicité pour la purée de marrons nature des établissements Clément Faugier de Privas]]
Fondée en 1882, l'[[Clément Faugier (société)|entreprise Clément Faugier]] à l'origine de la [[crème de marrons]] qui a longtemps contribué à la notoriété de l'Ardèche et de Privas.


À côté de l'église, ''une « croix de peste »'' (avec des bubons en reliefs), date de 1587. Elle était censée éviter les ravages déjà causés au village en 1522.
==== Secteur commercial ====
La ville compte de nombreuses entreprises commerciales dans le domaine de la grande distribution, notamment en centre-ville mais aussi en périphérie, le principal centre commercial étant situé sur le territoire de la commune voisine d'[[Alissas]]<ref>[https://supermarches.grandes-enseignes.com/07-ardeche/07186-privas.php Site supermarchés-grandes enseignes, page sur Privas], consulté le 3 avril 2019</ref>.


Dans le village, les maisons les plus typiques se situent à l'extérieur de la large route, On peut retrouver quelques sculptures sur les maisons les plus anciennes : des têtes sculptées dans le granite sur la façade de la mairie, sur le lavoir du village et au hameau de Seyaret ; un mur incrusté d'une enseigne de bottier ; des linteaux sculptés et travaillés.
==== Secteur touristique ====
La ville héberge un office du tourisme, situé en centre-ville et dénommé ''Privas Centre-Ardèche'' géré par la communauté d'agglomération<ref>[https://www.ardeche-guide.com/office-de-tourisme/office-de-tourisme-privas-centre-ardeche-bureau-de-privas-477175 Site Ardèche guide, page sur l'office de Tourisme "Privas-centre Ardèche], consulté le 3 avril 2019</ref>


=== Personnalités liées à la commune ===
===== Hébergement =====
{{...}}
Un terrain de camping est situé sur le territoire de la commune. Celui-ci situé près de l'Ouvèze présente un ensemble de {{unité|166|emplacements}} dont {{unité|110 places}} libres (véhicules et tentes) et {{unité|56|équipements}} de locations (bungalows)<ref>[https://www.campingfrance.com/recherchez-votre-camping/auvergne-rhone-alpes/ardeche/privas/ardeche-camping Site camping France, page sur l'Ardèche camping], consulté le 3 avril 2019</ref>.


== Voir aussi ==
Privas compte un certain nombre d'hôtels et de résidence d'hébergement.


== Culture et patrimoine ==
== et ==
* Albin Mazon, ''Voyage autour d'Annonay'', 1901.
=== Patrimoine architectural ===
* Abbé Hilaire, ''Monographie de Satillieu'', 1938.
==== Monuments historiques ====
* ''Guide de l'Union Touristique Ardèche Verte'', 1991.
[[Fichier:Pont sur l'Ouvèze en mai 2021.jpg|vignette|Pont dit « Pont Louis XIII » sur l'Ouvèze en mai 2021.]]
* Office de tourisme du Val d'Ay
Privas compte trois monuments historiques sur son territoire<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER_TITLE&LEVEL=1&GRP=0&REQ=%28%28Privas%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Privas&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=TOUT&VALUE_5=&FIELD_6=titre%20courant&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&SYN=1&IMAGE_ONLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=MH Liste des monuments historiques de Privas], [[base Mérimée]], Ministère de la Culture.</ref>.
* Bulletins municipaux
* Le [[pont sur l'Ouvèze (Privas)|pont sur l'Ouvèze]] dit de [[Louis XIII]] est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du 9 mars 1923<ref>{{Base Mérimée|PA00116750}}</ref>.
* Articles du ''Dauphiné libéré'', et notamment reportages du 28 août 2014 de François Bassaget.
* Une [[borne milliaire]] gallo-romaine est classée au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du 26 septembre 1903<ref>{{Base Mérimée|PA00116748}}.</ref>.
* La [[Tour Diane de Poitiers]], dont la porte et tourelle d'escalier sont inscrits au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du 5 avril 1935<ref>{{Base Mérimée|PA00116749}}.</ref>.


==== Autres monuments ====
=== ===
* [[Liste des communes de l'Ardèche]]
* La [[porte aux Diamants]] (Hôtel du Dauphin).
* Le [[monument aux morts]] communal avec son piédestal surmonté représente par la statue d'un [[Poilu]] blessé et tenant entre ses bras le drapeau français<ref>[https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/19496/privas-place/ Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Privas].</ref>.
* Le hameau médiéval de la Tour du Lac.
* Le beffroi de la mairie, deuxième plus haut beffroi du Sud de la France.


==== Édifices religieux ====
=== ===
* {{site officiel}}
La ville abrite de nombreux édifice religieux.
{{Autres projets
===== Couvent des Récollets de Privas =====
| commons = Category:Préaux (Ardèche)
le [[couvent des Récollets de Privas]] est situé place des Récollets, a été construit sous le règne de [[Louis XIV]]. En 1790, la chapelle de ce couvent est le siège du tribunal révolutionnaire. Au fil du temps, le couvent sera successivement transformé en lieu de vote, en caserne, en poudrière puis une prison. En 1827, le couvent est aménagé en collège dirigé par les père basiliens, puis laïcisé en 1872. La chapelle reste en fonction durant cette période, puis ferme en 1966. Depuis 1980, celle-ci une importante collection d'art religieux du {{s-|XIX}}<ref>[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/07-Ardeche/7186-Privas/187790-AnciencouventetchapelledesRecollets(maisondesassociations) Site patrimoine-religieux.fr, page sur l'ancien couvent et chapelle des Récollets], consulté le 9 novembre 2020</ref>.
| commons titre = Préaux

| wiktionary = Préaux
===== Calvaire du Montoulon =====
Le [[calvaire du Montoulon|site du Montoulon]], quelquefois retranscrit « Mont-Toulon » ou « Mont Toulon » abrite notamment la chapelle Notre-Dame-des-Douleurs, située sur le sentier qui mène au sommet de la colline est la propriété de la congrégation Sainte-Marie de l'Assomption<ref>[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/07-Ardeche/7186-Privas/120004-ChapelleNotre-DamedesDouleursauMont-Toulon Site patrimoine-religieux.fr, page sur la Chapelle Notre-Dame des Douleurs au Mont-Toulon], consulté le 9 novembre 2020.</ref>, ainsi que le [[calvaire du Montoulon]], également propriété de cette congrégation, domine la ville avec ses trois croix monumentales<ref>[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/07-Ardeche/7186-Privas/120005-ChemindeCroixetCalvaireduMont-Toulon Site patrimoine-religieux.fr, page sur le chemin de Croix et calvaire du Mont-Toulon], consulté le 14 mai 2021.</ref>. La [[Pietà]] monumentale, sculpture de [[Carlo Sarrabezolles]] ([[1955]]).

===== Les deux églises saint Thomas =====
* l'ancienne église Saint-Thomas :
: cette ancienne église date du {{s-|XVII}}. Désaffectée lors de la construction de l'actuelle église paroissiale à la fin du {{s-|XIX}}. Depuis sa désaffection, elle a servi de théâtre (« Odéon »), de cinéma, puis de médiathèque municipale, fonction qu'elle remplit encore en 2020<ref>[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/07-Ardeche/7186-Privas/119996-AncienneegliseSaint-Thomas(actuellemediatheque) Site patrimoine-religieux.fr, page sur l'ancienne église Saint-Thomas], consulté le 9 novembre 2020.</ref>.

* la nouvelle [[Église (édifice)|église]] Saint-[[Thomas (apôtre)|Thomas]] :
: construite en 1884 dans le style néo-roman, elle remplace l'ancienne [[église paroissiale]] de Privas<ref>[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/07-Ardeche/7186-Privas/187791-EgliseSaintThomas Site patrimoine-religieux.fr, page sur l'église Saint-Thomas], consulté le 9 novembre 2020.</ref>.

===== Chapelle de l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie de Privas =====
Cette chapelle, située dans l'hôpital psychiatrique, cours du Temple, date du {{S-|XIX}} qui sera conservée après les travaux de rénovation des bâtiments hospitaliers prévus en 2019<ref>[https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ardeche/privas/privas-ardeche-hopital-psychiatrique-sainte-marie-ferme-ses-portes-1549852.html Site France 3, article de Dolorès Mazzola "Privas (Ardèche): l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie fait peau neuve"], consulté le {{1er}} avril 2019.</ref>.

===== Autres bâtiments religieux =====
* le [[temple protestant]], cours du Temple. Édifié entre 1821 et 1823, un clocher est ajouté au milieu du {{s-|XIX|e}}.
* l'[[église évangélique]], avenue de Grosjeanne.
* la salle du royaume des [[témoins de Jéhovah]], boulevard du Vivarais.

<gallery mode="packed" caption="Photos de quelques monuments civils et religieux de Privas">
Fichier:Privas (Ardèche, Fr) mairie.JPG|Hôtel de ville (1937).
Fichier:Monument aux Mobiles de l Ardèche. Privas.JPG|Monument aux Mobiles de l'Ardèche.
Fichier:Privas (Ardèche, Fr) un temple.JPG|Le temple protestant.
Fichier:Église de Privas.jpg|Église Saint-Thomas.
Fichier:Chapelle Notre Dame des Douleurs de Privas.jpg|Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs.
Fichier:Tour Diane de Poitiers.JPG|La Tour de Diane de Poitiers.
Fichier:Privas (Ardèche, Fr) Le Mézayon avec moulin en ruine.JPG|Moulin-usine en ruine au bord du Mézayon.
Fichier:Belvédère du Mont Toulon.jpg|Belvédère du Mont Toulon (ou [[calvaire du Montoulon|site du Montoulon]]).
</gallery>

=== Patrimoine naturel ===
Bien que non situé dans le périmètre du parc, la ville de Privas est une des villes-portes du [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]].

La forêt communale de Privas s'étend sur une surface d'environ {{unité|32|hectares}}.

=== Patrimoine et tradition orales ===
[[Fichier:Dialectes de l'occitan selon Pierre Bec.jpg|droite|vignette|Zone du ''vivaro-alpin'' ([[Pierre Bec]]).]]
Linguistiquement et historiquement, le territoire de Privas est situé dans la zone linguistique du [[Vivaro-alpin]], variété du [[nord-occitan]] qui est utilisé dans la majeure partie de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], dans les [[Alpes du Sud (France)|Alpes du Sud]] en [[France]] et dans les [[Vallées occitanes|vallées orientales du Piémont]], en Italie.

=== Manifestation culturelle ===
;Le Festival national d'archéologie de Privas (FNAP)
Cette manifestation nationale est organisée par l'association CARTA (Carte Archéologique et Recherche en Terre d'Ardèche) en partenariat avec l'[[Institut national de recherches archéologiques préventives|Inrap]] et la ville de Privas. Celle-ci se présente comme un espace de rencontre entre professionnels et amateurs autour d'un thème archéologique, mais également un lieu de promotion de l'archéologie auprès du grand public.

=== Patrimoine culinaire ===
{{article connexe|Cuisine ardéchoise|}}
[[Fichier:Wikicheese - Picodon - 20150417 - 008.jpg|vignette|Picodon.]]
Privas est situé au cœur du Vivarais (aujourd'hui, l'Ardèche), région très renommée pour ses spécialités culinaires dont de nombreuses spécialités de charcuterie ([[jambon de l'Ardèche|jambon]], [[Saucisson de l'Ardèche|saucisson]], [[saucisse d'herbe]]), la [[bombine]], la [[Crique (cuisine)|crique]] ainsi que différentes types de fromages sans oublier les desserts et la confiserie tels que le [[pain-coing]] et surtout les préparations à base de [[châtaigne d'Ardèche AOC|châtaigne]], appellation d'origine contrôlée depuis 2006 qui au-delà de la distribution et la consommation de ce fruit, a permis la production de confiserie et de crèmes.

==== Marrons glacés et crème de marron ====
En France, la première fabrique de [[marron glacé|marrons glacés]] a été installée à Privas par l'entrepreneur [[Clément Faugier]], en 1882, afin d'utiliser une matière première importante en Ardèche, présenté comme un département grand producteur de châtaignes. Cette année-là, [[Clément Faugier]] met au point une méthode de production industrielle et trois ans plus tard, celui-ci décide de récupérer les brisures de marrons glacés afin de créer la [[crème de marrons]] de l'Ardèche<ref>[https://www.lexpress.fr/styles/saveurs/tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-marron-glace_1630662.html Site de l'Express, page "Tout ce qu'il faut savoir sur le marron glacé"], consulté le {{1er}} avril 2019.</ref>.

==== Fromages ====
Le [[picodon]] est un fromage souvent présenté comme un emblème « culinaire de l'Ardèche ». Le {{date-|20 octobre 2019}}, sur le marché des Castagnades de Privas, les lauréats ardéchois au concours de fromage de France ont été récompensés et un éleveur caprin résident à Gourdon (commune riveraine de Privas), a reçu la médaille d’or pour son picodon<ref>{{Lien web|url=https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/10/21/et-les-meilleurs-fromages-ardechois-sont|titre=Et les meilleurs fromages ardéchois sont…|site=ledauphine.com|auteur=E.C|année=2019|mois=octobre|jour=21|consulté le=23 octobre 2019}}.</ref>.

=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:Pierre vigne.jpg|vignette|redresse|droite|Pierre Vigne, fondateur des Sœurs du Saint Sacrement de Valence]]
* [[Pierre Vigne]] (1670-1740), prêtre, (né à Privas) ;
* [[Jean-Antoine Breton]] (1775-1836), menuisier né à Privas, qui participe à la mise au point à Lyon du [[métier Jacquard]] ;
* [[Albin Mazon]] (1828-1908), médecin devenu journaliste (inhumé à Privas, père de l'helléniste Paul Mazon) ;
* [[Albin Meyssat]] (1844-1892), peintre, élève de [[Jean-Léon Gérôme|Gérôme]], né à Privas ;
* [[Albert Le Roy]] (1856-1905), écrivain, député de la {{1re|circonscription}} de Privas de 1904 à 1905 ;
[[File:Publicité Clément Faugier (Algérie catholique, 1938-12).jpg|vignette|redresse|droite|Publicité pour les produits aux marrons des établissements Clément Faugier de Privas]]
* [[Clément Faugier]] (1861-1941) industriel et homme politique français, maire de Privas entre 1924 et 1935 et créateur d'une marque de fabrication industrielle de produits à base de châtaignes :
* [[Paul Mazon]] (1874-1955), helléniste (né à Privas, fils d'Albin Mazon) ;
* [[Élie Reynier]] (1875-1953), historien et archiviste ;
* [[Marcel-François Astier]] (1885-1947), homme politique ;
* [[Georges Charensol]] (1899-1995), journaliste français, critique d'art, littéraire et de cinéma ;
* Henri Aubert (1905-1974), né à Privas, angliciste, traducteur ;
* Pierre-Marie Chaix (1908-2005), homme politique ;
* [[Francis Vian]] (1917-2008), helléniste (né à Privas) ;
* [[Pierre Broué]] (1926-2005), historien ;
* [[Amédée Imbert]] (1926-2014), homme politique ;
* [[Jacques Dupin]] (1927-2012), écrivain et poète ;
* [[Alain Planet]] (né en 1948), évêque de Carcassonne et Narbonne ;
* [[Patrick Tort]] (né en 1952), éminent spécialiste français de [[Charles Darwin|Darwin]] ;
* [[Hervé Saulignac]] (né en 1970, député de la {{1re}} circonscription de l'Ardèche depuis 2017 ;
* [[Cyril Théréau]] (né en 1983), footballeur (né à Privas) ;
* [[Anne-Marie Desplat-Duc]], écrivaine (née à Privas).

=== Privas dans les arts ===
==== Dans la littérature ====
* ''La dame de Privas'' par [[Anne-Marie Desplat-Duc]], éditions La Mirandole 1990 {{ISBN|9782904368035}}.

==== Au cinéma et à la télévision ====
;Films
*[[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Le Juge et l'Assassin]]'' de [[Bertrand Tavernier]]
: Dans ce film, le juge Rousseau<ref group=Note>interprété par Philippe Noiret</ref> qui doit enquêter sur l'affaire concernant Joseph Bouvier<ref group=Note>interprété par Michel Galabru</ref> est installé au tribunal de Privas. Ce film permet de découvrir de nombreux paysage de la région de Privas et d'Aubenas<ref>[https://www.lemonde.fr/culture/article/2016/01/04/archive-une-critique-du-juge-et-l-assassin_4429424_3246.html Site lemonde,fr article d'archive "Le Juge et l’Assassin"], consulté le 19 septembre 2021.</ref>.
*[[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Tout ce qu'il me reste de la révolution]]'' de [[Judith Davis]]
: Certaines séquences ont été tournées sur le marché de Privas<ref>[https://www.ledauphine.com/ardeche/2017/09/13/le-marche-devant-la-camera Site ledauphine.com, article d'Anne Mona "Le marché devant la caméra"].</ref>.
;Téléfilms
* [[2021 à la télévision|2021]] : ''[[La Fille dans les bois]]'' de Marie-Hélène Copti (téléfilm)
: Dans ce téléfilm, certaines vues permettent de découvrir la façade et l'entrée de la Maison d'arrêt de Privas<ref>[https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2021/02/06/ardeche-le-telefilm-la-fille-dans-les-bois-a-fait-un-carton-d-audience Site ledauphine.com, article "Ardèche : le téléfilm “La Fille dans les bois” a fait un carton d’audience"].</ref>.

=== Héraldique ===
{{Blason commune
|commune = Privas
|image = Blason Privas.svg
|taille_image = 120
|blasonnement = D'argent au chêne terrassé de sinople, englanté d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
|devise = Celle que la violence a détruite, sa propre énergie l'a ressuscitée.
}}
}}
* [http://www.valday-ardeche.com/ Office de tourisme du Val d'Ay]
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=12792 Préaux sur le site de l'Institut géographique national (archive)]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
Ligne 701 : Ligne 304 :
=== Cartes ===
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=25}}
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Privas}}

=== Bibliographie ===
*[[Élie Reynier]], ''Histoire de Privas'', Editions Habauzit, 1943 - 1409 pages
* {{Ouvrage |auteur= [[Élie Reynier]]|titre= Les libertés et franchises de Privas (1281 à 1309) |sous-titre=(1281 à 1309)|éditeur= imp. Habauzit|lieu= Privas|année=1940|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3396851q?rk=42918;4|format=sur ''[[Gallica]]''}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de l'Ardèche]]
* [[Armorial des communes de l'Ardèche]]
* [[Vivarais]] et [[Moyen-Vivarais]]

=== Liens externes ===
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* [http://www.natureactive.fr Parc accrobranches Indian Forest]


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Version du 7 janvier 2024 à 18:47

Préaux
Roland45/test2
Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Ay
Maire
Mandat
Christian Roche
2020-2026
Code postal 07290
Code commune 07185
Démographie
Population
municipale
1 274 hab. (2014 en évolution de +4,6 % par rapport à 2008)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 37″ nord, 4° 39′ 51″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 980 m
Superficie 22,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Préaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Préaux
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Préaux
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Préaux

Préaux est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situation et description

Sur un large plateau du piémont ardéchois.

La commune de Préaux s'étend au sud de la rivière d'Ay sur une vaste surface vallonnée de 22 km2. Les altitudes évoluent depuis 353 m au pont des Gauds jusqu'à 989 m au-dessus du col du Juvenet. On trouve aussi, à 884 m, l'ancien château de Seray, qui dépendait au XIIIe siècle de la seigneurie de Mahun.

Le village s'est développé sur un plateau en pente entre les deux ruisseaux de la Couranne et du Furon. Sur le reste de la commune, des fermes et des hameaux dispersés ont cultivé les reliefs les plus abordables. L'agriculture s'est plutôt bien maintenue jusqu'à présent, mais a quand même laissé s'emboiser les surfaces les plus escarpées.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 945 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,8 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records PREAUX SA (07) - alt : 525m, lat : 45°08'24"N, lon : 4°39'54"E
Records établis sur la période du 01-01-1995 au 28-02-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 3,7 6,6 10,1 13,8 15,8 15,6 12 9,2 4,2 1,4 7,8
Température moyenne (°C) 3,6 4,4 7,9 11,1 14,9 19 21,3 20,9 16,8 12,9 7,3 4,2 12
Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,8 12,1 15,6 19,6 24,2 26,8 26,3 21,6 16,6 10,4 7,1 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−10,2
30.01.05
−13,9
05.02.12
−11,9
01.03.05
−3,4
08.04.03
1,4
07.05.1997
4,8
02.06.06
7,5
10.07.07
7
30.08.1998
2,4
25.09.02
−3
29.10.1997
−7,7
22.11.1998
−11,9
15.12.01
−13,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
19,2
20.02.1998
22,3
17.03.04
26,7
25.04.07
31
24.05.09
36,3
29.06.19
37,9
24.07.19
38
13.08.03
31,9
14.09.20
26,6
01.10.19
21,5
08.11.15
17,5
23.12.12
38
2003
Précipitations (mm) 56,1 39,2 44,9 68,6 89,3 60,5 66,6 62,9 79,2 116,4 124,9 61,2 869,8
Source : « Fiche 7185001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

La partie septentrionale de la commune est bordée par l'Ay, un affluent direct du Rhône sur sa rive gauche.

Voies de communication

Urbanisme

Typologie

Préaux est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,2 %), prairies (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Comme dans toutes les communes du piémont ardéchois, les premiers habitats datent certainement de très longtemps. Les preuves écrites les plus lointaines datent des années 1000 avec un nom latinisé en Pradella. Le nom a ensuite pris diverses formes et on hésite encore dans la prononciation entre Préaux (pour les gens de l'extérieur) et Preaux (« pro ») (pour les locaux).

Au XIXe siècle, la population de la commune est montée jusqu'à 1 401 habitants en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à 505 habitants seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec 643 habitants en 2011.

En parallèle, la commune s'est équipée. En 1997, le rachat du bâtiment de l'école privée a permis d'aménager un local de poste, un bar restaurant et sept logements. Le village est pourvu d'un terrain de foot, d'un boulodrome, d'une salle des fêtes, d'un théâtre de verdure, d'un parc pour enfants et d'une bibliothèque. Une galerie d'art privée s'est aussi installée.

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1977 M. Dumont SE  
mars 1977 mars 1983 Paul Sotton    
mars 1983 juin 1995 Charles Fourel    
juin 1995 En cours
(au )
Christian Roche[12],[13] SE Cadre

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2014, la commune comptait 1 274 habitants[Note 3], en évolution de +4,6 % par rapport à 2008 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
745610581586729731760731695
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
666626630617621584598574525
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
536519520461467443429417409
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
4184574445347398181 1481 2741 274
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au XIXe siècle, la population de la commune est montée jusqu'à 1 401 habitants en 1881. L'exode rural l'a fait ensuite descendre très bas, jusqu'à 505 habitants seulement en 1982. Depuis, elle a repris une courbe ascendante, avec 643 habitants en 2011.

Préaux dans son environnement.

Associations et Culture

Le tissu associatif de Préaux est assez riche, avec une quinzaine d'associations : Anciens combattants, Sapeurs pompiers, Club des Trois vallées (aînés), Foyer des jeunes, École Plus (cantine et périscolaire), ACCA, Les déterreurs du mont Seray (vènerie sous terre),

  • Amicale boule, Seray (gym et yoga), Randonnées, foot au sein de l'Union Sportive du Val d'Ay.
  • Bibliothèque « Les Buveurs d'encre », Préaux en Scène, Cancabièle (organisation d'évènements culturels).
  • La Galerie de peinture

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes

La communauté catholique et l'église paroissiale de Préaux (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers[18].

Économie

Agriculture et artisanat

L'agriculture résiste bien sur la commune avec encore quinze exploitations : des élevages de bovins, caprins ou brebis. Les chèvreries produisent en particulier des fromages d'appellation « caillé doux de Saint-Félicien ». Certaines développent la vente directe.

Dans le domaine du bâtiment, plusieurs artisans sont installés sur la commune.

Équipements et services

  • École publique avec une 3e classe ouverte en 2012. Cantine.
  • Bibliothèque.
  • Terrain de foot, boulodrome.
  • Salle des fêtes, théâtre de verdure, parc pour enfants.
  • Poste, café restaurant l'Effet Local (produits du terroir et de l'agriculture locale), boucherie charcuterie, boulangerie épicerie.
  • Chambres d’hôtes La Pradella

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Les ruines du château de Seray

Il ne reste que des ruines de l'ancien château de Seray.

Le château de Seray, sur une crête à 880 m d'altitude, occupait un poste d'observation privilégié, tant du côté de Préaux que de Satillieu, mais aussi sur tout le plateau d'Annonay.

Il a peut-être été d'abord un poste militaire romain sur la voie qui menait de Tournon à la région du Puy.

Il a été ensuite place forte, avec une tour d'observation et deux corps de bâtiments d'une superficie totale de 400 m2. C'est là qu'à certaines époques, la population venait abriter ses récoltes et ses richesses en cas de danger. Au XIIIe siècle il appartenait aux seigneurs Pagan de Mahun.

Aujourd'hui, il ne reste plus que des ruines de ses larges murs, de plus en plus envahis par la végétation. On peut l'approcher en voiture par le chemin goudronné qui part du hameau de Malatray vers La Chavas. Mais la fin du sentier a tendance à s'embroussailler et la végétation empêche toute vue lointaine. Par contre, avant d'arriver au château, un sentier sur la gauche mène à un sommet qui offre une large vue panoramique.

L'église et le village

Intérieur de l'église.
Une croix érigée en 1587, après la peste de 1522.

L'église Saint-Didier de Préaux frappe déjà de loin par sa taille imposante. Elle a été construite dans les années 1870 pour une commune qui comptait 1400 habitants. À l'intérieur, l'imitation du style gothique a été poussée assez loin, avec de multiples fûts de colonnes qui soutiennent des voûtes à nervures. Cet édifice relativement récent abrite quand même trois mobiliers plus anciens : deux stalles individuelles vénérables et, à droite près du chœur, un bénitier en pierre ouvragée estimé du XVe siècle.

À côté de l'église, une « croix de peste » (avec des bubons en reliefs), date de 1587. Elle était censée éviter les ravages déjà causés au village en 1522.

Dans le village, les maisons les plus typiques se situent à l'extérieur de la large route, On peut retrouver quelques sculptures sur les maisons les plus anciennes : des têtes sculptées dans le granite sur la façade de la mairie, sur le lavoir du village et au hameau de Seyaret ; un mur incrusté d'une enseigne de bottier ; des linteaux sculptés et travaillés.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
  • Abbé Hilaire, Monographie de Satillieu, 1938.
  • Guide de l'Union Touristique Ardèche Verte, 1991.
  • Office de tourisme du Val d'Ay
  • Bulletins municipaux
  • Articles du Dauphiné libéré, et notamment reportages du 28 août 2014 de François Bassaget.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France « Préaux Sa », - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Préaux Sa », - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  13. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
  18. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.