Paris-Tours

compétition de cyclisme française

Paris-Tours est une course cycliste française créée en 1896. C'est l'une des plus anciennes courses du calendrier professionnel. Se déroulant en automne, elle partage avec le Tour de Lombardie le surnom de « Classique des feuilles mortes ».

Paris-Tours
Description de l'image Paris Tours.svg.
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création 1896
Organisateur(s) ASO
Éditions 118 (en 2024)
Catégorie UCI ProSeries
Type / Format Classique
Périodicité Annuelle (octobre)
Lieu(x) Drapeau de la France France
Statut des participants Professionnel
Site web officiel www.paris-tours.fr

Palmarès
Tenant du titre Riley Sheehan
Plus titré(s) Gustave Danneels
Paul Maye
Guido Reybrouck
Erik Zabel
(3 victoires)
Pour la compétition en cours voir :
Paris-Tours 2024

Née à la fin du XIXe siècle, c'est la deuxième course professionnelle en nombre d'éditions, derrière Paris-Roubaix et à égalité avec le Tour de Lombardie.

C'est une classique qui se court à travers la Beauce, la Gâtine tourangelle et le Val de Loire, en région Centre.

Les coureurs les plus titrés sont le Français Paul Maye, les Belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck et l'Allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.

Histoire

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Les Suisses Henri Suter (1er) et Kastor Notter (2e), à l'arrivée de Paris-Tours 1926.

La course est créée par le quotidien Paris-Vélo en 1896, la même année que Paris-Roubaix, à l'occasion de l'inauguration du vélodrome de Tours. Cette première édition, qui se déroule le , est un succès populaire, attirant une foule considérable aux abords et à l'intérieur du vélodrome. La deuxième édition a lieu cinq ans plus tard, en 1901 (organisation conjointe du Véloce Club de Tours et du journal l'Auto-Vélo)[1] et la troisième en 1906 (à l'initiative de Victor Lefèvre, directeur du vélodrome de Tours, et organisée par le Véloce Club de Tours et le journal l'Auto)[2], date à partir de laquelle elle se tient annuellement. À partir de 1907, la course est réservée aux professionnels, organisée dorénavant par le quotidien L'Auto, qui avait créé le Tour de France peu de temps auparavant. Parmi les grands noms qui s'illustrent dans ces premières années, on peut citer Lucien Petit-Breton, François Faber ou Octave Lapize.

Une boucle passant par Chinon est ajoutée entre 1919 et 1926 pour permettre l'approche des côtes vallonnées de Tours sur la rive sud de la Loire et atteindre une distance totale de 342 kilomètres.

L'édition de 1921 fut particulièrement éprouvante à cause de tempêtes de neige. La moitié du peloton environ abandonna loin de l'arrivée ; le vainqueur fut Francis Pélissier.

En 1935, le dérailleur est autorisé pour la première fois. Pour la première fois également la course est retransmise en direct à la radio. En 1945, le journal L'Équipe, successeur de L'Auto, prend en charge l'organisation de la course. En 1950, l'arrivée s'effectue sur l'Esplanade du Champ de Mars, et non plus au vélodrome. Les années suivantes l'arrivée est jugée au sommet de la côte de l'Alouette.

À partir de 1951, la course se déroule en octobre, elle avait lieu au printemps jusque là, entre Paris-Roubaix et la Flèche wallonne. En 1958, la course est retransmise pour la première fois en direct à la télévision. En 1959, elle se termine par un circuit final avec une côte à franchir trois fois, l'Alouette.

En 1965, les dérailleurs ont été interdits et les coureurs limités à deux vitesses. La course est remportée par le néo-professionnel néerlandais Gerben Karstens, qui a choisi les développements 53 × 16 et 53 × 15 et terminé les 246 kilomètres, à une vitesse record de 45,029 km/h. L'expérience est jugée comme un échec lorsque la course de 1966 s'est terminée de la même manière qu'en 1964.

De 1974 à 1987, le tracé est plusieurs fois modifié : Tours à Versailles (1974-1975), Blois à Chaville (1976-1977 et 1979-1984), Blois à l'autodrome de Montlhéry (1978), Créteil à Chaville (1985-1987). Durant cette période elle change même de nom, s'appelant successivement Blois-Chaville ou le Grand Prix de l'Automne. Ce dernier nom restera associé aux autres parcours qui suivront jusqu'au retour à la formule Paris-Tours. L'intérêt de la formule du Grand Prix d'Automne est qu'elle incorporait dans son final les célèbres côtes de la vallée de Chevreuse, il y a même des nostalgiques de ces fins de course animées qui empruntaient les côtes des Dix-sept tournants, de la Madeleine, de Chateaufort, de l'Homme Mort et du Pavé des Gardes.

À partir de 1988, la course reprend son nom initial et son parcours se stabilise. Elle connaît un regain d'intérêt dans les années 1990, dû à son inscription à la Coupe du monde ainsi qu'à son arrivée sur l'avenue de Grammont, qui lui donne un cachet particulier. Cette dernière ligne droite très large et longue de près de trois kilomètres est considérée comme l'un des hauts lieux du cyclisme, en particulier pour les sprinteurs. En 2011, elle est raccourcie à 800 mètres.

En 2018 une nouvelle modification de parcours est établie : le tracé emprunte désormais dans sa partie finale des chemins caillouteux, dits chemins de vigne, ainsi que plusieurs petites côtes raides. C'est le changement le plus radical, et le plus controversé, dans une épreuve qui en a connu beaucoup. Le lieu d'arrivée lui, ne change pas.

Elle fait partie de l'UCI ProTour entre 2005 et 2007, puis elle est classée en catégorie 1.HC au calendrier de l'UCI Europe Tour. En 2020, elle intègre l'UCI ProSeries, le deuxième niveau du cyclisme international. Elle est gérée par l'organisateur d’événements sportifs Amaury Sport Organisation. L'édition 2020 est exceptionnellement inscrite au calendrier de la Coupe de France[3].

 
Pont Wilson et avenue de la Tranchée.

Parcours

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Paris-Tours a connu de nombreux changements de parcours bien que la distance soit toujours restée d'environ 250 kilomètres. Le départ a rapidement été transféré de Paris, d'abord à Versailles, puis à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Depuis 2009, le parcours commence dans le département d'Eure-et-Loir, d'abord dans une ville différente : Chartres en 2009, Voves en 2011, Bonneval en 2014, Brou en 2017 ; puis, depuis 2018, il est fixé à Chartres. La course traverse trois départements : l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, et l'Indre-et-Loire, et passe notamment par Vendôme et Amboise.

Autrefois à Amboise les coureurs traversaient la Loire. Désormais ils restent sur la rive droite et ne traversent la Loire qu'à Tours, à quelques encablures de l'arrivée.

Dans les 50 derniers kilomètres les coureurs doivent parcourir des chemins caillouteux, dits « chemins de vignes », neuf secteurs de 12,5 kilomètres au total, ainsi que sept côtes courtes et sèches, la dernière, la côte de Rochecorbon, située à 10 kilomètres environ de l'arrivée. Ces deux types de difficulté s'enchaînent parfois sans transition.

Caractéristiques

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Parcours de l'édition 2008.

Autrefois connue comme la plus plate des classiques, et surnommée « la classique des sprinteurs », l'épreuve se rapproche aujourd'hui davantage des classiques flandriennes.

En effet, depuis 2018, les coureurs doivent parcourir dans les 70 derniers kilomètres une dizaine de chemins caillouteux dits chemins de vignes d'une longueur cumulée d'environ dix kilomètres, nécessitant agilité pour les coureurs, et à peu près autant de petites côtes raides. L'arrivée se situe sur l'avenue de Grammont à Tours, offrant ainsi une dernière ligne droite de 800 mètres.

Le vent peut souvent être hostile : en 1988, Peter Pieters s'impose à une moyenne de 34 km/h, la plus lente depuis 57 ans. Cependant, Paris-Tours devient la classique la plus rapide lorsque le vent est favorable aux coureurs, Óscar Freire gagnant en 2010 à 47,730 km/h, ce qui lui permet de détenir le ruban jaune de la vitesse la plus rapide d'une classique. D'ailleurs le vainqueur de cette épreuve a été le détenteur du Ruban jaune à huit reprises dont la première fois en 1936 (Gustave Danneels) et la dernière en 2015 (Matteo Trentin).

Place dans l'histoire du cyclisme

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Avenue de Grammont à Tours, lieu de l'arrivée de Paris-Tours

Après Paris-Roubaix, Paris-Tours est, avec le Tour de Lombardie, l'épreuve cycliste qui s'est courue le plus grand nombre de fois (115e édition en 2021). Même les deux guerres mondiales l'ont peu affectée, puisque seules les éditions 1915, 1916 et 1940 ont été annulées.

C'est l'une des rares survivantes du XIXe siècle, les autres étant Milan-Turin, Liège-Bastogne-Liège et Paris-Roubaix.

À l’instar d’autres grandes classiques comme le Tour des Flandres ou le Tour de Lombardie, Paris-Tours a connu au fil des ans de multiples changements de tracé, sans que cela ne modifie la nature profonde de la course : elle a toujours été plus ou moins dévolue aux sprinteurs, du moins sur le papier. Toutefois, depuis l'introduction des chemins de vignes en 2018, le changement est plus notable.

Autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du Monde, le premier niveau mondial, elle est rétrogradée depuis 2008 au deuxième niveau mondial, actuellement repris sous le terme d'UCI ProSeries et, de ce fait, n'attire plus un plateau aussi relevé qu'auparavant. Cependant elle garde encore une certaine renommée de par son caractère historique et institutionnel. En effet la course est l'une des plus anciennes du calendrier, et elle a toujours bénéficié de l'appui et de l'organisation d'un partenaire puissant (d'abord le journal l'Auto puis le journal L'Équipe, et actuellement ASO).

Depuis les années 2000 environ, le terme officieux de « Monument » est apparu pour désigner les classiques les plus prestigieuses, selon des critères qui semblent faire consensus chez les suiveurs (ancienneté, distance, caractéristiques du parcours, palmarès...). Bien qu'elle remplisse la plupart de ces critères, Paris-Tours n'est pas considérée comme un Monument, sans doute du fait de son absence de difficulté intrinsèque (du moins jusqu'en 2018).

Surnommée autrefois « la course des lévriers » pour son extrême rapidité, puis « la classique des sprinteurs », elle est aujourd'hui une course de second rang, à l'identité aussi forte que floue, conservant cependant un certain prestige de par son caractère historique, immuable et institutionnel.

Doublé Paris-Tours - Tour de Lombardie

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Les deux Classiques des feuilles mortes se sont longtemps déroulées à une semaine d'intervalle, mais le doublé Paris-Tours / Tour de Lombardie fut rare dans l'histoire, car les profils de ces deux courses sont radicalement différents. Seuls trois coureurs ont réalisé ce doublé : Rik Van Looy en 1959, Jo de Roo en 1962 et 1963, et Philippe Gilbert en 2009. Philippe Thys a lui aussi gagné les deux courses la même année (en 1917), mais à l'époque Paris-Tours se courait au printemps.

Faits marquants dans l'histoire récente

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  • En 1986 l'Australien Phil Anderson est le premier non-européen à s'imposer, suivi trente ans plus tard par le Colombien Fernando Gaviria.
  • En s'imposant en 1998, Jacky Durand met fin à une période de 42 ans sans victoire française (Albert Bouvet, 1956).
  • En 2001, le grimpeur Richard Virenque y signe son exploit le plus inattendu, en étant victorieux après une longue échappée de 242 km.
  • En 2005 Erik Zabel s'impose pour la troisième fois, devenant ainsi co-recordman de l'épreuve.
  • En 2009 le Belge Tom Boonen se présente dans le final en compagnie de son compatriote Philippe Gilbert, vainqueur sortant, et du Slovène Borut Bozic. Il est théoriquement le plus rapide des trois mais se fait piéger lors du sprint, et laisse échapper la victoire au profit de Gilbert, qui signe donc un doublé.

Statistiques, records, anecdotes

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  • La vitesse moyenne la plus rapide a été établie en 2015 : 49,642 km/h. C'est l'italien Matteo Trentin qui s'est imposé cette année-là.
  • Les co-recordmen de victoires sont le français Paul Maye, les belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck, et l'allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.
  • À noter que Gustave Danneels et Guido Reybrouck ont un lien de parenté : le premier est l'oncle du second.
  • Dans le registre familial, on peut aussi remarquer que deux frères ont remporté l'épreuve consécutivement : il s'agit de Francis et Henri Pélissier, victorieux en 1921 et 1922.
  • Lors de l'édition de 1921 remportée par Francis Pélissier, la moitié du peloton abandonna loin de l'arrivée, à Chartres. Les conditions météorologiques étaient épouvantables, avec des tempêtes de neige (la course se déroulait au printemps à cette époque).
  • Avec le Championnat de Zürich et Bordeaux-Paris, c'est l'une des rares grandes classiques de son époque qu'Eddy Merckx n'a pas accrochée à son palmarès. Dans le cas de Paris-Tours il s'agissait probablement pour lui d'un manque de motivation, tant l'épreuve paraît largement à sa portée (lui qui a notamment remporté sept fois Milan-San Remo). Il préférait sans doute se concentrer sur d'autre objectifs à cette période de la saison (Tour de Lombardie, épreuves sur piste), ou favoriser la victoire d'un de ses équipiers en remerciement du travail accompli toute la saison (comme ce fut le cas en 1968 où il aida Guido Reybrouck à gagner).
  • Paris-Tours est l'une des seules classiques de son époque qu'Eddy Merckx n'a jamais remportée. Le champion belge n'est même jamais monté sur le podium. En sept participations, son meilleur résultat est une sixième place en 1973. À noter qu'en 1973, Merckx a écrit dans Mes 50 victoires en 1973 pour expliquer son manque de succès dans cette épreuve : « La difficulté de Paris-Tours, c'est qu'il n'y en a pas ! ». Il faisait allusion à l'absence de côte susceptible de créer une sélection.
  • Parmi les autres grands coureurs qui s'y sont illustrés sans jamais concrétiser, on peut citer Louison Bobet (3 podiums), Roger de Vlaeminck (2 podiums), Niki Terpstra (4 podiums) ou encore Maurizio Fondriest (3 podiums).
  • Au nombre de victoires par nation, après l'édition 2017 c'est la Belgique qui domine avec 41 victoires, devant la France (31) et les Pays-Bas (12).
  • On n'a jamais vu le maillot arc-en-ciel lever les bras en vainqueur sur Paris-Tours. En effet la victoire est parfois revenue à un ex-champion du monde ou à un futur champion du monde (Oscar Freire, Philippe Gilbert, Johan Museeuw…), mais jamais au champion du monde en titre. De manière générale il est intéressant de constater que voir le maillot arc-en-ciel s'imposer sur une classique, quelle qu'elle soit, reste curieusement un fait relativement rare (d'où peut-être la réputation de malédiction parfois attachée à ce maillot).
 
Philippe Gilbert, vainqueur en 2008 et 2009

Podiums

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Année Vainqueur Deuxième Troisième
Paris-Tours
1896   Eugène Prévost   Émile Ouzou   Lucien Louvet
1897-1900 Non-disputé
1901   Jean Fischer   Georges Lorgeou   Édouard Wattelier
1902-1905 Non-disputé
1906   Lucien Petit-Breton   Louis Trousselier   Henri Cornet
1907   Georges Passerieu   André Pottier   Émile Georget
1908   Omer Beaugendre   Frédéric Saillot   François Faber
1909   François Faber   Jean Alavoine   Ernest Paul
1910   François Faber   Louis Trousselier   Émile Engel
1911   Octave Lapize   Cyrille Van Hauwaert   Émile Georget
1912   Louis Heusghem   Charles Deruyter   Lucien Petit-Breton
1913   Charles Crupelandt   Georges Passerieu   Louis Luguet
1914   Oscar Egg   Émile Engel   Philippe Thys
1915-1916 Non-disputé à cause de la Première Guerre mondiale
1917   Philippe Thys   Marcel Godivier   Eugène Christophe
1918   Charles Mantelet   Lucien Cazalis   Alexis Michiels
1919   Hector Tiberghien   René Vandenhove   Jean Rossius
1920   Eugène Christophe   Honoré Barthélémy   Albert Dejonghe
1921   Francis Pélissier   Louis Mottiat   Eugène Christophe
1922   Henri Pélissier   Heiri Suter   Robert Jacquinot
1923   Paul Deman   Félix Sellier   Hector Tiberghien
1924   Louis Mottiat   Nicolas Frantz   Jules Huyvaert
1925   Denis Verschueren   August Mortelmans   Jean Hillarion
1926   Heiri Suter   Kastor Notter   Nicolas Frantz
1927   Heiri Suter   Gustave Van Slembrouck   Georges Ronsse
1928   Denis Verschueren   Charles Pélissier   Marius Gallotini
1929   Nicolas Frantz   Aimé Deolet   Georges Ronsse
1930   Jean Maréchal   Marcel Bidot   Frans Bonduel
1931   André Leducq   Roger Parioleau   Alfred Hamerlinck
1932   Julien Moineau   Herbert Sieronski   Amulio Viarengo
1933   Jules Merviel   Antonin Magne   Ludwig Geyer
1934   Gustave Danneels   Romain Gijssels   Félicien Vervaecke
1935   René Le Grevès   Roger Lapebie   Raffaele Di Paco
1936   Gustave Danneels   Fernand Mithouard   Jules Coelaert
1937   Gustave Danneels   Frans Bonduel   Edgard De Caluwé
1938   Jules Rossi   Albertin Dissaux   Paul Maye
1939   Frans Bonduel   Lucien Storme   Theo Pirmez
1940 Non-disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1941   Paul Maye   Albert Goutal   Pierre Cloarec
1942   Paul Maye   Gérard Virol   Jules Rossi
1943   Gabriel Gaudin   Achiel Buysse   Albert Hendrickx
1944   Lucien Teisseire   Louis Gauthier   Louis Thiétard
1945   Paul Maye   Joseph Goutorbe   Émile Idée
1946   Albéric Schotte   Roger Prévotal   Maurice De Muer
1947   Albéric Schotte   Émile Idée   Albert Sercu
1948   Louis Caput   Robert Mignat   Émile Idée
1949   Albert Ramon   Paul Néri   Jacques Geus
1950   André Mahé   Urbain Caffi   Guy Lapébie
1951   Jacques Dupont   Alfredo Martini   Attilio Redolfi
1952   Raymond Guégan   Briek Schotte   Louis Caput
1953   Jozef Schils   Ferdi Kübler   Georges Gilles
1954   Gilbert Scodeller   Louison Bobet   Pierre Michel
1955   Jacques Dupont   Alfred De Bruyne   Jean-Marie Cieleska
1956   Albert Bouvet   Julien Schepens   Louison Bobet
1957   Alfred De Bruyne   Louison Bobet   Angelo Conterno
1958   Gilbert Desmet   Alfred De Bruyne   François Mahé
1959   Rik Van Looy   Coen Niesten   André Noyelle
1960   Jo de Haan   Mies Stolker   Luís Otaño
1961   Jos Wouters   Gilbert Desmet   Anatole Novak
1962   Jo de Roo   Frans Melckenbeeck   Benoni Beheyt
1963   Jo de Roo   Tom Simpson   Raymond Poulidor
1964   Guido Reybrouck   Rik Van Looy   Gustaaf De Smet
1965[4]   Gerben Karstens   Gustaaf De Smet   Fernand Deferm
1966[4]   Guido Reybrouck   Rik Van Looy   Paul Lemeteyer
1967   Rik Van Looy   Barry Hoban   José Samyn
1968   Guido Reybrouck   Walter Godefroot   Éric Leman
1969   Herman Van Springel   Frans Verbeeck   Roger Jochmans
1970   Jürgen Tschan   René Pijnen   Guido Reybrouck
1971   Rik Van Linden   Marino Basso   Gerben Karstens
1972   Noël Vantyghem   Jos Huysmans   Willy De Geest
1973   Rik Van Linden   Roger De Vlaeminck   Frans Verbeeck
1974[5]   Francesco Moser   Jean-Pierre Danguillaume non attribuée
Tours-Versailles
1975   Freddy Maertens   Frans Van Looy   Roger De Vlaeminck
Grand Prix d'Automne[6]
1976   Ronald De Witte   Raymond Poulidor   Robert Bouloux
1977   Joop Zoetemelk   Johan De Muynck   Hennie Kuiper
1978   Jan Raas   Joseph Jacobs   Guido Van Calster
1979   Joop Zoetemelk   Giuseppe Saronni   Jan Raas
1980   Daniel Willems   Alain Vigneron   Eddy Vanhaerens
1981   Jan Raas   Ferdi Van Den Haute   Luc Colijn
1982   Jean-Luc Vandenbroucke   Pierino Gavazzi   Fons De Wolf
1983   Ludo Peeters   Adrie van der Poel   Jan Raas
1984   Sean Kelly   Steven Rooks   Bruno Wojtinek
1985   Ludo Peeters   Moreno Argentin   Sean Kelly
1986   Phil Anderson   Jean-Louis Peillon   Charly Mottet
1987   Adrie van der Poel   Teun van Vliet   Maurizio Fondriest
Paris-Tours
1988   Peter Pieters   Jan Goessens   Sean Kelly
1989   Jelle Nijdam   Eric Vanderaerden   Johan Museeuw
1990   Rolf Sørensen   Phil Anderson   Maurizio Fondriest
1991   Johan Capiot   Olaf Ludwig   Nico Verhoeven
1992   Hendrik Redant   Christian Henn   Olaf Ludwig
1993   Johan Museeuw   Maurizio Fondriest   Alexander Gontchenkov
1994   Erik Zabel   Gianluca Bortolami   Zbigniew Spruch
1995   Nicola Minali   Andreï Tchmil   Sven Teutenberg
1996   Nicola Minali   Tom Steels   Giovanni Lombardi
1997   Andreï Tchmil   Maximilian Sciandri   Henk Vogels
1998   Jacky Durand   Mirko Gualdi   Jaan Kirsipuu
1999   Marc Wauters   Gianni Faresin   Jaan Kirsipuu
2000   Andrea Tafi   Andreï Tchmil   Daniele Nardello
2001   Richard Virenque   Óscar Freire   Erik Zabel
2002   Jakob Piil   Jacky Durand   Erik Zabel
2003   Erik Zabel   Alessandro Petacchi   Stuart O'Grady
2004   Erik Dekker   Danilo Hondo   Óscar Freire
2005   Erik Zabel   Daniele Bennati   Allan Davis
2006   Frédéric Guesdon   Kurt Asle Arvesen   Stuart O'Grady
2007   Alessandro Petacchi   Francesco Chicchi   Óscar Freire
2008   Philippe Gilbert   Jan Kuyckx   Sébastien Turgot
2009   Philippe Gilbert   Tom Boonen   Borut Božič
2010   Óscar Freire   Angelo Furlan   Gert Steegmans
2011   Greg Van Avermaet   Marco Marcato   Kasper Klostergaard
2012   Marco Marcato   Laurens De Vreese   Niki Terpstra
2013   John Degenkolb   Michael Mørkøv   Arnaud Démare
2014   Jelle Wallays   Thomas Voeckler   Jens Debusschere
2015   Matteo Trentin   Tosh Van der Sande   Greg Van Avermaet
2016   Fernando Gaviria   Arnaud Démare   Jonas Van Genechten
2017   Matteo Trentin   Søren Kragh Andersen   Niki Terpstra
2018   Søren Kragh Andersen   Niki Terpstra   Benoît Cosnefroy
2019   Jelle Wallays   Niki Terpstra   Oliver Naesen
2020   Casper Pedersen   Benoît Cosnefroy   Joris Nieuwenhuis
2021   Arnaud Démare   Franck Bonnamour   Jasper Stuyven
2022   Arnaud Démare   Edward Theuns   Sam Bennett
2023   Riley Sheehan   Lewis Askey   Tobias Johannessen
2024
 
Paris-Tours en 1922, Brunier devant F. Pélissier précédent vainqueur, et H. Pelissier futur vainqueur.
 
Paris-Tours en 1923, entre Neuillé-Pont-Pierre et Château-Lavallière, dans la tempête.
 
Paris-Tours en 1924 (peu avant Bourgueil).

Vainqueurs multiples

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Nombre de victoires Coureur Nationalité Années
3 Gustave Danneels   Belgique 1934 + 1936 + 1937
Paul Maye   France 1941 + 1942 + 1945
Guido Reybrouck   Belgique 1964 + 1966 + 1968
Erik Zabel   Allemagne 1994 + 2003 + 2005
2 François Faber   Luxembourg 1909 + 1910
Denis Verschueren   Belgique 1925 + 1928
Heiri Suter   Suisse 1926 + 1927
Briek Schotte   Belgique 1946 + 1947
Jacques Dupont   France 1951 + 1955
Rik Van Looy   Belgique 1959 + 1967
Jo de Roo   Pays-Bas 1962 + 1963
Rik Van Linden   Belgique 1971 + 1973
Joop Zoetemelk   Pays-Bas 1977 + 1979
Jan Raas   Pays-Bas 1978 + 1981
Ludo Peeters   Belgique 1983 + 1985
Nicola Minali   Italie 1995 + 1996
Philippe Gilbert   Belgique 2008 + 2009
Matteo Trentin   Italie 2015 + 2017
Jelle Wallays   Belgique 2014 + 2019
Arnaud Démare   France 2021 + 2022

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., page 21
  2. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., Page 47
  3. Coupe de France pro : Quatre nouvelles épreuves
  4. a et b Cette année-là, exceptionnellement, la course s'est déroulée en pignon fixe (sans dérailleur).
  5. Gerben Karstens, vainqueur au sprint, est disqualifié après avoir tenté de frauder lors du contrôle antidopage.
  6. Tours-Versailles en 1976 et 1977, Blois-Monthléry en 1978, Blois-Chaville de 1979 à 1984, Créteil-Chaville de 1985 à 1987

Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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